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mardi, 19 septembre 2006

Mourez, nous ferons le reste.

Je viens d'en lire une bien bonne dans Libé !
Vous vous souvenez sans doute qu'une fois mort, l'action publique s'éteint.
C'est un signe indubitable que, même s'il est croyant, le juge a peu d'illusions quant au succès des poursuites.
De même, malgré une confiance avérée dans la parole divine -au moins celle qui est ainsi affirmée par les livres sacrés- le premier représentant du trésor public venu, même bigot, préfèrera se payer sur l'héritage ou les revenus de la descendance plutôt qu'espérer faire casquer le défunt...
Pour en revenir à la lecture hilarante à l'origine de mon propos, il s'agit d'un projet de loi sur " la gestion des restes funéraires ". Il semblerait que les deux sénateurs à l'origine du projet de loi aient été choqués par la possible découverte d'urnes funéraires sur une décharge publique.
Je comprends leur émoi, néanmoins, le projet prévoyant de fliquer les cendres me remplit d'effroi.
Aurait-on trouvé enfin le moyen de tirer quelque chose de tangible d'un cadavre ? Jusqu'à présent, à part des résidus utilisables dans l'agriculture ou des souvenirs, on ne pouvait guère tirer grand'chose d'un corps. Seules les entreprises de pompes funèbres pouvaient en tirer profit, mais une seule fois...
Mais là, avec ce projet, je me dis que notre dernier sommeil ne sera pas de tout repos.
C'est peut-être à la lecture de cette ânerie de première grandeur que le candidat de la droite s'acharne encore plus que d'habitude à vouloir réduire comme peau de chagrin le nombre d'employés de la fonction publique. Il espère probablement échapper ainsi à l'abus de flicage dont il est l'initiateur.

Ainsi, si cette loi voit le jour, même incinérés, nos maigres phosphates devront être, soit entreposés dans un colombarium, soit voir le lieu de leur dispersion déclaré en mairie.

Ont-ils en vue une rentabilisation ultérieure de nos restes ?
Avec cette manie de vouloir prélever une taxe sur toutes les actions, ils sont capables d'avoir prévu, au cas où ils existeraient, d'équiper de portillons identiques à ceux du métro, les entrées du Paradis et de l'Enfer...

Commentaires

En voilà encore une bonne ! Se faire du soucis, pour savoir où mettre nos cendres. Je m'en fiche, pour moi, c'est Isère. A moins qu'ils interdisent de les "vendanger" n'importe où !

Écrit par : patriarch | mardi, 19 septembre 2006

On ne pourra même plus choisir où l'on souhaite voir ses cendres dispercées. n'importe quoi!

Écrit par : ange-etrange | mardi, 19 septembre 2006

Si tu laisses des instructions, on veillera sur toi...

Écrit par : heure-bleue | mardi, 19 septembre 2006

hhaan c'est trop gai ici, vraiment !
j'en viens à espérer le retour de monsieur Sylvestre sur ce blog, c'est carrément plus rigolo :-)

Écrit par : Lulu | mardi, 19 septembre 2006

Le 22 juillet, je dispersais les cendres de ma mère dans le jardin du souvenir et le vent s'est levé...On a tous bien rigolé. Poussière !

Écrit par : Bérangère | mercredi, 20 septembre 2006

Ohoh... Oui, depuis longtemps déjà, j'imaginais que St Pierre était un gros baraqué portant lunettes noires et cheveu ras, et qu'on ne devait pas pouvoir rentrer au Paradis si on avait des baskets...

Écrit par : Chimene | mercredi, 20 septembre 2006

Bon, alors adieu, puisque ça sera comme ça je vais aller mourir ailleurs moi!

Écrit par : onditque | mercredi, 20 septembre 2006

M'en fous des cendres. Moi je veux pourrir tranquillement !

Écrit par : schleuder | mercredi, 20 septembre 2006

euh faut mieux rester vivant!!!

Écrit par : scheherazade | mercredi, 20 septembre 2006

Telle que le dit l'histoire :
- Les cendres de mon mari...je sais où je les mettrai ! dans un sablier et là il faudra bien qu'il travaille !!!

Écrit par : Maky | jeudi, 21 septembre 2006

Telle que le dit l'histoire :

- les cendres de mon mari...je sais où je les mettrai ! Dans un sablier...et là il faudra bien qu'il travaille !

Écrit par : Maky | jeudi, 21 septembre 2006

Telle que le dit l'histoire :

- les cendres de mon mari...je sais où je les mettrai ! Dans un sablier...et là il faudra bien qu'il travaille !

Écrit par : Maky | jeudi, 21 septembre 2006

J'ai quelques difficultés à laisser un com ? Nouvel essai :
Donc, disais-je...
Telle que le dit l'histoire :
- Les cendres de mon mari...je sais ce que j'en ferai ! Je les mettrai dans un sablier...et là il faudra bien qu'il travaille !!!

Écrit par : Maky | jeudi, 21 septembre 2006

Moi, une fois partie, ils feront ce qu'ils veulent de mon corps, de mes cendres, je m'en fou, car mon âme sera ailleurs à bien rigoler avec soit des diablotins ou des anges. Cependant au Paradis, je ne sais pas si on rigole beaucoup, peut être un peu trop sérieux pour moi.

Écrit par : tajmahal | vendredi, 22 septembre 2006

"...ils sont capables d'avoir prévu, au cas où ils existeraient, d'équiper de portillons identiques à ceux du métro, les entrées du Paradis et de l'Enfer..."

Et même avant: péage à la porte du four, avec barrière, feux bicolores et une charmante employée vous souhaitant bon voyage.

Écrit par : lakata | samedi, 23 septembre 2006

et pour voir ses cendres dispersées au large, en mer, il y a aussi un flicage maritme?
' m' en fiche, après moi le déluge!" comme disait l'autre...

Écrit par : atanane | jeudi, 28 septembre 2006

Les commentaires sont fermés.