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mercredi, 23 septembre 2009

Un coup barre ? Marx et ça repart…

Selon Les Echos. , le patron des députés UMP, Jean-François Copé, annonce « avoir obtenu l’accord de Bercy pour fiscaliser, à compter de 2010, les indemnités journalières versées par la Sécu aux salariés victimes d’accidents du travail ».
C'est faire bon marché du fait qu'une indemnité n'est pas un salaire mais une indemnité et qu'à ce titre le droit fiscal l'exempte de taxes ou d'impôt (pour une fois que le droit fiscal est un droit et non un devoir, on ne va pas bouder...).
A ce compte, j'imagine le tollé si le législateur, à commencer par Mr Copé,, qui dispose largement de ce droit était soumis à la taxe par lui proposée ...

 

Ce genre de tentative est hélas régulier.
Depuis que le désormais célèbre « bouclier fiscal » coûte un œil aux finances publiques  –de l’ordre d’une fois et demie le déficit de la Sécu par an– il est de bon ton d’essayer de récupérer ces sous dans les poches de ceux qui en ont le moins, dont l’état physique les empêche de jeter des pavés sur les CRS et dont les moyens ne leur permettent pas de payer des lobbies pour préserver leurs intérêts. 

On peut donc, malgré les remous engendrés par ces tentatives, penser que ceux qui promeuvent ce genre de hold-up réussiront une fois de plus à opérer des retenues sur les maigres indemnités de ceux qui ont le moins de façon à éviter à ceux qui ont le plus ces ponctions désagréables dont on nous explique qu’elles sont injustes, poussent à l’évasion fiscale et à l’émigration de nos fortunes nationales.

 

Je me pose néanmoins une question : Si les bénéficiaires des indemnités sont peu susceptibles d’émigration, faute de moyens, quel est l’intérêt de l’état à faciliter chez lui, pour les plus fortunés, une évasion fiscale qu’il combat à l’étranger ?
C’est Gribouille, ce truc…

A moins que, comme d’habitude, la « piste d’économies budgétaires » ne consiste à taxer les plus pauvres pour éviter de froisser les plus riches…
Colbert n’est pas mort, qui disait « il vaut mieux taxer les pauvres, ils sont bien plus nombreux .» 

Je paraphraserai quant à moi Talleyrand. Le boiteux disait « je suis économe de mon mépris, il y a tant de nécessiteux… ».
Il devait connaître messieurs Copé et consorts…

Commentaires

Bercy donnera toujours son accord quand il y aura des sous à faire rentrer !! Je pense qu'il va nous falloir leurs demander de penser à regarder déjà chez eux, députés, sénateurs, ministres et même, président, les "évasions" de leurs rémunérations et aussi avantages en nature !!

Bonne journée chez vous

Écrit par : patriarch | mercredi, 23 septembre 2009

Tous des connards et le Colbert alors là je savais pas!!!! remarque c'est sur qu'on est plus nombreux et ça va aller en augmentant...suis dégoûtée!!! et toi t'es pas malade j'espère...? ça tousse partout sur la blogosphère...on dirait qu'elle arrive la H1N1...
bisous.

Écrit par : madame x | mercredi, 23 septembre 2009

Et qui disait de Talleyrand "C'est de la merde en bas de soie ?"...

Écrit par : heure-bleue | mercredi, 23 septembre 2009

Je crois que c'est Napoléon (le vrai, pas l'autre...) qui a dit ça.
Mais je ne sais pas de qui il parlait.
Pas sur que ce soit de Talleyrand.
(peut-être Fouché ?)

Écrit par : le-gout-des-autres | mercredi, 23 septembre 2009

Est-ce que c'est Colbert qui a dit ça ?
Je croyais que c'était Cailleaux.
Ceci dit le taux de l'impôt sur le revenu, à sa création par le susdit, n'était que de 2%

Écrit par : clodoweg | vendredi, 25 septembre 2009

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