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lundi, 08 juillet 2024

Le vain me saoule…

Il y a quelques jours, j’ai commandé les huit circuits intégrés que voici à une entreprise américaine de semi-conducteurs.
Le livre de poche est là pour vous donner une idée de l’échelle.

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Texas Instruments est une boîte que je connais depuis 1970, c’est celle qui inventa le circuit intégré en 1961.
Il m’arrive donc de lui acheter des circuits intégrés selon les bidouilles que j’entreprends.
Cette fois, j’ai commandé huit circuits intégrés que je compte utiliser pour faire un amplificateur.
J’ai reçu un courriel qui fait foi de ma commande et de son règlement.
J’y lis que l’usine qui me l’enverra est à Singapour.
Soit…
Chaque circuit mesure 20mm x 22mm x 4.5mm, soit moins de deux cm3
Me voici donc attendant moins de 16 cm3 de matériel et j’attends tout bêtement une pochette.
Aujourd’hui, à peine remis du sursis accordé in extremis à tous ceux qui Arabes, Juifs, Africains ou autres étrangers qui ont échappé de peu à l’éviction, je reçois un appel d’un jeune homme dont l’accent m'incite à penser qu’il vient d’Afrique.
J’apprends qu’il vient m’apporter un paquet envoyé par une boîte américaine.
Je suis alors moi aussi soulagé que ce jeune homme n’ait pas eu à rembarquer illico pour son pays d’origine.
Et c’est là, en lui ouvrant la porte que j’ai la surprise de ma vie !
Bon, le livreur est Noir mais je le savais.
Non, la surprise vient de la taille du colis qu’il me remet.
Un énorme carton qui peut contenir au bas mot une soixantaine de bouquins.
Et je ne vous parlerai pas d’un voyage Singapour-Paris pour des circuits sans aucun doute disponibles chez un distributeur européen voisin…
Deux photos valant mieux qu’un long discours, voici donc la preuve que les économies ne sont au goût du jour que pour les salaires et que la réduction du gaspillage lié aux emballage est en route pour les calendes grecques…
Non mais admirez un peu ce que j’ai reçu !

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Et dire qu’on les paie pour ça…

samedi, 06 juillet 2024

Ce matin les maths adorent…

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Ce matin, j’ai été réveillé en sursaut.
C’est rare et habituellement, c’est plutôt la lumière de mes jours qui s’en charge au milieu de la nuit…
Mais ce matin, c’est après avoir commencé notre petit déjeuner que la meilleure moitié de moi-même et votre serviteur avons sursauté.
La radio nous parlait de cinéma et de ce qui se passait dans certains films où l’image n’était pas nécessaire pour nous faire ressentir divers sentiments sans qu’il soit nécessaire de les montrer.
Nous écoutions donc calmement quand soudain, des décennies d’éducation ont volé en éclats.
Ce qu’on nous avait enseigné avec patience et parfois agacement, ce dont j’avais pu mille fois vérifier la pertinence venait d’être déchiré d’une voix douce.
Du ton docte qui sied à l’ignorant, l’intervenant assène sèchement à propos de l’entrelacs de sentiments exprimés cette merveille, cet oxymore qui donne à n’importe quel maître d’école l’envie de gifler celui qui le profère.
« Là… Des parallèles qui s’entrecroisent ! »
Oui, il nous dit ça !
Après avoir récupéré mon souffle, m’être assuré que la lumière de mes jours avait récupéré de sa surprise car c’est quand même un coup à s’étouffer avec une miette de brioche, j’ai vérifié à mon tour que mon café n’avait pas fini sur mon pantalon, j’ai dit « Quand même ! Ils pourraient prêter attention à ce qu’ils disent ! »
Puis je me suis souvenu qu’il n’y avait pas de raison pour qu’un chroniqueur probablement titulaire d’un « Bac L » ait en mémoire ce qu’on lui a enseigné au CM2 ou en 6ème vu ce qu’on voit quand on lit les accroches des journaux.
Bref, nous fumes sortis des brumes du sommeil par deux critiques de film.
Ça nous a réveillés et nous en avions besoin…