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lundi, 07 mai 2007

Connaissent même pas les règles du foot...

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Ceux qui me connaissent savent bien que, émule invétéré de Winston Curchill, nous partageons le même secret du bonheur : "Never sport !", aussi, je peux aujourd'hui me permettre de faire dans la métaphore "footballistique" comme disent les créateurs linguistes de l'Equipe.
Loin de moi l'idée de "refaire le match", le prochain aura lieu dans cinq ans (si le chef ne décide pas de fermer le stade pour cause de désordre). Donc, monsieur PS, si je puis me permettre de rappeler quelques règles qui semblent avoir été mal comprises, "les buts contre son camp comptent double" ne signifie pas que, pour marquer des points, il suffit de tirer contre son camp, ça veut dire que les erreurs coûtent deux fois plus cher. De même, si l'on veut avoir quelques chances de remporter le match, il est bon que l'équipe passe plus de temps à essayer d'enthousiasmer ses supporters plutôt qu'à faire des croche-pieds au capitaine de l'équipe.
Je suis certes déçu mais, comme le deuxième septennat de Monsieur Mitterrand m'avait déjà déplu, ça fait près de 20 ans que je suis dans l'opposition, je me suis donc habitué.
Subsiste tout de même un petit problème: La gauche me déçoit, la droite m'effraie et le centre est mollasson.
Et même moi je ne me sens pas apte à gouverner (pourtant je suis super bon !).
Ne reste que le Messie, et c'est pas gagné d'avance...
Bon j'arrête là parce que France 2 nous passe "l'enfance d'un chef".

Non, ce sont les débuts de Sarkozy, pardon, Monsieur le Président Srakozy.
Que son nom soit béni.

(On ne sait jamais...)

mardi, 01 mai 2007

C'est la fête du travail...

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Ce matin, il est tôt, il fait beau, même les quelques écharpes de brume dans le ciel parisien n'arrivent pas à me pourrir la matinée. C'est le 1er mai et, quoique peu enclin à la nostalgie, en écoutant le programme des manifestations "incontournables", je ne peux m'empêcher de penser aux Fêtes du Travail de mon enfance. D'abord, même quand il pleuvait, il faisait beau alors que j'ai l'impression en regardant le ciel aujourd'hui que c'est comme dans les romans de Simenon, même s'il fait beau, il fait gris. Ensuite, il y avait le rassemblement près de la place de la République, qui commençait assez tôt. Je n'habitais pas loin et voir arriver les ouvriers de Renault, venus manifester pacifiquement avec des écrous de 22 plein les poches me mettait dans une ambiance d'attente, vous savez bien, ces moments où l'on attend quelque chose sans trop savoir quoi mais en pressentant que c'est quelque chose d'important.
En fait, il s'agissait toujours du même film, les écrous de 22 volaient vers les flics, et ces derniers, à coup de pélerine et de matraque repoussaient l'assaut des "travailleurs en colère maltraités par une police au service des puissants"...
Le politiquement correct n'ayant pas encore frappé, les slogans étaient sans ambiguité - "Machin, au poteau !", "étripons les patrons" et autres " le peuple aura ta peau ! " - rien à voir avec nos syndicats normands d'aujourd'hui, "on peut pas dire", "ptêt' ben", "faut voir", façon délicate d'annoncer des négociations délicates sur l'air de "on est en train de vivre une grande avancée, le patronat est sur le point de céder en finançant la vaseline" alors que tout le monde sait que ça va finir par être lubrifié avec une poignée de sable...
Même Brigitte Jeanperrin de nous expliquer que "le code du travail souffre d'un excès de protection" alors que J.M.Sylvestre (vous vous demandiez quand j'allais en parler, hein ? Avouez !) lui-même, poussé sans doute par le temps printanier de ce matin du 1er mai, se sentait la veine écologique, quasiment l'anévrisme social, au point de demander que la loi du marché, habituellement sacro-sainte pour lui, soit régulée pour être écolo-compatible.
Bref, la simplicité a parfois du bon, elle permet aux esprits simples comme le mien de se placer clairement sur l'échiquier social. Le patron est un type odieux avec un cigare, un huit-reflets et des pompes vernies (surtout maintenant que je ne suis plus à mon compte), tandis que le travailleur, masse populaire à lui tout seul, est le mec bien, celui qui jette des boulons sur les flics (vils suppôts du capitalisme).

J'entends en ce moment même Xavier Darcos qui cause dans mon poste. Ce chantre du modernisme est lancé dans une diatribe contre Mai 68 de laquelle il ressort que le fin du fin en matière de modernisme scolaire c'est le pensionnat de Chavagne. Des fois ils me font peur...
Voilà.