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dimanche, 29 juin 2008

Et dire qu'on les paie pour ça...

En revenant (non, pas de Nantes, la digue, la digue...) mais de la gare, je descends à Gambetta, là où la mairie du XXème est sise et utilise sa façade pour nous montrer comment qu'elle s'occupe bien de ses administrés.
Et là, je tombe en arrêt, voire presque dans les pommes à la lecture de l'immense calicot en faveur de l'Ecole Publique.

Admirez moi ça:

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On y lit " " Quand on ferme une école, on ouvre une prison. " Victor Hugo "

Ca va à l'école jusqu'à plus d'âge et c'est même pas foutu de citer correctement Victor Hugo, celui qui, justement a tant fait pour l'Ecole Publique et qui a dit " Quand on ouvre une école, on ferme une prison. ", à la Chambre des Députés (qui n'était pas encore Assemblée Nationale, encore une modif de grande portée...).
S'il n'y avait pas tant d'exemples d'excellence, on pourrait se demander si l'école publique mérite tous les lauriers qu'on lui tresse, car son enseignement semble aussi volatil que les promesses électorales.

mardi, 24 juin 2008

Milky, au boulot, c'est ton tour !

Milky, cette em...pêcheuse de bloguer en rond, à propos de ma note précédente, (P... !!! C'est la mine ce blog...) me pose une question fondée:
"Alors, qu'est-ce qu'on FAIT ?"
Ce qu'on fait aujourd'hui, je ne sais pas, mais les prochaines élections sont dans moins de quatre ans, donc il est temps d'y penser ...
Déjà, quand on est dans l'opposition on s'occupe de ceux qu'on est censé défendre au lieu de se battre entre soi, on s'arrange pour faire valoir ses idées, pas pour monter que son petit camarade en a, mais mauvaises...
Ensuite, quand on est électeur, on évite de voter contre ses intérêts avec enthousiasme. Surtout quand le candidat est déjà réputé pour avoir une longue carrière politique faite de trahisons et de coups de couteau dans le dos. Et puis on l'écoute un peu attentivement, ce candidat, pour ne pas se laisser avoir au baratin de camelot dont il est coutumier.
Ca aurait peut-être évité de constater moins de deux ans plus tard que deux tiers des Français ressentaient une intense sensation de cocufiage.
Ca aurait peut-être évité, qu'à part les xénophobes et racistes habituels, ne continuent à faire confiance à notre énervé que les quelques pour cent de l'électorat qui eux, sont nettement gagnants dans cette Bérézina sociale.

Ne pleurons pas sur le lait renversé et invitons fermement l'opposition et les syndicats à faire autre chose que se chamailler pour avoir une parcelle de pouvoir, en fait, à faire leur travail.
Après tout, les syndicats sont payés, par les cotisants et le monde du travail, ils sont même subventionnés, et parfois par l'UIMM, (qui a dit "achetés" ? ) pour défendre les intérêts des salariés, pas ceux du secrétaire général et des petits patrons de section syndicale.
Les députés de l'opposition d'aujourd'hui, censément de gauche, feraient bien aussi de se préoccuper de ceux qui comptent sur eux, et les financent via les impôts (ben oui, l'indemnité parlementaire, elle sort d'où ?) et financent leurs partis via la presse et (encore) l'impôt (eh oui, le financement de la vie politique et le remboursement des frais de campagne, c'est qui ? encore nous...)
Donc, il faut impérativement rappeler à ces braves gens, qu'au lieu de se prendre pour le sel de la terre, de nous regarder de haut quand on les croise dans une manifestation, qu'ils devraient nous cirer les pompes.
Et nous, nous devrions le leur faire savoir, au lieu de penser que c'est à nous de le faire.
Tous devraient se rappeler le célèbre "Qui t'a fait roi ?" d'un vassal d'Hugues Capet qui lui disait "Qui t'a fait comte ?"
Donc, moi qui ne suis plus d'âge à courir devant la maréchaussée, je suis malgré tout prêt à manifester (malgré une promesse d'il y a 28 ans, attentat de la rue Copernic).
Mais n'oubliez pas jeunes gens, que si vous voulez continuer à jouir de ce pour quoi vos arrière-grands-parents, vos grands-parents et vos parents se sont battus comme des chiffonniers, il va falloir vous y coller.
Tous ces tucs auxquels vous ne prêtez pas attention, habitués que vous êtes à en user.
La Sécurité Sociale qui vous a si bien soignés quand vous étiez petits et maintenant.
Les Allocations Familiales qui ont si bien aidé nos parents à atteindre la fin du mois.
La Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse, qui à permis à vos arrière-grands-parents de ne pas mourir de faim alors qu'ils n'y avait pas de cotisations à leur époque.
L'Education Nationale, qui vous a éduqués et instruits, même si vos parents n'avaient pas de thune et vous a permis d'être ce que vous êtes devenus.
Bref, tous ces trucs-là, si vous ne voulez pas les voir disparaître insidieusement sous des prétextes bidons, il va vous falloir les défendre efficacement.
Sinon, vous allez devoir vivre comme des mineurs du XIXème siècle en vous esbaudissant devant les carosses de vos nouveaux maîtres...

Chronique d'une mort annoncée.

7080c381f56b0819bc314c6d62d32534.jpgA la demande de Patriarch, je vous fais bénéficier de mon extraordinaire perspicacité, c'est un peu long mais faut être sérieux, il en va tout de même du bien être des actionnaires: Les comptes de l'Assistance Publique font ressortir un détail délicat: l'hôpital public est à la bourre de 350 millions d'€uros.
Heureusement qu'un groupe d'hospitalisation privée représentant 16% de l'hospitalisation en France est là pour nous donner le bon exemple avec 420 millions d'€uros à distribuer à ses actionnaires ! Non mais !
D'ailleurs, à la lumière de cet exemple particulièrement brillant, "on" nous fait savoir qu'il est fortement question de limiter nettement la prise en charge de maladies qui non seulment sont longues mais en plus nous coûtent la peau des couilles.
Ne nous apesantissons pas sur le fait que les 420 millions d'€uros de notre bon élève privé sortent des caisses de la Sécurité Sociale, ce serait faire preuve de mauvais esprit.
Ajoutons y une pointe de mesquinerie en remarquant finement que les médecins qui y travaillent ont fait leurs études dans nos CHU grâce à nos impôts...

Allons, réjouissons-nous plutôt de l'augmentation de la note qui sera présentée aux malades dits "de longue durée". Ces andouilles n'avaient qu'à ne pas attraper de cancer, de diabète, d'hypertension ou autre sclérose en plaque (c'est sûrement leur faute d'ailleurs).
Les mesures préconisées par "on" ne manqueront pas d'effets collatéraux bénéfiques: Quelle proportion des mutuelles acceptera de prendre en charge les deux tiers de l'addition réclamée pour une chimiothérapie ? Et les traitements à vie de l'hypertension ou du diabète ? Hein ?
D'autant qu'une part de plus en plus conséquente de ces mutuelles n'est que l'émanation masquée de compagnies d'assurances dont le but n'est pas d'assurer notre santé mais leurs revenu.
Il est donc probable que nombre de ces malades seront condamnés à mort.
Ce qui aura un avantage non négligeable pour notre économie, toute entière vouée à ceux qui n'ont besoin de rien:
Ca réglera d'un seul coup le problème épineux des retraites, en effet, tous ces bancals auront eu l'élégance de mourir bien avant de toucher leur (pourtant maigre) retraite, voire avant l'âge bientôt canonique requis pour y faire valoir ses droits.
Imaginons un instant ce rêve d'assureur ! Des gens qui cotisent (beaucoup) pour être (peu et mal) soignés, (très peu) remboursés, voire expulsés de leur compagnie dès que le risque de les voir développer une pathologie longue et chère se profile.
Imaginons cette merveilleuse compagnie (dont on aura pris soin d'être actionnaire) couplée à un fonds de retraite par capitalisation (dont on aura pris soin aussi d'être actionnaire) , exemptée miraculeusement de servir des pensions pour cause de décès du cotisant et dont les cotisations resteraient acquises au fonds de pension !
Comme, selon le Conseil Economique et Social, l'hôpital public assure les deux tiers des soins en France et perd de l'argent, tandis que l'hôpital privé assre le tiers des soins et gagne des sous, il est évident qu'il faut privatiser tout l'hôpital !
Mias si, allons, vous savez bien...
C'est comme la dernière année de vie, celle qui coûte autant que toutes celles d'avant.
Comme le dernier wagon, celui qui fait dérailler le train...
Il suffit de supprimer le dernier wagon...
C'est-y pas une approche humaiste et sociale de la civilisation, ça ?

vendredi, 13 juin 2008

Je hais les portables !

778ef8b2dde1f314ab58b9d9f808fc4b.jpgJe hais les portables, qu'ils soient ordinateurs ou téléphones.
J'aime bien les ordinateurs de bureaux avec de grands écrans et qui font leur boulot d'ordinateur.
Je n'aime pas ces jouets dont l'utilisation, quand elle dépasse un quart d'heure, vous colle des crampes dans toute la moitié supèrieure du corps et vous fait saigner les yeux si vous avez plus de cinquante ans.
Je n'aime pas ces claviers réduits, ces claviers qui, pour faire certains caractères, ne vous laissent d'autre choix que risquer la fracture de plusieurs doigts pour cause de contorsion excessive de la main.
Je n'aime pas ces écrans trop petits, qui me forcent selon l'usage, à me déplacer dans une image sans jamais pouvoir en avoir une vue à la fois globale et détaillée.
Je n'aime pas ces ersatz de "souris", qui réduisent encore la surface d'un clavier déjà atteint de nanisme, ersatz qui ont de plus la fâcheuse habitude de fermer ou ouvrir des fenêtres de façon aussi hâtive qu'intempestive. Il va bientôt falloir passer par le conservatoire et y acquérir un premier prix de violon pour les utiliser à coup sûr.
(Inutile de vous dire que si j'avais un premier prix de violon ce ne serait pas pour l'utiliser avec un ordinateur...)
Bref, ces mignons jouets terriblement chers compte tenu de leur utilité réelle me semblent avoir pour unique avantage de permettre aux uns de jouer à "Freecell" dans le train et aux autres de faire croire à leur voisin de RER qu'ils travaillent pendant leur temps de transport (frimeurs ! va...).
En fait, n'importe quelle clef USB le remplace avantageusement, ça coûte 15 € et ça sert de porte-clef, il suffit d'avoir un ordinateur de bureau partout où l'on va. Pour le prix d'un ordinateur portable tout juste décent on peut avoir trois ordinateurs de bureau autrement performants...

Quant aux téléphones portables, je ne désire vraiment qu'une chose: Qu'il soit possible de téléphoner.
Bjarne Soustrup, concepteur du "C++", célèbre langage de programmation, écrivit d'ailleurs "I have always wished for my computer to be as easy to use as my telephone; my wish has come true because I no longer figure out how to use my telephone."
(pour les non rosbifophones, ça veut dire, en substance "J'ai toujours rêvé que mon ordinateur soit aussi facile à utiliser que mon téléphone; mon souhait a été exaucé, je ne sais plus comment me servir de mon téléphone." )
On ne peut qu'être d'accord avec lui. D'autant que le téléphone portable a été doté, depuis, d'un grand nombre de possibilités -je n'ose parler d'améliorations-, toutes plus inéressantes et utiles les unes que les autres.
Je n'insisterai pas sur l'avancée majeure qui permet de faire partager en direct la baffe ou le coup de boule administré à son institutrice, pas plus que sur la possibilité d'emmerder tout un wagon de métro avec la mélopée accompagnant un texte d'un intérêt très relatif.
Pas plus que sur la possibilté d'informer ses compagnons de voyage, dans un bus bondé, du contenu de son cabas.
Ni, bien sûr, de l'inévitable " t'es où ? ".
En revanche, ces petits engins terriblement bruyants deviennent immanquablement muets quand on en a réellement besoin. Quant à joindre quelqu'un, n'y songeons pas, soit c'est occupé, soit le portable du destinataire est éteint.

mercredi, 11 juin 2008

Non, Lucien. Tu n'auras pas ma...

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Revenons sur une affaire qui cause plus d'agitation dans les tribunaux que dans les chambres.

Je ne sais pas exactement à quoi sert la virginité.

Parmi tout le fatras d'âneries qui concerne la chose il est question d'honneur ! C'est une chose assez surprenante qu'envelopper l'honneur d'une famille ou d'un homme dans un sous-vêtement, mais bon... Il était évident, avant de se préoccuper d'honneur, qu'on eût dû se préoccuper de stupidité.
Qu'en des temps où le pouvoir était héréditaire, la sûreté de l'ascendance fût une donnée importante (pour ceux qui détenaient le pouvoir, évidemment, sinon le droit de cuissage n'était pas fait pour les chiens), cela se conçoit.
Qu'en période de disette médicale et d'épidémie de "maladie d'amour", la virginité ne souligne plus la qualité de capsule de sûreté de l'hymen que la pureté supposée de la promise, soit.
Après quelques expériences malheureuses et à l'audition de tas de vantardises sur le sujet, il me vient à l'esprit une raison beaucoup plus sérieuse de s'attacher à la virginité.
Une raison qui explique un attachement à la chose proportionnel au mépris dans lequel maintiennent les femmes certains bigots en mal de piété mal placée (ça en dit long sur ce à quoi ils pensent en priant... Hypocrites, va !).
Ayant, comme beaucoup, la maladresse atténuée au moins par la tendresse, je comprends l'intérêt accordé à l'hymen par les plus brutaux, persuadés qu'ils sont qu'être équipé d'un pénis leur donne tous les droits.

Je pense avoir trouvé à quoi sert la virginité chez le bigot aussi hypocrite que susceptible:
A mon avis, très humble avis, ça sert surtout à éviter les comparaisons peu flatteuses...