lundi, 11 septembre 2023
Devoir de Lakevio du Goût N°170.
Aujourd’hui, histoire de rester dans « l’air du temps » comme disait Nina Ricci, la température me semble un bon sujet de conversation.
J’ai donc repris « Le crabe aux pinces d’or » d’Hergé et en ai tiré cette image pour en faire le sujet du devoir.
Canicule donc il y a.
Comme vous vous en doutez, Heure-Bleue hésite entre la mort et la fusion.
Mais vous ?
Comment vivez-vous, comment survivez-vous à ces températures qui donnent une idée des conditions de travail des ouvriers de la sidérurgie.
Vous serez lues et lus lundi sans aucun doute, et avec intérêt…
Cette image me rappelle quelque chose.
Évidemment « Le crabe aux pinces d’or » mais surtout une visite dans le désert du Neguev pour aller visiter la maison de David Ben Gourion, celui qui s’est fait avoir au moment de signer la déclaration d’indépendance…
Je dois avouer que c’est un endroit où l’absence d’acariens facilite grandement la qualité de la respiration et où l’absence d’une population pleine de gens, de bagnoles, de maisons et de disputes aide à ressentir une sensation de paix, qu’elle soit intérieure ou extérieure.
Bon, honnêtement, il manque souvent un petit quelque chose : L’ombre…
Ce détail mis à part, il faut avouer qu’on croise parfois de petits endroits où quelques arbres « déplumés » qui ressemblent à « l’arbre du berger » sous lesquels quelqu’un, on ne saura jamais qui, a mis un banc et même une table.
Heure-Bleue et moi nous sommes arrêtés dans un de ces abris, pour y profiter du silence et du calme, ces choses qui manquent le plus à Tel-Aviv.
Je ne vous conterai pas la bibliothèque du « vieux lion », riche d’ouvrages qu’il lut jusqu’à la fin de sa vie, ouvrages écrits en au moins quatre alphabets et une douzaine de langues.
C’est à ce genre de détail qu’on comprend tout l’intérêt de la fuite permanente pour sauver sa vie et sa famille : On apprend plein de langues différentes ce qui finit par être utile.
La preuve, il est devenu chef d’état…
Quant à Heure-Bleue, contrairement à ce qui advient avec la canicule parisienne, elle respire bien et a seulement chaud.
Alors que ces jours-ci, la température et l’humidité ambiantes la font fondre et pester abondamment…
Pas de doute, le désert est par moment plein d’avantages…
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