lundi, 21 janvier 2013
Vannes, clips et arpèges…
« Comment fais-tu pour te les rappeler toutes ? » me demandait Emilia-Celina au mois d’août.
Eh bien, d’abord parce qu’il y en eut peu –de marquantes, s’entend- et puis j’ai une assez bonne mémoire…
Vous connaissez mon aversion pour l’effort et par conséquent le sport.
Si je m’étais attaché à cet aspect sportif que je déteste, nul doute que j’aurais sombré dans les profondeurs du classement.
Moins de dix.
C’est peu.
C’est même très peu.
Compte tenu du « palmarès » revendiqué par certains, le nombre réduit de mes camarades de jeux de l’amour et du hasard vous a un petit air « enfant sage ».
Sûrement, ceux qui préfèrent Auchan à Dior me regarderont avec commisération.
Les pauvres…
Parmi les aspects enviables de cet état de fait, outre qu’on n’a pas la mémoire de ces choses « en cafouillon », on ne perd pas le goût de l’étude.
Ce qui arrive immanquablement quand on se cantonne à un bachotage forcené dont le but n’est que « la petite moyenne » bien connue des laborieux de la question de cours. Un « par cœur » sans cœur donc sans intérêt.
Donc je me les rappelle toutes.
Elles ne furent pas des « sujets ».
Elles furent mes « souveraines ».
Elles ne furent pas des « sujets d’étude ».
Elles furent mon « jury ».
Et ce ne fut pas facile tous les jours.
D’ailleurs, ça continue à n’être pas facile tous les jours…
J’ai encore et toujours un directeur de thèse.
Heure-Bleue prétend que j’abîme toutes mes affaires et que m’accorder du luxe, c’est donner des perles aux cochons.
Néanmoins, elle est là, non ?
Et en forme si j’en juge à ses réflexions.
Nous ne sommes plus de jeunes gens.
Mais, si nos fesses sont moins fermes et nos formes plus arrondies, nous avons toujours la dent dure et la langue pointue…
Et, ô délicieuse surprise renouvelée régulièrement, nous savons encore nous causer des fous rires.
Du coup je m’aperçois qu’il en va des souvenirs en la matière comme des bijouteries, les vitrines les plus chargées ne sont pas les plus belles.
Lectrices chéries, je ne vous ai donné qu’à en apercevoir…
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