samedi, 02 avril 2022
Ultracrépidarianisme.
Je pèle de froid !
Et comme toujours je suis surpris, jusqu’à ce que je me rappelle que je ne suis pas allé faire un tour sur FB, de ne pas avoir encore entendu ou lu un couillon affirmer doctement « Je vous l’avais bien dit que le réchauffement climatique était une connerie ! »
Je n’ai donc pas entendu un mot de ces nombreux couillons qui confondent « le climat » et « le temps qu’il fait ».
Alors j’ai écouté la radio, comme tous les matins.
J’y ai entendu un esprit qui comme tous les esprits un tant soit peu brillant, n’est pas écouté le moins du monde.
Alors, comme je connaissais ce monsieur, je l’ai écouté.
Hélas, comme il nous arrive à tous, il a enfoncé une porte ouverte : Nous sommes intarissables surtout sur ce dont nous ignorons tout…
Après ça, je me suis surtout rappelé que quand j’étais plus souple des genoux et vif de l’esprit, dès le printemps les piafs faisaient un bruit infernal !
Ça « cuicuitait » de partout et la moindre avancée de toit voyait s’installer des familles de moineaux voire d’hirondelles.
Alors que j’ai lu hier qu’il y a un déficit de 75% des oiseaux à Paris.
Ne restent apparemment aujourd'hui que les pies sur les réseaux sociaux.
Et évidemment les vautours et les rapaces qui nichent essentiellement dans les banques et l’immobilier.
Et n’oublions pas les pigeons que nous sommes et qui les nourrissent si bien...
Alors j’écoute Étienne Klein, qui n’est pas si petit qu’on pourrait croire -ouais, je sais...- et explique si bien les choses.
11:21 | Commentaires (13)
vendredi, 01 avril 2022
« Wielerterrorist »
Adrienne a parfaitement nommé cette population.
Dans mon esprit, le nom même de« wielerterrorist » la décrit d’un seul mot.
Non que j’aie quoi que ce soit contre le vélo, pas du tout !
J’ai même des souvenirs de balade en vélo délicieuses et instructives…
Je n’en dirais pas autant du cycliste.
Surtout le cycliste parisien.
Le cycliste parisien est une engeance particulière.
Tel Claude Brasseur dans « L’étudiante et monsieur Henri », il peste sans cesse, il engueule tout le monde.
Surtout moi…
Il me suffit d’être sur un trottoir de la place de Clichy, sur le terre-plein qui longe le boulevard de Clichy.
L’arrêt du 30 n’attend que moi qui dois monter dedans pour rejoindre la place Villiers.
Un coup de sonnette rageur me tire de ma rêverie et me fait sursauter.
Ce ne serait rien si le pédaleur névrotique n’agrémentait son coup de sonnette d’un « kesse tu fous sur la piste connard ! »
Le temps de regarder par terre, le mauvais coucheur est déjà loin.
Je traverse enfin, quand, juste avant que mon pied touche le trottoir « normal » devant l’arrêt du 30, soudain on hurle « ‘aaattention !!! Tu peux pas r’garder où qu’t’es connard ! »
Enfin arrivé, prêt à franchir les quelques mètres qui me séparent de l’arrêt, une série de « driing driiing » rageurs m’incite à m’arrêter net.
Passe devant moi un type en vélo, casqué, le visage fermé, ronchonnant en passant devant moi « connard ! »
Je m’assieds sur le banc, regarde autour de moi, histoire de ne pas déranger un acrobate en « skateboard » qui s’exercerait à sauter par-dessus le banc…
En l’espace de quelques dizaines de secondes, alors que le code de la route insiste lourdement sur l’aspect « priorité doit être donnée au piéton », je me suis fait traiter trois fois de « connard » par des malotrus.
J’étais prêt à sombrer dans la paranoïa, me demandant si par hasard je n’étais devenu la cible désignée de la gent pédaleuse quand soudain, le ciel s’éclaircit.
Un automobiliste venait de freiner brutalement pour éviter à un cycliste de vider les étriers.
Le cycliste, qui pensait que les feux rouges ne servaient qu’à arrêter « les autres », venait d’échapper à un sort funeste.
Il se retourna et hurla à l’automobiliste « connard ! »
Nous étions deux.
Je me sentis moins seul.
Le 30 arriva enfin…
09:53 | Commentaires (13)
119ème Devoir de Lakevio du Goût
07:45 | Commentaires (6)