mercredi, 25 juin 2025
Le vaseux de Soissons.
Hier il faisait chaud à Paris.
Moins qu’à l’ombre de la Kaaba à la Mecque mais tout de même.
Pour arranger ça, j’ai décidé de nier le réchauffement climatique.
J’ai voulu acheter une carte d’adhésion pour être climatosceptique.
Ça n’a pas marché.
Je soupçonne que Donald Trump est climatosceptique perce qu’il vit dans une atmosphère climatisée, atmosphère nauséabonde mais climatisée.
Ses récents discours m’ont alors permis de comprendre le sens réel « d’air conditionné »…
Apparemment ça fonctionne plus dans les locaux et les esprits fermés que dans les locaux et les esprits ouverts…
J’ai donc décidé de rester le triste témoin de la destruction de mon monde guidé apparemment par des « piliers de comptoir » fascisants et de supporter une canicule que je vis vis moins aisément que quand j'avais vingt ans, une chevelure abondante et brune agrémentée d’un teint mat qui appelle le « contrôle au faciès ».
Je suis parti alors avec un ami pendant qu’Heure-Bleue s’adonnait au plaisir du repassage et se cantonnait à son travail d’épouse normale, c’est-à-dire obéissante, aimante et dévouée.
En époux dévoué et conscient de ses devoirs, je suis allé lui acheter quelques vivres aux Galeries Lafayette avec un ami.
Outre le jambon italien qu’elle semble apprécier, j’ai trouvé des « concombres Noa » et un vin que non seulement elle apprécie mais que son estomac, rendu sensible par les traitements nécessaires de son asthme, supporte sans problème.
Forts de nos achats, nous avions envisagé d’aller prendre un café rue Auber chez « Illy » histoire de nous reposer de notre mission accomplie au péril du compte en banque, nous sommes sortis des « Galeries Farfouillette » version « Galeries fines gueules ».
Las, nous sommes sortis d’un magasin passablement chaud pour entrer dans un four.
Pire encore, le banc de l’arrêt du 52 de la rue Halévy nous narguait.
Non seulement il était en plein soleil et vous cuisait les fesses à cœur mais passer derrière l’abribus consistait à se mettre à l’abri d’un « four à air chaud ».
Nous avons changé d’arrêt et un bus est enfin arrivé, nous amenant à la Madeleine où le 84 qui nous promettait une arrivée dans les quarante minutes.
La « minute bus » est ces temps-ci « la minute de coiffeur » mais à l’échelle trois.
La chaleur et le caractère des gens m’ont rappelé le film israélien « Avant l’explosion » que nous avions vu en 2002 qui explique très bien le caractère hargneux des Israéliens et de nombreux Arabes quand frappe la canicule…
10:22 | Commentaires (0)