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mercredi, 15 mars 2023

Aujourd'hui, c'est printemps !

exèdre allée de Diane.jpg

Aujourd’hui, il fait beau et il est probable qu’avec Heure-Bleue nous allions flâner dans un parc alentour.
Ce matin, je vais vous parler d’un autre jardin.
Malgré le désert désolant des blogs, objets de désaffection générale, je vais vous parler du Jardin des Tuileries.

Oh, bien sûr, vous y êtes allées, lectrices chéries, du moins celles qui ont Sali leurs escarpins à Paris.
Même si vous n’y êtes pas allées, vous l’avez vu souventes fois à la télévision ou au cinéma.
Vous avez peut-être pesté en faisant la queue en plein soleil ou sous la pluie pour aller voir « Les nymphéas » à l’Orangerie ou autre chose à la galerie du Jeu de Paume.
Vous avez râlé en arpentant en plein été ces allées poussiéreuses qui salissaient vos escarpins.
Mais qu’en connaissez-vous vraiment, de ces Tuileries ?
Avez-vous arpenté ces petits chemins qui permettent de passer de l’Allée de Diane à l’Allée de Castiglione ?
Avez-vous repéré ce bassin perpétuellement vide, qui n’est pas un bassin mais un « exèdre » où plus personne ne discourt plus depuis des siècles, et où quelques chaises, perpétuellement vides elles aussi, vous appellent ?
Vous êtes-vous assises dans ces coins inconnus des passants
Ces endroits ombreux ou vous pouvez remuer vos souvenirs, assis, dans un silence troublé seulement par le bruissement du vent dans les feuilles ?

Et certains autres de ces bassins, aux abords peu fréquentés où ce sera l’écoulement de l’eau qui vous charmera ?
Ces recoins qui vous amènent à rêver, tranquillement assis à l’abri des regards ?
Ces endroits calmes, où l’on n’entend rien des bruits de l’allée centrale, pas plus que le ronronnement de la circulation sur le quai, protégé que l’on est du bruit de la ville par la Terrasse du Bord de l’Eau ?
Ces abris qui n’attendent que vous ?
Si, si, vous verrez ! Je vous assure !
Essayez donc d’y faire un tour. Là on peut vraiment flâner.
Même vivre un moment une nouvelle version des « rêveries d’un promeneur solitaire » (ouais, bon...).
Essayez, je vous l’assure, lectrices chéries, vous verrez les Tuileries sous un jour différent de celui auquel vous êtes habituées, cet aspect des Tuileries où « le bruit et la fureur » (encore ? ! ) vous semblent la marque de ce jardin.
Évidemment, si vous y avez des souvenirs, vous constaterez qu’ils y seront encore plus vivaces...
Ne vous y laissez pas trop prendre tout de même.
Sinon vous y passeriez votre vie et vous oublieriez qu’il y a, j’en suis sûr, des tas d’autres jardins où vous pourriez rêver d’autres rêves, revivre d’autres souvenirs, entendre d’autres soupirs.
Alors sortez en, dînez tranquillement et allez demain en voir un autre...