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lundi, 15 septembre 2014

Le rat passe…

Ce matin, après en avoir entendu parler sur France Inter, je viens de lire l’article qui traite d’une des trouvailles de notre esclavagiste en chef, je veux parler du président du MEDEF.
Oui, celui-là même qui trouve, après avoir augmenté ses revenus de près de 30%, que les autres sont trop payés et que c’est pour ça que les entreprises ne sont pas « compétitives ».
Comme d’habitude, il remarque que nous –pas lui, bien sûr, à qui il reste apparemment beaucoup de temps pour pester- ne travaillons pas assez, entretenu dans ses croyances par la lecture d'un Figaro dont le boss ne s’est jamais remis de l’instauration des congés payés.
Notre patron du MEDEF national constate avec vigueur que nous avons trop de jours fériés.
C'est sans doute qu'éloigné des réalités qu’il est, comme il ne fait pas les courses, il ne s’est évidemment pas aperçu que les magasins sont ouverts « exceptionnellement, pour mieux nous servir », les jours de Pâques, de Toussaint, Noël et autres fêtes carillonnées ou non.
Il est scandalisé par l'entêtement de ces salauds de « partageux » à ne pas vouloir s'échiner à augmenter sa fortune le 1er mai.
En réalité il a dû vouloir acheter quelque chose un dimanche et être horrifié de découvrir le rideau de la boutique baissé, d’où son souhait de nous voir au boulot sept jours sur sept.
Il y a près de trente ans, constatant que le chômage était une plaie qui allait s'agrandissant, un rapport de l'OCDE remarquait en substance que si on n'était pas obligé de payer les employés, on pourrait embaucher tout le monde...
 

Les entreprises ayant aussi la mauvaise habitude de faire traîner les factures de matières premières, on peut en déduire que si on ne paie ni les matériaux ni le travail, les entreprises deviennent rentables.
J'allais gueuler que ce Gattaz n’avait même pas les c… de réclamer la légalisation de l’esclavage, dégonflé, va ! Quand j'ai réfléchi au fait qu'on doit nourrir et héberger un esclave et qu'il est bien possible que ça coûte plus que le payer une misère en le laissant se dépatouiller avec son gîte et son couvert...

Quelque chose me chiffonne quand même dans le raisonnement  bancal de ces rapaces. Il reste me semble-t-il un détail non résolu : Comment gagner de l’argent en vendant des produits finis à des gens sans argent ? Hmmm ? T'a pensé à ça, Pierrot ?
T'es pas comme ton père !
Yvon, lui, savait nettement mieux noyer le poisson.
Il avait réussi à faire avaler à l'Assemblée Nationale que la disparition de « l'autorisation administrative de licenciement » permettrait de créer 470.000 emplois.
Pas un député n'avait remarqué que ça ne changerait en rien le taux de chômage car c'est le nombre de jeunes gens arrivant sur le marché du travail chaque année
Toi, Pierrot, t'as trop les dents qui dépassent et ça se voit...