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mercredi, 31 janvier 2007

Mourons, mais pas de mort lente. Et surtout en bonne santé...

Je suis en train d'écouter dans mon poste qui cause de santé publique, l'inénarrable professeur Got .
Celui qui a commencé à nous ligoter aux sièges de nos voitures en 1973 pour notre sécurité.
Puis a ligoté nos enfants sur les sièges arrière en 1978, pour leur sécurité.
Puis de nouveau nous, en amenant le ballot de clopes à 5 €.
Comme ça ne le satisfaisait manifestement pas, que nous continuions de mourir sans vergogne, même ceux qui ne fumaient pas, il a trouvé un truc: On meurt à cause du tabac, même quand on ne fume pas, on meurt de l'alcool, même quand on ne boit pas exagérément. Bref, bien que s'apercevant avec stupeur que la vie est une maladie mortelle à 100% et frappe tous les êtres vivants, il n'en démord pas, le tabac est coupable.
Le gouvernement l'a enfin écouté et voté une loi qui rend le tabac hors la loi sauf dans la rue (jusqu'à quand ?) et chez soi (jusqu'à ce qu'une milice de locataires surveille les effluves qui sortent de votre appartement et vous désigne à la vindicte publique en cas de volute suspecte.. ).
Il atteint enfin le couronnement d'une carrière consacrée essentiellement à gâcher la vie de son prochain sous prétexte de préserver sa santé.
En fait, cet aimable imbécile ne s'aperçoit même pas qu'il est la dupe d'une société qui a décidé que les soins coûtaient trop cher, même aux compagnies d'assurance, et que si nous devions mourir en mauvaise santé, que ce soit au moins parce que nous sommes restés rentables jusqu'à un décès qu'on espère antérieur à l'âge de la retraite (mais pas pour tous, sinon il deviendrait délicat de continuer à prélever des cotisations pour des retraites qui ne seraient jamais versées.)
J'arrête là car mon oreille est attirée par la dette publique. Ce truc qui a un aspect assez curieux car, selon des explications qu'on croirait dictées par J.M.Sylvestre, elle serait essentiellement due aux sous versés aux pauvres.
Ca paraît curieux car si les pauvres touchaient tous ces sous, ils ne le seraient pas et puisqu'ils le sont toujours, deux explications gênantes se profilent: soit il y a beaucoup plus de pauvres qu'on veut nous le faire croire, soit ces sous ne sont pas versés aux pauvres, mais alors, à qui ?
Je n'ai pas de réponse, en tout cas pas de réponse satisfaisante à cette question angoissante.
Je vous laisse y réfléchir.
Ramassage des copies dans quatre heures...

Commentaires

je suis quand même contente pour les restaurants (enfin eux ce n'est pas tout de suite je crois) : ça me gênait beaucoup les fumeurs...

Écrit par : lili | mercredi, 31 janvier 2007

au fait, j'ai rendez-vous mi mars à Tenon.

Écrit par : lili | mercredi, 31 janvier 2007

Il y a une autre mesure qui est en suspend: les 100 premiers euros de remboursement en maladie ne seraient plus remboursés, ni pas la SS, ni par les mutuelles. Ce ne serait peut-être pas le cas pour ceux qui sont à 100% ou les maladies professionnelles,mais tout le reste ...oui. Elle est à l'étude, jusqu'après les élections. Ciao ! Soignes toi bien !

Écrit par : patriarch | mercredi, 31 janvier 2007

Bien sûr,ce serait les 100 premiers euros, en début d'année, et pas à chaque fois !

Écrit par : patriarch | mercredi, 31 janvier 2007

Tout se tient. La dette provient des sous qu'on donne aux pauvres qui, avec, achètent des clopes, du coup, ils sont malades et la sécu est en déficit...
En conclusion, ils sont riches des dépenses qu'on leur alloue...et ils ne le savent pas !
Nous emmerdent ces pauv '...

Écrit par : Maky | mercredi, 31 janvier 2007

disons qu'entre les pauvres, et ceux qui réussissent à vivre correctement, il y a de plus en plus de monde que M. Sylvestre appelerait sans doute la classe moyenne qui n'a plus les moyens n'ont plus de faire quoi que ce soit, et qui coûte donc également en soin, à force de ne pas prendre soin de soi... détail, mais gros détail dans le budget public à l'arrivée...
quant aux pauvres pauvres, ils n'ont rien compris, 'largent qu'on leur donne, c'est pas pour vivre, c'est pour éviter de coûter plus, et eux, ils font n'importe quoi avec : ils mangent, et même parfois, ils achètent des vêtements, voire des couches pour les bébés, si c'est pas permis ça, de dépenser l'argent public pour un tel luxe !!!

Écrit par : sagesse | jeudi, 01 février 2007

en même tyemps, on ferme des lits partout en psy, ici, c'est le service qui délivre les traitements de substitution (méthadone, subutex) qui est menacé, merde, je vais me fumer une bonne petite clope! on les aura!

Écrit par : passagère | jeudi, 01 février 2007

quelques lignes, tout en bas, dans mon journal local, noyé parmi les chiens écrasés : l'état devrait donc de l'argent à la sécu, de par les cadeaux mirifiques fait au patronat sur les "charges" sociales, et l'état ne le verserait pas? non, c'est impossible, on le saurait!
ta "chambre seul" le prix fort tu paieras
tes médocs à acheter tu te démerderas
la honte au front au toubib tu iras
par un chiard débile sur france inter la morale tu auras ("les antibiotiques, c pas autom....")
et ainsi de suite
le maximum tu débourseras, et le minimum on te soigneras
les nouveaux commandements!

Écrit par : tarmine | jeudi, 01 février 2007

"soit il y a beaucoup plus de pauvres qu'on veut nous le faire croire, soit ces sous ne sont pas versés aux pauvres, mais alors, à qui ?"

ça relève à la fois des deux je pense: il y a d'une part plus de pauvres qu'on ne veut nous le faire croire, et tous les sous ne sont pas versés aux plus plauvres. Ah qui ils sont versés? Bein à ceux qui auraient les moyens de payer...

Écrit par : Floreal | vendredi, 02 février 2007

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