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mercredi, 08 octobre 2025

On vit une époque formidable.

Pourquoi diable, vous parlé-je de cette bande dessinée de feu Reiser ? 
Méfiantes comme je vous connais, vous vous dites « Il a encore une idée mal placée derrière la tête »
Eh bien non !
Vous vous êtes collées un doigt manucuré et probablement verni dans un œil certainement magnifique !
C’est tout bêtement une information entendue ce matin qui m’a mis en tête le titre de ma note.
J’entendis avec espoir parler d’une découverte majeure qui allait régler sans coup férir le problème du réchauffement climatique.
Ouaip ! L’INRAE  s’est penché sur le problème et un chercheur a eu une idée.
Il en est sorti une découverte majeure pour l’avenir de notre planète.
Un généticien de génie, intéressé par l’élevage, s’est dit qu’en réalité le problème n’était pas le fonctionnement du milliard et demi de moteurs thermiques qui font marcher notre monde mais le milliard de bovins qui nous nourrissent et surtout pètent.
On dirait bien que ces flatulences polluent plus que les camions, les avions, les bateaux et les chauffages d’habitation.
Fort de cette idée saugrenue, ce « chercheur » s’est lancé dans une manipulation génétique de l’ADN bovin et en a sorti une nouvelle espèce de vache impeccable.
Du moins le pense-t-il…
Cette vache sera plus petite et produira autant de lait qu’une « Prim’ Holstein » mais comme elle sera plus petite elle pètera moins et polluera donc moins.
On avait déjà eu l’idée étrange de suppléer à la disparition des abeilles par leur remplacement par de minuscules machines volantes pour polliniser à leur place.
L’idée de limiter l’utilisation des pesticides ne leur est pas venue alors que fabriquer des milliards de fausses bestioles leur est illico venue.
Là, l’idée de moins utiliser de bagnoles et de faire brouter de l’herbe aux bovins n’est pas plus venue à l'équipe du chercheur un poil cinglé.
J’attends avec impatience la réalisation de ce rêve d’investisseur l’arrivée généralisée de « l’IA » dans l’industrie qui permettra de se passer de ce personnel toujours trop cher.
L’idée de savoir comment vendre à une humanité désœuvrée et désargentée tout ce qui sera fabriqué ainsi ne semble pas leur être encore venue…
Même l’actionnaire le plus borné finira par se poser la question « Mais qui va me donner des sous si plus personne et, faute de revenus, n’achète ? »
Il finira bien par se dire, comme le pékin moyen « Mais comment faire pour vivre grassement ? Ciel ! Je vais devoir chasser et cueillir ! »
Et c'est là que la pensée la plus effrayante frappre l'investisseur «  Autant dire gagner moi même ma fortune ! »

mardi, 07 octobre 2025

La race des seniors...

Ouais… Je sais mais c’est lundi…

the_abby_red_fox.jpg

Hier après-midi nous sommes allés déjeuner à la « cantine » des Galeries Lafayette.
Comme chaque fois, les « penne » choisis se révèlent parfaitement cuites et Heure-Bleue les mange avec délices.
Je me suis quant à moi contenté d’un morceau de pizza qui, comme souvent est bon mais coûte plus d’énergie à le manger qu’il n’en apporte…
Les cafés bus, nous nous sommes levés et avons commencé à déambuler dans ce célèbre « Grand Magasin ».
Nous nous sommes arrêtés un moment, ma « folle des sacs à main » et moi devant le stand « Loewe » où elle aurait jeté volontiers son dévolu su un petit sac.
Hélas, dans cette affaire, c’est la banque qui nous aurait jetés, nous.
Alors nous avons continué et sommes arrivés, quelques étages plus bas devant quelque chose que j’aurais juré impossible il y a quelques années : Un stand de vêtements de « seconde main », vêtement affublés de l’appellation « vintage » !
J’ai regardé autour de moi et me suis aperçu qu’en réalité, ce qui était « vintage » c’était la clientèle…
Nous nous sommes arrêtés devant un présentoir de manteaux de fourrures diverses, admirés par une vieille dame à l’air un peu hautain et un regard plutôt dur.
Parmi l’objet de son admiration, un manteau de renard qui donnait envie de le caresser.
Je l’ai montré à Heure-Bleu, ravie par le toucher de cette fourrure qu’elle n’aurait portée pour rien au monde, horrifiée à l’idée d’étriper des animaux pour se vêtir.
L’air hautain de la dame et la joliesse du manteau m’ont remis en mémoire une réflexion qui me valut  la détestation de la comptable pendant des années.
J’ai donc pensé « Quand même, déshabiller de si jolies petites bêtes pour en habiller de si vilaines ! »
Hélas, je pensais avoir « pensé ».
Re hélas, j’avais « dit », et à haute voix..
Heure-Bleue m’a regardé et a été persuadée que j’avais dit ça exprès pour la méprisante mamie.
La méprisante mamie m’a itou regardé mais un peu méchamment m’a-t-il semblé.
À y réfléchir maintenant, je me demande si je ne l’avais pas fait exprès…