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lundi, 24 avril 2006

j'ai...

Reconnaissez que "j'ai" est quand même plus court que "je suis paresseux" et dit sensiblement la même chose...
Pour tout vous dire, ce petit séjour dans un milieu pourtant très hospitalier m'a éreinté...
Sentant poindre une inquiétude légitime chez mes innombrables fans, je me jette sur mon clavier avec le manque d’ardeur qui sied à celui que l’idée même de glander épuise…

samedi, 08 avril 2006

On nous a bien eu...

Il y a quelque temps, sur un autre blog, j'avais commis une note sur notre dette publique, j'y écrivais, entre autres, qu'il ne fallait pas se tracasser, que nos bambins ne verraient pas, dès leur naissance, leur berceau tapissé de papier bleu.
Du strict point de vue de la position des créanciers -nous- et du débiteur -l'Etat-, c'était tout à fait vrai.
Seulement voilà, en ces temps troublés de la priorité financière sur toute autre considération, il semblerait que nos chères têtes blondes aient à supporter un fardeau pour le moins curieux: Celui de rembourser à d'autres l'argent que l'Etat a emprunté à leurs parents.
Au hasard de mes lectures, j'ai en effet appris que la puissance tutélaire censée veiller sur l'intérêt général, le nôtre en l'occurrence, avait renfloué, fort mal, ses caisses en vendant quasiment la moitié (~500 milliards d' €) de sa dette à des investisseurs étrangers.
Nos élites, toujours partantes pour boucher le trou d'aujourd'hui en creusant un plus grand trou pour demain, parodiant Louis XV, "Après moi, le déluge !" sont en passe de réussir un exploit mirifique: Nos enfants et petits-enfants devront rembourser à des fonds de pension étrangers des sommes empruntées de force à notre génération !
Tant que ça restait chez nous, on pouvait se dire en ricanant que l'Etat nous demandait de rembourser l'argent qu'il nous avait emprunté, maintenant, nous devrons, d'une façon ou d'une autre, rendre à d'autres ce qu'on nous a emprunté...
Une lueur d'espoir (?) toutefois subsiste, grâce au CPE, CNE et autres cogitations douteuses de ces mêmes élites, nous serons insolvables...

mercredi, 05 avril 2006

Déshonorée mais pas conten-en-te...

Monsieur Dominique Galouzeau de Villepin, vous êtes sans aucun doute un homme pas plus stupide qu'un autre.
Les évènements montrent toutefois que vous l'êtes au moins autant.
Vous avez aujourd'hui 53 ans, et, bien que sorti de l'ENA il y a 26 ans, votre connaissance des détails de la langue française laisse encore à désirer.
En effet, bien que vous ayez commis quelques opuscules, certains à la gloire de Napoléon (je les pense plutôt à votre gloire, mais bon), d'autres de poésie plutôt médiocre -n'est pas Lautréamont qui veut et est Mallarmé qui peut- , il semble que ces travaux ne vous aient pas appris ce que sont les faux-amis et autres contresens dont foisonne notre belle langue.
Si j'en crois la presse, bien informée en matière de coups de pied en vache, vous auriez dit quelque chose du genre "La France a besoin qu'on la prenne, ça la démange dans le bassin".
O.Giesbert prétend même dans son oeuvrette "La tragédie du Président" que vous seriez allé jusqu'à dire "La France a l'air à la ramasse. Mais observez la de près. Elle a les jambes écartées. Elle attend qu'on la baise: ça fait trop longtemps que personne ne l'a honorée."
Outre le côté neuf-trois du langage, il ressort de vos propos que vous confondez "honorer la France" et "baiser les Français".
Ce n'est pas à l'honneur de l'enseignement que vous avez reçu, mais manifestement pas assimilé, à moins que vos cours n'aient été dispensés dans une salle de garde...