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lundi, 12 octobre 2009

L’écrit va scier !

Le mari de la lectrice, l’entendant soupirer,  lui demanda  « Qu’est-ce qui te fait soupirer comme ça ? »
La lectrice lui lut le passage qui avait suscité chez elle tant d’émotion :

« Fabrice se pencha vers moi, je lui tendis mes lèvres, il y but longuement.
Il s’assit alors près de moi sur le divan.
Puis je perdis la tête…

Quelque temps plus tard,  je fus prise de nausées alors que je me levai après un déjeûner pourtant frugal.
Ma tante, qui s’occupait de moi depuis la mort de ma chère maman, me soutins jusqu’au fauteuil.
Elle me couvrit de son châle parme et me tendit un minuscule verre de cristal, ajoutant « Tiens, c’est un peu de chartreuse, sans doute un mets qui est mal passé ».
 « Mon Dieu ! Je ne puis recevoir Fabrice dans cet état ! » gémis-je.
« Ne t’inquiète pas, ma chérie, je vais faire prévenir immédiatement Mr Del  Dongo ! »
Rassurée je m’endormis…

Les semaines passèrent, notre amour  grandissait de jour en jour et je vivais dans l’attente du jour où il me demanderait enfin de devenir sienne pour la vie entière.

Quelques mois s’écoulèrent et je m’aperçus soudain que mon ventre s’arrondissait tandis que mes nausées devenaient de plus en plus violentes.
Je m’en ouvris à ma tante qui aussitôt s’exclama « mais enfin, ma fille, tu es enceinte ! » .

« Comment est-ce possible ? Fabrice et moi ne sommes pas mariés !», je ne voyais pas comment une telle chose avait pu m’arriver ! »

Le mari regarda la lectrice et jeta « Elle ne serait pas un peu nunuche, ton héroïne ? »




samedi, 10 octobre 2009

L'écrit vain.

 

« Ils entrèrent dans le parc et s'assirent sur le banc de leur première rencontre. Juste sous le marronnier où ils s’étaient rencontrés il y a une éternité, déjà.

 

La lumière dorée de l'automne baignait ses traits délicats.
Les yeux tournés vers le sol, au bord des larmes, elle lui raconta tout. Sa fuite éperdue du restaurant, son voyage à Paris où sa tante l’avait appelée. Non, elle ne s’était pas enfuie apeurée par sa demande. Elle avait pris peur au regard mauvais de son cousin, celui qui l’avait menacée de la tuer si elle se refusait à lui.
Il l’écoutait attentivement, coulant vers elle un regard empreint de douceur.
Elle sentit qu’il la regardait et leva la tête vers lui. Elle surprit son regard et sentit son cœur déborder  d’amour.
Sous les frondaisons rousses, troublées seulement par la chute de quelques feuilles, ils s’enlacèrent.
Enfin leurs lèvres se joignirent
 »

A l’instant où la dame fermait le livre dont la couverture hurlait, en lettres dorées et en relief, « un roman à couper le souffle, écrit de main de maître par Patrice de Saint-Quint », le bus s’arrêta.
La dame se leva en poussant un soupir attendri.

Elle descendit, se tourna vers son mari et dit  « C’est bien beau, tout ça ! Mais qu’est-ce qu’on mange ce soir ? ».
Il grommela « Je ne sais pas ! T'es sûre que t'as fini de digérer toute la guimauve qur tu viens de t'envoyer ? »
 

vendredi, 09 octobre 2009

Plaute était rance...

Un drame comique se joue sous nos yeux éblouis.

Je me garderais bien de rappeler le célèbre et biblique « Caïn ! Qu'as- tu fait de ton frère ? » qu’on pourrait opposer à un certain nombre de « pères la vertu » qui s'indignent en fait que Mitterrand neveu ait publié tout haut en 2005 ce qu'ils pratiquent tout bas, qu’ils soient filles ou garçons...
Le fait qu'il faille 4 ans à Marine le Pen pour lire un livre -on ne parle pas même de l’avoir compris, il semblerait que ce ne soit pas le cas- ne plaide pas non plus en faveur de sa vivacité d'esprit.

Ce qui me désole, c'est cette tendance de plus en plus répandue dans le monde politique à, soit voler au secours de la victoire, soit courir sus au vaincu.
Si on doit commencer à clouer au pilori tous ceux et celles qui ont eu recours à quelque forme de prostitution que ce soit, la récession est effectivement terminée.
Entre le recrutement en grand nombre de cloueurs, la fabrication des clous et celle des piloris, notre industrie est en voie de renaissance...
Ce qui m’amuse est le bouillonnement causé par cette affaire.
On voit bien là que les affaires de l’Etat sont des choses sérieuses et que ceux qui en ont la charge, ou luttent âprement pour en avoir la charge, se démènent comme de beaux diables pour ignorer superbement en quoi elles consistent…

En ces temps de lutte contre le tabagisme, dépenser autant de temps (et peut-être même d'argent) pour nous enfumer mériterait une lourde amende.
Que ceux qui ont trouvé le rapport avec le titre nous écrivent, ils ont gagné à être connus et toute ma considération pour la fraîcheur de leur mémoire.

lundi, 05 octobre 2009

La vieillesse est un naufrage...

Je viens d'exhiber, du fond d'une étagère, acheté à la brocante de mon coin il y a quelques années, lors d'un moment d'égarement causé sans doute par une attaque de nostalgie aiguë, un 45 T pour la somme extravagante de 1 €.
Ce sacrifice va me permettre de sauver de l'oubli une oeuvre que eut dû être inscrite au patrimoine mondial immatériel (ô combien...) de l'humanité.
J'ai nommé "Le petit pain au chocolat", starring Joe Dassin.
Avec "les oeufs au plat" sur la face B.
Pressé en 1968, ce chef d'oeuvre de l'art lyrique contemporain explique probablement à lui seul l'acharnement des gamins, dont je faisais partie, à arracher les pavés des boulevards parisiens...

dimanche, 04 octobre 2009

Rupture ? Mon oeil !

La France est un pays impossible à réformer.

La preuve ?
Alors que depuis des décennies, le jour sacré des écoliers est le mercredi, je continue d'entendre, au hasard de mes pérégrinations, parler de "la semaine des quatre jeudis"...