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dimanche, 06 avril 2025

Ô rage ! Ô désespoir !

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Un grand merci à Adrienne qui m’a aujourd’hui fourni gracieusement le sujet de cette note.
Comme Walrus, je suis plutôt ignorant des nuances qui existent entre les Roms, les Gitans, les Tziganes et les « gens du voyage ».
Pour ce qui est des Tziganes c’est un nom générique qui comprend des peuplades diverses.
Les Gitans, je n’en connais rien si ce n’est une réputation solidement établie de « voleurs de poules ou de poignées de porte ».
Les Bohémiens sont sortis de mes souvenirs de vacances en Bourgogne car une tante nous prévenait régulièrement que si nous nous éloignions « les Bohémiens allaient nous enlever pour nous vendre ».
En revanche, bien que ma connaissance soit parisienne voire « bus parisienne », j’ai des Roms une certaine connaissance qui me pousserait au racisme et la xénophobie  si je n’étais moi-moi-même d’origine incertaine.
Une connaissance de « ce petit peuple industrieux » comme on dit dans les livres un peu niais, qui m’a coûté un portefeuille, deux cartes Visa et deux téléphones dont un « smartphone » quasiment neuf en peu d’années.
Depuis, j’évite de passer trop près du Wepler, 
Je ne marche pas sur le terre-plein du boulevard de Clichy quand un match de foot oppose une équipe quelconque à l’Irlande.
Oui, il y a sur ce boulevard, par très loin de l’entrée du cimetière de Montmartre, un bar irlandais qui engendre un attroupement qui déborde du trottoir au point que le terre-plein est à son tour envahi par une foule de « supporters ».
Ces attroupements attirent immanquablement une horde de Roms qui se ruent pour gagner leur vie.
Les « supporters » sont souvent après le match, plus lourds de plusieurs bières et plus légers de leur portefeuille.
La mésaventure m’étant arrivée, sauf la bière car je n’ai pas de goût pour la bière, j’évite ces endroits dès que la foule s’y fait plus dense.
Ça m’évite de hurler en public, tel Camille dans Horaces « Roms ! L’unique objet de mon ressentiment ! » qui me vaudrait à coup sûr des problèmes.
Bref, mes relations avec les Roms sont empreintes de méfiance…
Tant que je n’étais que pauvre, n’ayant rien à voler, les relations étaient plus détendues, je n’étais « qu’un gadjo sans intérêt ».
Depuis que j’ai un smartphone et n’use que des transports en commun, c’est plus délicat car je suis devenu « source de revenus » et ne puis décemment m’offrir un nouveau smartphone et une carte Visa chaque semaine…