vendredi, 02 août 2019
Le moucheron.
Ce matin, j’ai remonté mon clavier qui, vous pouvez le constater de visu, fonctionne parfaitement.
Je peux donc vous proposer avec ce clavier comme neuf, le « devoir de Lakevio du Goût ».
Cette toile de Matteo Massagrande me rappelle quelque chose.
Mais à vous ? Qu’inspire-t-elle ?
Et si vous le disiez lundi ?
Mais pourquoi diable, vous demandez-vous, a-t-il donc remonté son clavier ?
Eh bien, hier juste à la fin du dîner, tandis qu’Heure-Bleue finissait son verre j’ai posé le mien devant mon écran.
Il m’arrive de faire ce genre de chose car j’ai une mémoire de piaf.
De piaf genre colibri évidemment.
J’ai débarrassé la table pendant que la lumière de mes jours regardait Télérama pour tenter d’y trouver quelque chose à regarder.
Elle a trouvé.
Un film franco-portugais qui se laisse regarder.
Plus exactement que j’aurais dû regarder avec un peu plus d’attention…
Oui lectrices chéries, j’aurais dû.
Au lieu de quoi, je contemplai la page blanche de mon écran vide à la recherche du sujet du « devoir de Lakevio du Goût ».
Un détail remuant attira mon attention.
Un minuscule moucheron avait le culot d’errer sur ma page blanche !
Du geste auguste du semeur, je balayai d’une main magistrale le moucheron.
Et mon verre… Dont le maigre contenu échappa à mon gosier avide pour arriver dans mon clavier.
Non ! Pas « sur mon clavier » mais bel et bien « dans mon clavier ».
Au lieu de regarder le film je démontai donc mon clavier sous les remarques ironiques d’Heure-Bleue, lavai à grande eau les touches et passai une partie du film dans la cuisine, le sèche-cheveu à la main.
Mais j’ai tout de même réussi à voir un grand bout de ce film.
Je vais donc pouvoir maintenant m’occuper de ce fichu « auto-devoir de Lakevio » que j’ai eu l’idée malencontreuse de vous proposer un jour où je réfléchissais encore moins que d’habitude…
08:39 | Commentaires (18)
jeudi, 01 août 2019
Lumière d'août...
Chères lectrices chéries,
Je vous écris de vive voix ce petit mot pour vous dire que les vacances se passent bien.
Ma monitrice est très gentille et des fois elle me fait des bisous.
Surtout quand le directeur de la colo ne regarde pas car il est très jaloux.
Lundi, avec d’autres petites filles, nous sommes allés à la plage.
Mais à Paris, pas à Tanger où seules les grandes filles sont envoyées.
Parfois aussi les petits garçons mais juste quand ils sont très mignons.
En revenant j’ai vu une jolie maison.
Dessus, exactement comme dans le livre « Les trois mousquetaires » il est écrit « Un pour tous, tous pour un ».
C’est juste à côté de l’Hôtel de Ville de Paris, rue du Renard.
C’est très beau comme maison pour un syndicat.
Surtout que d’habitude, j’entends toujours dire « Les syndicats c’est des trucs de pauvres ! »
Mais là c’est celui des épiciers.
Je vous l’écris parce que je trouve que l’épicerie à bien baissé.
Parce que j’ai vu le siège social d’une grosse épicerie, « Auchan » ça s’appelle.
Eh ben c’est beaucoup moins beau que le syndicat des épiciers d’avant.
C’est même moche.
Ma monitrice elle veut pas que je dise « moche », justement parce que c’est moche.
Moi je le dis quand même parce que c’est vrai.
Regardez les photos : Il n’y a pas photo !
On a fini par rendre les autres petites filles à leurs parents.
Les vraies vacances vont enfin commencer.
Je les passerai avec ma monitrice.
Ce sera chouette.
09:56 | Commentaires (5)