mercredi, 17 octobre 2007
Un dimanche à la campagne.
Les dimanches à la campagne c'est très bien. Surtout quand ça tombe un mardi.
Savoir qu'on va passer la journée à se balader avec ses hôtes, à manger une cuisine préparée par d'autres et rentrer le soir en ne s'étant donné que la peine de s'être levé le matin alors que tous les autres sont en train de s'échiner à gagner vos retraites est un plaisir d'épicurien.
J'ai eu très peur lundi soir car, d'expérience, la campagne est un truc assez inquiétant, sans Louvre, sans immeubles où que se portent les regards.
De mauvaises langues comme Heure-Bleue vont jusqu'à prétendre que c'est plein de bêtes inconnues alors qu'en fait il n'y a guère qu'en été que c'est plein de bestioles qui ne songent qu'à nous pomper deux litres de sang par nuit, tandis que les dîners dans le jardin permettent à des papillons de nuit imprudents de se noyer dans votre assiette de soupe.
Le midi, en été, c'est mieux, les guêpes essaient de vous voler votre viande et à peine chassées cherchent à boire votre vin.
Bref, à peine sorti de Paris, l'aventure guette le promeneur inconscient. Dans Paris, il y a aussi des bêtes mais la diversité biologique est réduite. A part les puces et les poux dans les transports, parfois quelques zyvas, on ne risque pas grand'chose.
Tandis qu'à la campagne...
18:10 | Commentaires (12)
Commentaires
heureusement qu'il n'y a pas d'immeubles à la campagne, ni de métro ni le Louvre pour attirer une ribambelle de touriste en autocar...
Écrit par : Saperli | mercredi, 17 octobre 2007
Il y a, à la campagne, assez peu de bêtes qui demeurent inconnues. Quant à celles qui sont connues, elles disparaissent, les parisiens ayant la fâcheuse idée de les noyer dans leur soupe ou leur vin. Pour ce qui est de Paname, je croyais la ville lumière infestée de jeunes (ou pas) loups à la dent dure et pointue. Ça a dû changer… à moins qu’on ne les ai tous refoulés vers Neuilly
Écrit par : ralbol! | mercredi, 17 octobre 2007
Oh le cuistre ! "ya pas de Louvre"... Non mais qu'est-ce qu'il faut pas entendre des fois.
(sinon je me suis jamais fait autant embêter par les moustiques que cet automne à Paris. TOUTES les nuits ils viennent me bzibziter dans les oreilles : y peuvent pas plutôt aller me pomper le sang vers les orteils, ces cons ?)
Écrit par : Milky | mercredi, 17 octobre 2007
Tu ne vois ou ne veux pas nous parler des avantage de la campagne. Tu respires l'air pure, tu peux te soulager, là où tu veux, loin des regards de la foule, à part ceux des vaches ou des moutons. Saluer les pandores à chaque carrefour, et même avec le sourire. Et quand tu rentres chez toi, tu dis:" Merde, je suis vanné. Pire qu'après une journée de turbin!" Mais quelle nuit tu vas passer.......... Divine !
Écrit par : patriarch | mercredi, 17 octobre 2007
mais tu as presque risqué ta vie! tu es complétement fou!!!!
et toute cette herbe qui pousse partout, ça fait dégueulasse!
j'en frémis!!!!
Écrit par : tarmine | mercredi, 17 octobre 2007
NOus avons un aventurier du Paris perdu parmi nous et nous ne le savions pas.
Écrit par : mab | jeudi, 18 octobre 2007
Surtout que l'aventurier a même daigné se servir de ses jambes, sans râler, après le passage chez le pharmacien pour son sirop de bébé...
Écrit par : heure-bleue | jeudi, 18 octobre 2007
tu sais ce que disat Alphonse Allais, surement: qu'"il faudrait construire les villes à la campagne"......
Écrit par : passagère | jeudi, 18 octobre 2007
Bizarre, mais dans mon "dimanche à la campagne" je n'ai vu que de grosses bébêttes. Cela doit être dû à ma myoppie. D'ailleurs, je ne crains pas les petites.
Écrit par : tajmahal | jeudi, 18 octobre 2007
de la soupe ? En été ??
Écrit par : lili | jeudi, 18 octobre 2007
voilà. j'ai rattrapé mon retard...
Écrit par : lili | jeudi, 18 octobre 2007
Mystérieuse campagne !
Écrit par : Tietie007 | jeudi, 18 octobre 2007
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