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lundi, 01 mai 2023

Fête du Travail.

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Aujourd’hui, c’est le 1er Mai.
Donc, je n’écrirai pas parce que le 1er Mai, on ne fait rien.
Puis je me suis rendu compte que je n’écrivais que quand j’ai envie ou que quelque chose m’a frappé que je tenais à vous raconter.
Aujourd’hui, je n’ai rien a dire.
Comme souvent et je ne sais toujours pas comment m’y prendre pour vous dire que je n’écris pas parce que je n’ai rien à dire.
Pas la peine de me hurler « Alors tais-toi ! »
Je vais me taire, d’ailleurs, moi, quand on me dit de me taire, je me tais, c’est pas la peine d’insister.
Eh bien, c’est justement le 1er Mai qui me rappelle un type de la boîte, ce que l’on appelait « un tireur de câble ».
N'y voyez pas un signe de mépris, c’est grâce à ces gens que la boîte gagnait de l’argent et à cause de présidents de banque recyclés dans l’industrie qu’elle a périclité.
Pour en revenir à ce « tireur de câble », il avait l’habitude de travailler seul et commentait chacune de ses actions, histoire d’être sûr qu’il les menait à bien.
Un jour, il fut convié de façon impromptue à une réunion portant sur l’avancement du projet en cours.
Comme toujours, si le « hardware » coûtait cher, le « software », de corrections en modifications, n’était pas gratuit et, après des matinées perdues dans les réunions, j’en étais arrivé à la conclusion que ce qui coûte le plus cher dans les grandes boîtes reste le « bavardware ».
Ce « tireur de câble » donc, arriva et, à chaque phrase dite, abondait dans le sens de l’orateur du moment.
Dans le style « Oui, absolument, d’ailleurs moi-même si… etc. »
Au point qu’au cours d’une démonstration à laquelle ce garçon, n’y ayant rien compris, ajouta un grain de sel malvenu, se vit intimer l’ordre de « la fermer ».
Il commença alors, de la façon dont j’ai commencé cette note, « Oh moi ! Si on me dit de me taire, faut pas me le dire deux fois ! On me dit de ma taire je me tais ! Vous n’êtes pas près de m’entendre à partir de maintenant mais vous verrez ! Vous pourrez me le demander à genoux ! Vous n’entendrez pas un mot sortir de ma bouche ! Et pourtant dieu sait que des fois, hein … Alors… »
Il était parti comme cela pour au moins dix minutes, je le savais, je le connaissais et je commençais à rire intérieurement.
Celui qui exposait, dont je savais qu’à défaut d’avoir du caractère, il avait mauvais caractère, ne tint pas la distance.
Il hurla « Mais ta gueuuuuleeee ! »
Lui et le « tireur de câble » furent les seuls à ne pas rire.
Je fus quant à moi ravi de voir la fin soudaine de la énième réunion dont, comme d’habitude, il ne sortirait rien d’autre que la date de la prochaine réunion…

Commentaires

J'ai un côté 'tireuse de câble' (j'adore) C'est ainsi que j'ai la réponse à la question : La célèbre A.L. est-elle née fille ou garçon? Je ferme "ma gueule" mais tout se trouve dans internet !!.

Écrit par : Nina | lundi, 01 mai 2023

Ah la réunionite aigüe, on en crève !
Ça et la qualité ce sont des plaies pour n'importe quelle entreprise, y compris l'hôpital !

Écrit par : Fabie | lundi, 01 mai 2023

un tireur de câble qui fait figure de tireur d'élite !

Écrit par : Jerry OX | mardi, 02 mai 2023

Waouh ! qui n'a pas vécu cela ! Intéressant ton billet ! Bisous et bonne fin de semaine !

Écrit par : Emma | mercredi, 03 mai 2023

vivement demain :-)

Écrit par : Adrienne | jeudi, 04 mai 2023

J'ai échappé à ces réunions pour la bonne raison que je travaillais aux "Contributions Directes" jusqu'à la naissance de mon 3e enfant, puis, longtemps après, je suis devenue enquêtrice pour l'IFOP où je me suis éclatée. Cela m'a permis de faire des rencontres étonnantes qui ont marqué ma vie, et approché toutes les couches de la société.

Écrit par : Gwen | vendredi, 05 mai 2023

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