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mardi, 02 avril 2013

Les jeux de l’ego…

Aaahhh… Que se construire une identité est difficile.
Quand on y regarde de près, il faut prendre garde à tant de choses…
Prenez Merveille, par exemple.
Ces jours-ci, elle a dû admettre que la vie était bien plus belle avec de la variété mais a dû aussi composer avec la sérénité des parents.
Merveille a fait, la semaine dernière, une expérience enrichissante : Elle a déjeuné à la cantine.
Et elle a aimé. Les repas, bien sûr, ce qui va lui passer assez rapidement. Mais surtout la récré. Et je soupçonne que le gamin à la patte esquintée par le bout de verre qui a traversé sa chaussure mange, lui aussi, à la cantine.
Mais si voyons, vous savez bien, celui qui remplace le locataire de la « chaise des punis », celui qui est « bôôô » selon les dires mêmes de Merveille.
Puis, le week-end pascal est arrivé et là, Merveille a fait une autre expérience. Après avoir sans doute mûrement réfléchi, elle s’est dit qu’il fallait prendre soin de ses parents. Leur faire plaisir.  Probablement un avatar de l’égoïsme qui permet de survivre…
Cette mûre réflexion l’a conduite à penser que pour que ses parents se sentent bien il fallait les maintenir dans l’illusion que  le temps ne passait pas. Sans doute aussi parce que s’il ne passait pas pour eux, il ne passerait pas plus pour elle, ce qui lui garantirait une vie sereine à l’école maternelle.
Donc, quand Heure-Bleue a parlé du chocolatier, Merveille a dit « Chut ! Fais semblant Mamy ! C’est pour de faux ! »
C’est comme pour « la petite souris », Merveille n’y croit pas plus que ça mais joint la gentillesse à la rentabilité.
Merveille a découvert cette semaine le concept de jeunesse éternelle.
Je ne me demande même pas si c’est pour elle ou pour ses parents…