lundi, 26 août 2024
Aujourd'hui, rien...
Hier nous avons remonté l’avenue Niel jusqu’à l’avenue des Ternes.
Tranquillement.
À pied.
D’un pas de sénateur.
Nous avons vu le Paris habituel du mois d’août, silencieux, quasiment inhabité.
Cette avenue qui aboutit à l’avenue Mac Mahon, celle qui arrive à la place de l’Étoile, était déserte.
Seule une voiture qui s’était probablement trompée de mois remontait l’avenue prudemment, se demandait si elle avait changé de monde.
Puis, j’ai été surpris par une passante qui promenait deux chiens.
Je me suis dit qu’il en allait avec les chiens comme il en va avec les époux.
On dirait que, le temps passant, une ressemblance s’établit entre la maîtresse et le mec.
Ou les chiens…
Là, c’est le mimétisme entre la maîtresse et les chiens qui nous a frappés, Heure-Bleue et moi.
La dame, équipée de ce que j’appellerais « des mollets de corbeau de course », était accompagnée de deux « mini clébards » équipés des mêmes jambes – j’allais écrire « pattes ».
L’effet était frappant !
Si les trois marchaient de la même façon, dépliants gracieusement des pattes de « faucheux », nous nous demandions qui avait muté de la sorte.
La dame ou les chiens ?
Je soupçonne, au vu de la passivité avec laquelle la dame se pliait aux souhaits des chiens en matière d’arrêt et de direction de la marche que les bestioles avaient pris le pas sur la mal nommée « maîtresse ».
Nous avons fini par arriver à la Fnac où nous avons refait notre stock de livres.
Nous avons passé ensuite un moment à les ranger d’une façon qui m’a rappelé la discothèque du « Potache » de Goscinny selon la méthode bien connue « Livres à lire, livre non lus, livre à rendre, livres non rendus ».
Nous sommes tranquilles jusqu’au mois prochain dont nous consacrerons les premiers jours à choisir quel livre lire.
Un livre de la pile des livres achetés précédemment ou commencer à taper dans la pile de nos achats d’hier.
En attendant, cet après-midi nous retournons acheter du pain dans la boulangerie de l’angle de l’avenue Trudaine et de la rue Turgot.
C’est le meilleur pain que nous avons trouvé en attendant la réouverture de celle où nous l’achetons rue de Lévis.
Nous voyageons finalement beaucoup grâce à la diversité des pains.
Et c’est la seule façon que nous avons trouvée pour marcher chaque jour entre un kilomètre et demi et trois kilomètres.
11:08 | Commentaires (6)
Commentaires
C'est une bonne motivation. Heu, pour moi non. Courses (1 personne) 1 fois par semaine. Je stocke, je congèle.
Écrit par : Nina | lundi, 26 août 2024
Répondre à ce commentaireVous êtes bien courageux quand même. Quand je fréquentais le joli quartier de Montmartre, là où la ville prend des airs de commune de nos campagne, j'allais acheter mon pain à l'angle des rue Hermel, Ramey et Marcadet. Je ne sais pas si elle existe encore. Tout le central téléphonique Montmartre se ravitaillait ici. Il faut dire que la boulangerie était située à proximité soit sur le trajet de nombreux transports, dont la marche à pied. Le pain était super bon et je ne parle que du pain car en plus, on y trouvait une fouace Aveyronnaise à tomber par terre. Je regrette ce pain, tout comme je regrette ce temps, le temps du pain béni. Aujourd'hui je fais moi même ma fouace et je galère pour trouver du pain digne de ce nom.
Écrit par : delia | lundi, 26 août 2024
Répondre à ce commentairelaa boulangerie est à l'angle rue Ramey au carrefour rue Marcadet et rue Eugène Sue.
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 26 août 2024
Vous faites quand même un sacré périple de marche. J'admire ! Bravo !
mon épouse fait de même tous les jours mais pas aussi longtemps…
moi je je me contente d'allers-retours en marchant dans mon couloir… à mon âge et dans mon état je trouve que c'est déjà pas mal !…
En revanche, dehors, avec ma bécane électrique je vais quand même plus loin…
Écrit par : alainx | lundi, 26 août 2024
Répondre à ce commentairePour faire de l'exercice, je monte et descends mon étage plusieurs fois par jour..A cause de la chaleur, je suis peu sortie, aussi à cause des JO et autres sports à la télé...Ca, je suis fortiche à farnienter dans le canapé, en léchant une glace..J'ai même pas pris un kg.
Quant au Paris désert, c'est ce qu'ont remarqué mon fils et le frère de mon gendre, quand ils sont allés voir des épreuves olympiques, en circulant tranquillous dans les rues de Paris à vélo le matin... que Paris en ce moment était calme, propre, qu'on s'y sentait en sécurité, même dans le métro qu'a pris mon fils et mon petit fils à 1h du matin...il y avait des forces de l'ordre un peu partout...J'en faisais la remarque aussi hier à un jeune militaire qui patrouillait en compagnie d'autres collègues dans les parcs de Vichy, lors du passage de la flamme paralympique, "dommage que vous allez bientôt disparaitre du paysage, comme à Paris, on se sent en sécurité quand on vous voit"..Je leur ai dit "dommage que vous ne soyez pas chargé de la surveillance des vélos, notre fille vient de se faire voler le sien, un vélo électrique", non, pas aujourd'hui, mais la semaine dernière".,..Quant aux boulangers, pas facile maintenant d'en trouver des bons, même à Vichy...Mon mari prend souvent son pain à l'inter du coin, on est même pas capable de faire 1,5 km pour aller chez un vrai boulanger..Faut dire que, y'a pas de boutiques à admirer sur le parcours...
Écrit par : julie | mardi, 27 août 2024
Répondre à ce commentaireVous avez bien fait de sortir tant que l'air était encore respirable .. j'attends les orages avec impatience :-)
Bonne journée à tous les deux :-)
Écrit par : Ambre | jeudi, 29 août 2024
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