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lundi, 14 décembre 2009

Histoire sans faim...

Vous qui Twittez.
Vous qui Facebookez.
Vous qui causez beau le rosbif.

Look at this:

Viruses That Leave Victims Red in the Facebook

Ca devrait vous pousser à la prudence.

Plus la foule est dense, plus il y a de naïfs et d'imprudents.
Ergo, plus ça attire les malfaisants...

jeudi, 10 décembre 2009

Toujours se méfier des appas rances.

Je suis tombé sur ça au hasard de mes pérégrinations sur le web :

http://www.gleeden.com/

Je me demande s’ils proposent une carte de fidélité aux clients les plus infidèles…

mardi, 08 décembre 2009

Mon ciel essentiel est sans ciel, alors, je lis sans cieux.

Sous le nez, pour agrémenter mon sandwich, je n’ai à lire que le journal.
La une fait état de « la fin de l’Histoire » en terminale.
Parmi les intervenants sur l’article, je relève deux hommes dont on pourrait penser a priori qu’ils réfléchissent à deux fois avant de sortir une énormité  qui risque bien de les rendre célèbres…

Le premier est le directeur de Sciences-Po, homme qu’on espérait capable d’argumenter de façon pas trop aisément contestable.
Il avance, pour justifier la réforme dont il est l’inspirateur que « Cela va rendre la filière S moins élitiste. »
Cette conception assez curieuse de l’excellence revient à dire que pour qu’un plat fade paraisse acceptable, il suffit d’en saloper un autre qui promettait d’être délicieux…

Le second est le ministre de l’Education Nationale.

Bon, celui-là, parce qu’il le vaut bien, a vocation à rendre l’éducation « commercialement rentable » et « politiquement présentable » ce qui n’est pas étonnant pour quelqu’un qui a fait carrière dans le commerce des cosmétiques.
Il prétend, quant à lui que « Les lycéens en S ne feront pas d’Histoire en terminale, mais actuellement ils ne font pas du tout de français et je n’ai pas le sentiment qu’ils soient illettrés ».
Cette belle envolée est hélas battue en brèche dès la lecture de nombre de rapports et d’articles.
C’est particulièrement flagrant lorsque l’économie canardière pousse à des économies regrettables en matière de correction…

 

vendredi, 04 décembre 2009

Une vie d’ange.

Je sortais du RER A, celui qui parfois m’emmène où je veux aller et je venais de terminer un article sur l’Identité Nationale et l’Immigration, duquel il ressortissait clairement que le monde serait un paradis si tous les humains étaient blonds, de peau et d’yeux clairs, etc.
Bref, comme d’habitude, on s’en sortirait mieux si la population mondiale était constituée de Français (du Nord) et non majoritairement d’étrangers.
Et, toujours comme d’habitude, si ces musulmans arriérés, et prêts à nous passer au fil du cimeterre, ne considéraient pas les femmes comme des objets sexuels perturbateurs qui distraient l’homme de son boulot qui est la vénération de dieu.

Finissant ces considérations nullissimes, je sors du métro et je vois la publicité d’un grand parfumeur dont le nom commence par Gi et finit par venchy, en 4 par 3.
Là, une ravissante blondinette au regard « par en-dessous » genre fausse Lauren Bacall dite « the look » attire –et c’est fait pour- votre regard.
Seulement voilà, la légende de l’affiche gâche tout: « Ange ou Démon ? ».
La blondinette a l’air effectivement assez nunuche et de carnation assez pâle pour passer pour un ange.
Elle a aussi, certes, les jambes croisées, mais assez haut et de façon intéressante pour pousser à rêvasser à la perpétuation de l’espèce, astuce bien connue du Démon.

Ainsi donc, « Ange ou Démon ? » clame la légende…

Nos publicitaires seraient ils des « crypto-pro-burqa ? ».

 

jeudi, 03 décembre 2009

Et le haricot flageolait.

 Eh ! Les mecs !

Je suis sûr que vous ne saviez pas, en achetant votre salade à la ferme à côté, que vous vous livriez à la « réappropriation de l’acte de consommation » !

Eh bien si ! Sans le savoir, vous ne vous apprêtez pas seulement à vous rayer l’émail des dents  grâce au sable qui s'est fourré dans les moindres recoins de cette foutue laitue et que vous n'arrivez pas à retirer.
Ni vous défoncer l’estomac avec le « vinaigre  tout à fait naturel » que le fermier vous propose « en même temps », issu directement du fond du tonneau de piquette maison que ça lui arrache le coeur de jeter…
Non, en fait vous vous livrez à un acte militant.
Vous n’êtes pas un consommateur imbécile, celui qui achète des légumes bio tout bêtes, des légumes qui vous coûtent un œil mais qui sont, reconnaissons-le « bon au goût » comme on l’entend trop souvent (Thierry Henri s’est fait la main sur le ballon, mais, en « même temps », on est qualifié non ? ) .
Non, vous êtes un « consomm-acteur », celui qui sait qu’il œuvre pour le maintien de la tradition humaniste du paysan beauceron.
Mais si, vous le connaissez, ce paysan amical.
Celui qui par malheur vous renverse avec son tracteur et vous pousse dans le fossé pour finir les moissons tranquille.

Ah, ça, la préservation de ces petits métiers proches de la nature a un prix…
Et même une assez bonne marge si l’on considère les cris d’orfraie que poussent les géants de la distribution face à « cette concurrence déloyale ».