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dimanche, 14 août 2011

Les hommes naîtront libres et égaux en droit.

Et les femmes ? Hmmm ? Les femmes ?
J’ai entendu il y a peu un truc super sur mon poste que France Inter y cause dedans.
Xavier Bertrand propose une formation aux directeurs des ressources humaines pour, je cite "la prévention des discriminations à l'embauche".
On croit rêver.
Ou bien, nos DRH chéris sont des andouilles qui n'ont rien retiré de leur -souvent long- passage sur les bancs de l'école, pas plus que des cours de droit qu'ils sont censés avoir suivis, ou bien le cursus qui conduit à la profession des DRH est un enseignement foncièrement raciste.
Ou, pire encore, notre ministre suit les traces de son patron (non, non, ne fantasmez pas, ce n'est pas l'électeur, c'est le Président de la République) qui, dans une envolée féministe qui fera date nous avait époustouflé: "L'égalité des salaires entre hommes et femmes est notre but et devrait être atteint dans les cinq ans."
Je n'avais pas compris, au moment de cette sortie, pourquoi il faut deux mois pour râper des pans entiers de notre retraite et pourquoi il faut cinq ans pour appliquer une loi toute bête et pourtant écrite depuis au moins six mandats présidentiels qui interdit déjà toute discrimination, sociale ou salariale, pour des raisons de sexe, de religion, de race, politique ou philosophique.
On savait déjà qu'il est moins mal vu de détourner l'argent des contribuables pour faire tourner un parti quand on sort de l'ENA que de voler un scooter quand on sort d'un LEP, mais tout de même...

Serait-on en train de nous avouer, à mots couverts, que la loi, si durement appliquée quand Mouloud y contrevient, est un coussin sur lequel les puissants s'asseyent libéralement ?
Je n'ose le croire.
Quoique...Pour avoir entendu il y a quelque temps que Khadafi junior, avant d’être bombardé avec des missiles qui nous coûtent un œil, risquait d'avoir affaire à la justice pour avoir oublié que la directive européenne dite du "principe du pays d'origine" n'était pas votée, ergo pas applicable.
Oui, ce brave garçon était, suivant les lois en vigueur dans son coin, en train de tabasser allègrement son épouse, quand celle-ci, s'avisant qu'elle se trouvait dans le pays des droits de l'homme, jugea bon, cette naïve nunuche, d'aller porter plainte au commissariat voisin.
Lequel, au vu de la personnalité du contrevenant estima illico qu'il était urgent de ne rien faire, sauf à créer un incident diplomatique. L'hôtel où eut lieu le pugilat se contenta d'envoyer le turbulent fils de raïs dans un autre hôtel où il put continuer le tabassage de sa moitié...
On peut donc en déduire avec peu de chances de se tromper que:
- Quand on est victime de discrimination, c'est parce que l'on est, au choix, noir, arabe, femme, enfin, bref, différent quoi, pas comme ceux qu'il y a autour.
- Quand on se fait tabasser, on n'a pas le droit de se plaindre si, au choix, c'est par un puissant, un flic, un dignitaire (étranger ou non, mais étranger c'est plus pratique, le tabassé ne peut pas faire de scandale dans le bled du tabasseur).
- Quand on gagne 30% de moins que son collègue, c'est, au choix, qu'on est une femme française, un diplômé étranger.
Evidemment, il y a pire: une femme diplômée étrangère.
Là elle est perdante de tous les côtés, son mec peut la tabasser et si elle va se plaindre à la police il y a gros à parier qu’avant de vérifier quoique ce soit, les pandores l’auront casée dans un charter !
Au moins, un Français, un vrai, un de souche, eh ben il est obligé de se cacher pour baffer sa moitié…

dimanche, 07 août 2011

Ces cas m’isolent de force.

La "political correctness" aurait-elle encore frappé ?
Il semblerait qu'on ait affublé le sadisme le plus affirmé d'un mot qui colle mieux avec ce comportement bien dans l'air du temps, le moralisme affiché avec d'autant de conviction qu'il est censé cacher un monde immoral.
Je veux parler du « Samu Social ».
Qu'ai-je donc remarqué qui me fasse de nouveau enfourcher mes chevaux ?
Eh bien les infos d'il y a peu.
Il y était question, comme tous les ans, de remarquer qu'il fait froid l’hiver, et que si l’été est moins froid, dormir dans la rue reste inconfortable et pas très chaud le matin.
Donc, malgré leur répugnance, mal cachée par de faux bons sentiments, envers ceux qui rechignent à accepter la marche du monde, les spécialistes de l’affichage de la compassion découvraient que les oubliés du « miracle du marché qui règle tout » avaient froid le matin et dormaient mal la nuit.

On faisait d'un coup semblant de s'apercevoir qu'être à la rue, même quand il fait 8°C en été, n'est pas une sinécure, que l'on soit seul ou mal accompagné.
On avait l’air de tomber de l’armoire en découvrant que le Samu Social est si peu « Samu » dans son côté urgent et pas très « Social » dans sa façon de jeter l’infortuné à la rue dès potron-minet a été prié de cesser de coûter des sous.
L’injonction venant, comme d’habitude de ceux qui n’en manquent pas.
 On a beau dire que décemment, il n'est pas possible, surtout si près des élections et malgré la démission du patron du Samu Social, de laisser mourir de froid des gens dont on a fait semblant de ne pas voir qu'en fait on les avait rejetés parce que « pas assez rentables » -le SMIC c'est trop cher- ou « trop vieux » -ils ont plus de 40 ans-.
Ça peut être pire : Elle peut être noire avec un bébé, abandonnée par son mec et sans papiers – là le psy de service va découvrir avec l’air d’une poule devant une fourchette qu’elle « semble dépressive et souffrir d’un syndrome d’anxiété ».
A part cette jeune femme –qui va vieillir bien vite à ce rythme-, ce qui m'a fait bondir, c'est un couple de ces pauvres gens, un vrai couple qui était resté apparemment soudé, malgré la misère, à qui l'on proposait un refuge pour dormir mais « à condition de les séparer ».
Déjà qu'ils sont pauvres, on ne peut décemment pas les laisser ensemble.
Certains « bien pensants » semblent persuadés qu'ils vont se mettre illico à faire des petits pauvres « la lumière à peine éteinte » comme disait Marcel...

Je suis absolument scandalisé de voir que des gens qui ont fait profession d'aider son prochain n'ont rien trouvé de mieux, pour aider ceux qui n'ont presque plus rien, de les priver de ce qui leur reste peut-être de plus précieux: Rester ensemble.

mercredi, 03 août 2011

Ce gris pays prend des airs de Gobi...

On en apprend tous les jours.
Nos observateurs de l’actualité m'ont, avant-hier, estourbi en semblant surpris de constater que « Après des mois de famine, les Somaliens sont épuisés à l’approche du jeûne de Ramadan ».
Devraient pourtant être entraînés, après des mois de jeûne, le Ramadan devrait être une promenade de santé…
En continuant mes pérégrinations dans l’univers merveilleux du bourrage de crâne de « l’information » je m’aperçois que le journaliste norvégien fait preuve du même discernement confondant.
Cet observateur spécialisé dans le truisme avisé découvre que leur siphonné nourri au bon lait de « Mein kampf » aimait aussi jouer à des jeux vidéo.
Du coup les distributeurs se sentent poussés à retirer de la vente certains de ces jeux, particulièrement appréciés de leur aficionado du tir à vue.
Heureusement que ces nunuches ne se sont pas avisés que leur tueur adorait le saumon fumé et rouler en voiture.
Imaginez la Norvège amenée à abandonner l’élevage et le commerce du saumon ainsi que l’exploitation de ses ressources pétrolières…

Un jour de ces jours, un de ces éminents penseurs va remarquer qu'Adolf Hitler aimait la musique classique.
Il y a alors gros à parier que certains bien-pensants vont réclamer la fermeture de l'Opéra et la mise à l'index de Mozart .
J’ai peur qu’ils ne découvrent un jour que la vie conduisant inéluctablement à la mort, il vaut mieux, pourr éviter celle-ci, stériliser les filles - et émasculer les garçons, on n'est jamais trop prudent- dès la naissance.