Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 31 juillet 2008

Ecoeuré je suis...

Ecoeuré je suis...

Ce n'est pas la peine que le CIO et les chefs d'état aient honte.
On a honte pour eux...

Avoir accepté sans bouger un cil qu'un pays, si grand fût-il, piétine avec autant d'aisance ce pourquoi tant d'Européens et de Nord-Américains pioncent sous des croix blanches vous prend tout de suite un petit air Munichois.
Se coucher pour "vendre" à la Chine quelques avions ou quelques centrales nucléaires qui seront, si ça voit le jour, réalisés à plus de 80% en Chine (la "part locale" si importante dans les marchés internationaux) est un peu gênant, ça montre bien la différence entre le commerce et le mercantilisme, entre un homme d'état et un boutiquier..,
J'ai écrit "vendre" entre guillemets parce que tous ceux qui ont travaillé dans des multinationales savent bien que la Chine a l'habitude de signer des "commandes" impressionnantes devant un parterre de journailstes puis, au choix, les annuler quand la fièvre diplomatique est retombée, ou de jamais donner "l'ordre de marche", qui valide la commande. Combien d'entreprises ayant "vendu" à la Chine, ont sur leur bureau la "commande" et attendent encore l'ordre de marche ? (d'un autre côté c'est parfois heureux parce qu'ils sont déjà rétifs à l'achat, mais alors à payer...)
Pour arranger les choses, une nouvelle épreuve sportive, la première de ces JO vient d'être remportée haut la main par le CIO: Se jeter à plat ventre en avalant une couleuvre.
Je me fous des JO, ceux qui me connaissent savent mon enthousiasme modéré à l'dée de me fatiguer à pratiquer un sport quelconque, Mais, accepter de voir bafouer des accords dûment signés sans moufter me laisse rêveur. Mais, dit le CIO, on a "négocié" avec la Chine la censure de la presse. Ca en dit long sur l'idéal olympique selon le CIO.
Déjà que ce CIO s'est rendu célèbre pour sa corruption, sa concussion, ses scandales, ses nominations selon le "fait du Prince" et son opacité dans la gestion de son pactole (faut pas oublier que son budget de l'ordre de 5 milliards de $ sur 4 ans représente tout de même 150.000 $ de l'heure, y compris nuits, week-end et jours fériés au même tarif), il se sera cette fois couvert de honte en piétinant lui aussi les valeurs qu'il est censé défendre.
Quand on voit des gens se battre comme des chiens pour un regard mal interprété, bien que plutôt pacifique, je dois avouer que la pleutrerie, ou alors la vénalité, de nos gouvernants me fait un peu honte.
Plonger dans les même billevesées, accepter la censure au nom de "la sécurité" c'est vraiment nous prendre pour des billes.

C'est oublier un peu vite que c'est toujours avec la fameuse "sécurité" que les petits vieux craintifs on voté en masse pour Nicoléon, et aujourd'hui pleurent en regardant leur retraite.
Nous allons bientôt tous pleurer.
Pour finir sur une note optimiste, une citation de Churchill après les accords de Munich me semble bienvenue.
"Entre le déshonneur et la guerre, vous avez choisi le déshonneur, vous aurez le déshonneur et la guerre."

samedi, 26 juillet 2008

Rectificatif et simplification...

9a4bb2ebdfe1da872bbf976691cbdb84.jpg


A la demande générale de deux aimées et estimées blogueuses, je résumerai en une phrase la note précédente (qui semble n'avoir que modérément soulevé l'enthousiasme des foules)...

Avez vous remarqué que ce sont toujours trois personnes globalement de droite payées des fortunes par les gouvernants qui pensent que 1000 € par mois c'est trop pour six millions de gouvernés souvent de gauche et payés une misère ?

vendredi, 25 juillet 2008

CEO at France Inc

Je vous le confirme, un économiste n'est pas un scientifique qui dépiaute les arcanes de l'économie mais un homme affilié à un parti qui s'appelle l'économisme. En effet, l'économie n'est pas une science mais une opinion exprimée en termes compliqués, si c'était une science tout le monde serait d'accord sur ses lois et les résultats qui découlent de leur application.
Mauvais langue que je suis, je soupçonne même qu'un économiste de renom ne perçoit pas 8,71 €uros bruts de l'heure pour pondre un rapport.
Inutile donc de rêver et de croire qu'un rapport né après un an de réflexion dans la cervelle de trois "économistes de renom" a coûté la modique somme d'environ 12.000 € net par tête d'économiste de renom.
Il est même tout à fait probable que nos trois mousquetaires de la rentabilité, pour l'occasion conseillers auprès du Premier Ministre, se voient gratifiés de six à sept mille €uros mensuels nets au titre d'indemnités durement gagnées à la sueur du contribuable...
Tout ceci ne serait pas bien grave si ledit rapport, parmi de nombreux conseils ne contenait celui-ci:
"Les auteurs suggèrent qu’une politique efficace d’amélioration des bas revenus et
de réduction de la pauvreté devrait s’appuyer sur des mesures fiscales et des
prestations sociales ciblées plutôt que sur un salaire minimum élevé et uniforme."


Le smicard appréciera sans doute de voir son aumône qualifiée de "salaire minimum élevé " quant au contribuable, il adorera l'idée qu'il financera lui-même le complément de salaire qu'une entreprise ladre verse avec réticence et parcimonieusement. Surtout que l'entreprise, déjà exonérée de charges, se débrouille très bien pour échapper à l'impôt grâce à la "comptabilité créative" (ce truc qui, dans les années soixante a envoyé plus d'un patron sur la paille humide des cachots)...

Ce merveilleux rapport duquel il ressort que l'emploi ne poserait aucun problème si on s'abstenait de payer les employés et que le pays tournerait mieux si ses habitants étaient tous riches et rentiers est issu (non, non, pas d'un cerveau malade ou déconnecté ddu vrai monde) mais du Conseil d'Analyse Economique et est lisible

mercredi, 23 juillet 2008

Grave méprise, Heure-Bleue...

Chère Heure-Bleue, ton post me pousse à en écrire un pour remettre les pendules à l'heure bleue.
Très chère Heure_bleue, tu n'as décidément rien compris !
Très très chère Heure-Bleue ton amour pour la Merveille t'égare.
Je m'en vais de ce pas expliquer à l'Ours de quoi il retourne réellement !
Donc, écoute bien, fils:
Les enfants, contrairement à une croyance largement répandue, ne sont pas le résultat tangible de l'amour. Ce sont:
- Des réserves de cellules quand on en a déjà un malade, prévoir le matos de maintenance, quoique dispendieux, est toujours utile.
- Des petites choses gênantes qu'il faut amener à l'âge adulte pour assurer nos vieux jours.

Bref, ce sont des gouffres à pognon qu'il n'est pas aisé de rentabiliser.

Grâce à une approche enfin pragmatique de l'éducation, des mauvaises langues sans connaisssances de l'économie diront "l'élevage", on aborde enfin sainement le problème de sa descendance.
Il n'est pas question que ces petites bêtes s'amusent dans leur âge tendre.
Ils doivent, pour être rentables à l'âge adulte, se frotter très tôt à la compétition.
Inutile, donc, qu'ils puissent perdre du temps à rêvasser, jouer ou pire encore, s'ennuyer.
Il faut absolument qu'ils se sortent de l'esprit cet adage idiot: "Il faut travailler pour vivre."

Ils n'ont rien compris !!! Désormais, quoiqu'en pensent les observateurs d'un chômage endémique, il faut vivre pour travailler !!!

D'où l'importance de commencer petit.
- Dès la maternelle, ne pas parler de jouer avec des petites camarades d'origine étrangère, parler plutôt d'un lourd travail sur soi dans le but d'accepter l'autre dans son entièreté culturelle, voire d'oeuvrer à son intégration dans le groupe autochtone.
- Ne pas parler de repos du mercredi. Envisager son remplissage avec des devoirs, et s'il reste du temps, l'occuper à des tâches rebutantes (range ta chambre !).
- Ne jamais parler de jeux, mettre plutôt l'accent sur les "activités d'éveil", autrement exaltantes.
- Leur répéter à chaque instant "tes parents se saignent aux quatre veines pour te donner un bagage solide" (éviter tout de même d'ajouter mezzo voce "j'espère qu'on en récoltera les fruits, avec ce que ça coûte).
- Quand les moyens le permettent, éviter absolument l'école publique, fabrique de futurs chômeurs. Lui préférer l'école privée genre "boîte à bac" pour nourrissons, qui va pratiquer une sorte d'élevage en batterie, efficace pour le remplissage. Bon l'enfant y sera probablement malheureux, mais il faut savoir sacrifier. (surtout les autres).
Après une enfance comme ça, vous pouvez être sûre d'une chose, le petit croira enfin en Dieu.
Evidemment ce ne sera pas une question de Foi. Pluôt d'espoir: Il aura hâte d'accéder au paradis. Où il pourra enfin se reposer...

mardi, 22 juillet 2008

le temps X se couvre...

d61dd08711959f6074fa9cb375b118a0.jpg
Nicoléon a retrouvé deux potes, les frères Bogdanoff. Comme ils sont presque sans boulot, enfin sans boulot grassement payé à raconter des bêtises, il va les recycler dans sa télé perso à lui la sienne de l'année prochaine.
Donc, pas la peine de vous précipiter pour acheter des écrans plats, on a déjà la certitude de programmes plats.
Il y a déjà cinq ans -je viens de rechercher les infos- nos génies sans bouillir nous avaient affirmé, tenez vous bien, que dans les dix ans, à défaut des automobilistes, les voitures seraient intelligentes !"...
Ils m'avaient alors collé la peur de ma vie. Ils venaient de me faire passer l'envie de traverser la rue.
Depuis plus de vingt ans, je les voyais se planter, avec une régularité confondante, sur ce que serait devenu notre monde dans les dix années suivantes.
Ils avaient alors sauté par dessus des limites qu'on croyait infranchissables !
Oui ! Vous avez bien lu ! Nos charrettes seront plus fûtées que nous ! Elles éviteront (sauf bug de soft, toujours à craindre) le piéton imprudent qui aurait osé traverser dans un passage clouté ! (la fonction "éviter un piéton traversant hors des passages cloutés" n'est pas prévue dans le logiciel de la bagnole de base)
Un doute m'étreint: Puis-je faire confiance à des "futurologues" qui, ayant émis une thèse dont les milieux scientifiques, pourtant peu enclins à la franche rigolade, se tiennent encore les côtes ?
Puis-je croire un instant ces deux lascars, plus solides dans la gestion de leur carrière que dans leur argumentation, lorsqu'ils m'affirment que je pourrais sans risque m'engager sur un passage clouté sans regarder à droite et à gauche ?
Igor et Grichka Bogdanoff , ces deux zozotériques à qui l'on prête un QI hors du commun, m'expliquèrent avec le plus grand sérieux que je ne risquerai plus rien dans dix ans !
Serait-ce parce qu'il auront atteint l'âge de la retraite ? Ou alors ils auront traversé la rue avant les fameux dix ans...
Eh bien non ! Nous risquons gros ! Ils reviendront d'ici quelques mois sévir sur nos lucarnes à billevesées...