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mercredi, 31 juillet 2019

Un parfum de Poison...

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Vous savez quoi, lectrices chéries ?
P’tite Sœur à six ans aujourd’hui.
Je sais déjà que :
- Il lui faut un cadeau d’anniversaire toutes les deux heures, un peu comme les biberons quand elle était bébé.
- Elle ne veut pas aller à la « grande école ».
- Elle ne veut pas manger.
Sauf comme les piafs et Merveille, c'est-à-dire souvent.
D’ailleurs, après avoir tourné la tête devant un « œuf à la coque » pour l’une et le dîner pour l’autre, elles ont bouffé le pain du petit déjeuner au lit avant de dormir…
- Il lui faut tenir la main de papy sauf quand on traverse la rue.
Non qu’elle traverse les rues toute seule mais parce qu’elle ne me fait pas confiance.
Elle préfère donner la main à mamie qui est très prudente, elle, quand il s’agit de faire traverser l’avenue des Champs Elysées.
Il est vrai que j’entretiens avec les passages piétons et les feux de circulation, des relations assez décontractées.
Mais bon, je n’ai encore fait esquinter aucune de ces deux petites.
Subsiste une question tout de même : Où prennent-elles toute cette énergie alors qu’elle ne font que « pignocher » dans leur assiette ?
Je me pose la même question à propos des moineaux qui ne font que picorer et bougent tout le temps…
Dimanche, nous étions confiants, l’Ours les a amenées peu après midi.
Nous nous sommes contentés d’aller sur la Butte chercher du pain que nous n’avons pas trouvé et de leur offrir un « petit quatre heures » qui aurait sauvé le Yemen de la famine et m’a permis d’éclaircir le point délicat de la source d’énergie.
Lundi, nous les avons emmenées à « Paris Plage ».
Nous sommes revenus, les pieds usés jusqu’à la malléole, rétrécis de huit centimètres au bas mot.
Vous croyez qu’elles auraient opté pour le repos et les mots croisés ?
Non…
Hier nous les avons emmenées au Palais de la Découverte voir l’exposition « Poison »
Ça les a passionnées.
Au point que je me demande si elles n’ont quelques comptes à régler dans leur coin…
Elles dorment bien.
Quatre à six kilomètres de marche par jour, ça aide.
Enfin… Aujourd’hui « c’est la quille ! »
Nous les ramenons chez l’Ours et JJF.
Nous venons avec les cadeaux de tous les anniversaires du mois de juillet, le 23, le 26 et le 31, tous fêtés le jour de l’anniversaire de P’tite Soeur.
Pas de cuisine à faire, mon fils fait ça très bien.
Heure-Bleue va me surveiller pour m’éviter des excès.
Ce sera bien j’en suis sûr…

lundi, 29 juillet 2019

Voici des roses, Blanche...

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Je ne me rappelle pas exactement combien de fois je suis passé devant le « Moulin Rouge ».
Des dizaines de fois, sans doute plus…
Ça semble beaucoup mais si on songe au nombre d’années que l’on passe dans un « lycée de garçons » et que le chemin qui va de ce « lycée de garçons » à un autre lycée, un « lycée de jeunes filles » celui-là, des dizaines de fois ça ne fait pas tant que ça…
La place Blanche, je ne l’ai jamais vue vide.
Ni blanche…
Je l’ai même connue plus noire, de monde et d’immeubles, que de n’importe quelle autre couleur.
J’ai vue les ailes du moulin tourner, changer d’habits, de matériau mais jamais au grand jamais je n’ai vu les ailes du moulin protéger les amoureux…
Sur ce chemin qui me mène du square d’Anvers à la rue Caulaincourt, où je prenais parfois le 80 pour rentrer chez moi, j’ai parfois croisé des poètes, parfois aussi des inconnues mais je n’ai jamais composé de chanson.
J’espère en écrivant cette dernière phrase que, comme me l’avait reproché Mab, ça collera « La complainte de la Butte » dans la tête de quelqu’un pour la journée.
C’est ainsi, j’ai toujours préféré le bus au métro.
Je connaissais par cœur toutes les stations qui allaient du changement de « Barbès-Rochechouart » à la station « Place Clichy ».
Je me rappelle parfaitement les millions de marches qu’il me fallait gravir pour prendre un métro qui cessait aussitôt d’être « aérien » pour m’amener à « Anvers ».
J’aurais pu sortir directement à Barbès mais je savais aussi que je me serais arrêté trop longtemps devant la boutique qui vendait des magnétophones et des appareils qui me semblaient merveilleux.
Toutes ces choses m’auraient fait arriver en retard et valu quatre heures le jeudi suivant de huit heures à midi.
Alors j’ai préféré depuis une expérience malheureuse prendre le bus et marcher.
J’aimais flâner le long du boulevard, passer devant le « Trianon » qui était encore un cinéma, puis le long de la fête foraine quasi permanente et m’arrêter à Pigalle.
Je m’asseyais les fins d’après-midi de printemps sur la margelle de la fontaine.
J’y respirais encore plus souvent l’odeur le l’eau de la fontaine que les vapeurs d’essence, la circulation étant plus fluide qu’aujourd’hui.
Fluide… C’était plus un ruisselet qu’un fleuve, les voitures n’avaient pas encore envahi les rues et le stationnement était encore gratuit et facile…
Après quelques minutes à penser aux devoirs, mon cartable entre les jambes, je me levais et m’avançais vers la place de Clichy.
Puis je m’arrêtais de nouveau devant le « Moulin Rouge » pour regarder les ailes du moulin tourner lentement.
Je ne prêtais nulle attention aux « aboyeurs » qui, devant ce rideau de velours rouge qui masquait l’entrée d’un antre mystérieux et interdit aux moins de vingt-et-un ans,  promettaient aux passants des merveilles dont j’ignorais tout.
C’est étrange, je ressens encore cette impression qu’il faisait toujours beau et doux quand je passais par  là…
Je sais bien que l'hiver existait, pourtant...

samedi, 27 juillet 2019

Cake.

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Hier il a fait moins chaud.
Si si !
D’ailleurs la lumière de mes jours a opté pour un dîner, non pas chaud mais moins froid que la veille.
J’ai donc fait un cake au jambon et aux olives.
Mais moins gras que celui qui court les recettes du Web.
Non, lectrices chéries ! Ne mettez pas « 10 cl d’huile d’olive » dans cent-soixante grammes de farine.
Vous vous rendez compte ?
Dix centilitres d’huile d’olive, ça fait quatre-vingts grammes !
Soit le tiers du poids total du mélange !
Vous ajoutez trois ou quatre œufs, selon la taille des œufs, soit au mieux deux cents grammes dont vingt grammes de gras.
Puis  cent grammes de jambon coupé en dés, soit environ dix grammes de gras.
Dans la foulée vous mettez cent grammes d’olives que vous avez débitées en rondelles, soit quatorze grammes de gras…
Et enfin dix centilitres de lait entier –trois grammes six de gras-…
Vous n’oubliez évidemment pas le sachet de levure !
Vous mettez la farine, l’huile et les œufs dans un saladier, vous ajoutez le lait.
Vous battez le tout jusqu’à obtention dune pâte onctueuse et particulièrement appétissante.
Vous avez déjà envie de mettre le bout du doigt dans ce mini-lac doré pour goûter.
Vous prenez votre moule à cake et y laissez couler cette crème.
Nom de dieu je salive déjà !
Vous y semez en pluie les dés de jambon et les rondelles d’olive.
Vous touillez avec une cuiller en bois pour homogénéiser le tout et vous enfournez dans un four préchauffé à 180°C.
Au bout d’un quart d’heure, vous réduisez la température à 160°C et laissez cuire encore une demi-heure.
Oui, c’est plus moelleux comme ça (Merci Armelle).
Vous sortez du four, vous laissez tiédir jusqu’à l’heure du dîner.
Vous défendez chèrement votre « bout de gras ».
Puis, après vous être léché les doigts, vous vient soudain à l’esprit que vous avez mangé deux cents grammes de cake dont trente deux grammes de gras sans y penser.
Mais m… ! C’était tellement bon que hein…
Alors après avoir bu toute cette flotte dans la journée, vous vous empressez de clore ce dîner  sur un petit verre de vin.
D’ailleurs, ce matin il me semble bien avoir entendu la balance ricaner, la garce…
En fait, elle se foutait juste de nos craintes car il ne restait sur aucun de nous deux de traces kilogrammesques de ce délice.
En attendant, c’était super bon.

vendredi, 26 juillet 2019

Elle prend de la place, Blanche...

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John Salminen a un regard qui me plaît sur la place Blanche où je passe pour aller de chez moi à Anvers ou Barbès pour y boire un café ou rêvasser.
Et vous ?
Quel regard avez vous sur cette place ?
Je suis presque sûr que vous avez vu nombre de versions de « Moulin Rouge » ou « French Cancan » et que vous connaissez la chanson que ce dernier  film rendit célèbre…
Car il a fait rêver et inspiré beaucoup de gens dans le monde entier.
A lundi, donc…

jeudi, 25 juillet 2019

Fracture de la canicule...

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C’est quand j’ai entendu « Patrice… Tu dors ? » que j’ai pensé que c’était sérieux.
Il arrive que la lumière de mes jours me réveille la nuit mais rarement autrement que d’un « Minou ? Tu dors ? »
C’est généralement pour me faire part d’un souci ou d’une crainte souvent infondée.
Là, ce « Patrice… Tu dors ? » c’était autrement grave.
Heure-Bleue ne m’appelle Patrice que dans les cas graves, quand elle meurt ou pour m’engueuler.
Quand j’ai cassé un verre ou fait une tache sur la nappe ou pire, sur ma chemise…
Mais là c’était important.
En réalité, la femme de ma vie avait chaud, très chaud, trop chaud et ça l’empêchait de dormir.
Elle se voyait déjà, agonisant sur le drap, en aucun cas dessous.
J’aime bien voir la lumière de mes jours sur le drap, vêtue d’innocence.
Hélas, l’obscurité nocturne me masque un spectacle que j’aurais sûrement apprécié…
Elle avait donc trop chaud et craignait l’accident vasculaire qui l’enverrait regarder le gazon par-dessous.
À coup sûr, cette chaleur allait l’achever avant le matin.
Il y a toujours eu entre nous cette injustice de la nature.
Elle ne supporte pas les températures supérieures à 20°C et sourit dans la rue quand il fait moins de -10°C.
Je ne supporte pas les températures inférieures à 20°C et souris dans la rue quand il fait plus de +10°C.
Le matin est arrivé qui nous vit elle et moi encore vivants.
Somnolents, certes mais vivants.
Je me suis levé et me suis alors demandé ce qu’Heure-Bleue allait trouver aujourd’hui comme solution à la canicule qui la fait tomber sous le coup qui la tue.
Déjà, hier elle eut une de ces idées qui font que je m’accroche à elle, ébloui par ces trouvailles « estourbissantes » qui font son charme.
Une partie de son charme seulement, permettez moi de garder les autres par devers moi…
Qu’avait donc pensé Douce Moitié pendant qu’elle fondait tranquillement devant son clavier ?
Eh bien, accablée par la chaleur, elle envisagea de fouiner sur le Web à la recherche d’un endroit frais –autant dire climatisé-  où passer le reste de l’après-midi, la soirée et mieux : La nuit !
La température atteignait alors 41°C dans la rue.
Elle trouva sur un de ces sites qui, au mépris de la loi, pratiquent le « IP tracking » ce qui fait que chaque fois que vous regardez un prix, il augmente, un hôtel où le prix de la nuit lui paraissait raisonnable.
Las… Il apparut que cet « hôtel de classe situé près de la plaine Monceau » se trouvait en fait vers la porte de Clichy et avait, en trois « clics » pris cinquante €uros dans la vue.
Elle était prête à céder mais elle réfléchit deux minutes avant de se raviser.
Je pensais alors, ce dont je lui fis part ensuite, que c’était une mauvaise idée.
D’abord il fallait réserver, régler sur le Web les 150 à 180 € via Visa de la piaule.
Puis il fallait monter jusqu’à la place en plein cagnard –or 41°C à l’ombre mène rapidement à 55°C au soleil-.
Ensuite attendre dix minutes avant de monter dans un bus que quarante passagers ont transformé en « cuit-vapeur ».
Nous avons donc failli claquer une fortune pour finir aux urgences de Bichat avec un infarctus pour avoir tenté de se rafraîchir…
On a bien fait.
Pour l’instant elle dort, rafraîchie par le ventilateur tandis que je vous raconte nos bêtises…