Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 10 septembre 2023

Est-ce que l'éléphant blanc barrit white ?

image_processing20190807-27775-8l3h3n.jpg

Ouais... Bon, en même temps c’est canicule, le moment des questions idiotes, hein ?

Cette nuit nous avons dormi les fenêtres ouvertes.
« Quelle nouvelle ! » vous dites-vous.
Eh bien oui !
Car ce matin j’ai été réveillé par un bruit habituellement étouffé par les fenêtres.
Celui de ces petits véhicules verts terriblement bruyants qui passent, l’un après l’autre, le premier aspirant les saletés dans les caniveaux, le seconds finissant le travail en arrosant les mêmes caniveaux avec un jet d’eau à haute pression.
Et si vous saviez de quel potin son capables ces petites bécanes, vous seriez horrifiés.
Ce matin donc, réveillé assez tôt, je me suis levé, ai fermé la porte de la chambre et suis allé dans le séjour.
Là aussi la fenêtre était grande ouverte et l’avenue encore calme alors je me suis accoudé à la barre d’appui dans le matin encore frais.
Enfin, plutôt tiède.
Très tiède en réalité mais bon…
J’ai levé les yeux au ciel, ai contemplé le croissant de lune dans le jour naissant.
Plutôt les trois croissants de lune dus au fonctionnement déficient de mon cristallin que l’opthtalmo ne veut pas encore changer.
J’ai compté dix-neuf traînées d’avion dans le ciel.
Puis, j’ai regardé l’avenue et j’ai soudain compris pourquoi on éprouvait de temps à autre l’envie de retourner à l’époque bénie de la Grèce antique.
Époque où le pouvoir, prudent, confiait la gestion des finances à des esclaves.
Façon intéressante de procéder car en fin de mandat, si les comptes du pays ne tombaient pas pile-poil, on exécutait le ministre des finances…
Pourquoi vous dis-je ça ?
Eh bien, parce que, vu de ma fenêtre justement, j’ai vu un monsieur de la Ville arpenter le trottoir, armé d’une « soufflette », « soufflette » électrique pour éviter le bruit.
Un quart d’heure environ après le passage terriblement bruyant de l’aspirateur et de l’arroseur, j’ai vu ce monsieur en veste « jaune Stabilo » de la Ville pousser toutes les saletés qui traînaient sur le trottoir vers le caniveau.
J’ai attendu quelques minutes, histoire d’être sûr que ce que je supputais allait se produire.
J’ai gagné !
Un instant plus tard, deux autres de ces petits véhicules verts terriblement bruyants sont arrivés et ont recommencé le travail fait par les deux précédents un quart d’heure auparavant.
C’est là que je me suis dit qu’à la méthode grecque, on pouvait peut-être ajouter la torture sur la place de la Concorde et exiger le retour des balayeurs qui poussaient les saletés dans le caniveau, assez silencieusement et l’ouverture quelques minutes de l’eau qui le nettoyait en poussant les saletés dans l’égout…

Commentaires

Et puis les gamins que nous étions plongeaient leurs pieds chaussés de pauvres sandales dans l'eau du ruisseau que c'était bon avec mon frère nous faisions équipes, chacun sa fessée au retour chez les parents...mais tant pis !!

Écrit par : mume | dimanche, 10 septembre 2023

A la lecture de ce texte, il faut se poser les bonnes questions, je crois. Ce n'est pas tout de savoir si la comtesse se lave plus blanc ni si Michel et Laurent sont toujours tout blanc, mais plutôt si les décideurs ont toujours les idées bien claires !

Écrit par : delia | dimanche, 10 septembre 2023

Vu que ceux qui planifient le boulot ne font pas le ménage eux-mêmes chez eux, comment veux-tu leur dire que :
- On commence par faire passer les bennes à ordures.
- On pousse les saletés qui restent des trottoirs dans le caniveau.
- On fait passer l'aspirateur.
- On fait passer l'arroseur.

Écrit par : le-gout-des-autres | dimanche, 10 septembre 2023

Mon mari râle parce que je laisse les fenêtres en ce moment ouvertes la nuit, les bruits du dehors le réveillant qu'il dit..C'est tout juste s'il ne se camouflerait pas sous un duvet et s'il ne mettrait pas des chaussettes, malgré les 28° dans la chambre....Lui, ce ne sont pas les balayeuses qui le dérangent, ni les poubelles passant le soir, le lavage des trottoirs ayant lieu la journée, mais des chats qui, à 4-5 heures du matin, se font du crêpage de chignon ou râlent d'amour devant un congénère. Je hais ces miaulements, c'est stressant. Imagine la cacophonie si nous en faisions autant les humains...quoique, je me souviens d'un appartement à Bourges où les cloisons étaient si minces qu'on entendait le jeune couple chinois se susurrer des mots d'amour en chinois, couple qu'on a jamais vu. Je croyais les chinois plus discrets. On tapait dans le mur, ça les faisait rire et ils recommençaient de plus belle leurs galipettes....

Écrit par : julie | dimanche, 10 septembre 2023

Ce que tu racontes là, ressemble assez aux épisodes des Shadoks. Si ce n'est le cas, ça y ressemble beaucoup. Ou alors, c'est que ces bestioles sont enfin parvenues à aller sur terre...

Écrit par : Xoulec | dimanche, 10 septembre 2023

Les "jardiniers" de notre petite commune travaillent (enfin, quand je dis travaillent, c'est beaucoup dire) de façon aussi désordonnée que ce que tu décris ! ;)

Écrit par : Fabie | dimanche, 10 septembre 2023

Comme quoi la canicule a du bon, vous n'auriez jamais pu constater que le travail se faisait à l'envers quoi que chaque jour il nous ait donné des exemples de ce genres .

Mais vous avez raison rien ne va plus............

Écrit par : fleurdunil | lundi, 11 septembre 2023

V'z'êtes où ?

Écrit par : julie | lundi, 11 septembre 2023

Les commentaires sont fermés.