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mardi, 29 mai 2012

Les « coaches » nous poussent à cavaler.

J’adore la mode du « coaching ».
J’écoutais, il y a trois ou quatre jours, de toutes mes oreilles, ma radio qui me cause de « coaching ».
J’écoute avec attention l’argumentation de l’invité qui s’échine à nous expliquer qu’il sert à autre chose qu’à nous piquer beaucoup de sous pour nous resservir les quelques conseils de bon sens que notre mère nous a déjà donnés.
Ce nouveau commerce absolument génial tente de nous faire croire qu’il y a des recettes infaillibles pour devenir un « winner ».
Le bon « coach » va nous enseigner, telle madame Soleil, la « bonne méthode » pour apprendre à jouer à coup sûr au Loto.
Expert dans l’art de gâcher les meilleures perspectives, je me rappelle toutefois que Madame Soleil avait tout prévu sauf le contrôle fiscal qui la mit sur la paille…
Je me demande donc comment ce type ose prétendre qu’on peut devenir un «winner » en l’écoutant.
Il me raconte grosso modo ce que ma mère m’a servi mille fois.
Du coup je me demande comment mes parents ont pu gâcher ainsi ma vocation de fils de riches…
Il va nous dire comment gérer votre temps de façon efficace et rentable.
Evidemment, il ne vous dira pas que c’est efficace et rentable surtout pour lui…
Il se trouve même des « coaches » qui prétendent qu’il vous faut procéder fissa, via leur entremise bien sûr, à l’évaluation de votre futur écolier, celui qui, en juin, quittera l’école maternelle.
Comment ce petit garçon doit apprendre incessamment qu’il lui faut absolument piétiner ses copains pour arriver dans la vie.
Déjà, il y a foison de ces « consultants » (quand le niveau social s’élève, on n’a plus un « coach », on a un « consultant »).
Parmi les plus frappants, les pas encore trentenaires qui se chargent de vous expliquer comment élever votre enfant dès la maternelle me surprennent le plus.
Ils sont néanmoins les plus faciles à faire taire.
J’aime leur silence quand, en matière de références, on a l’outrecuidance de leur demander « combien d’enfants avez-vous amenés à l’âge adulte ?».
Leur air con fait plaisir à voir…
(J’ai fait ça une fois dans un square, en plus ils n’ont pas d’humour…)
D’après ces gens, il faut évidemment que la maîtresse de maison sache comment mener sa famille et sa maison comme une entreprise.
Surtout ne pas s’en occuper ! La gérer !
Ils n’osent pas encore nous le dire, mais je les entends penser de chez moi « la gérer pour qu’enfin le chez-soi soit rentable ! ».
Heureusement pour l’habitant du foyer, quel qu’il soit, l’affaire DSK à calmé pour quelque temps chez le « coach » l’idée de rentabiliser le foyer.
Sinon, ils nous conseillaient tout de go d’envoyer la mère passer ses soirées dans les allées du Bois de Boulogne !
Voire de louer nos gamins pour des soirées peu avouables.
Il n’est toujours pas arrivé au cerveau du « coach » que si les entreprises gagnent de l’argent, c’est d’abord parce que les foyers le dépensent…
Et que si tout le monde gagne de l’argent et que personne ne le dépense, il va y avoir un grave problème de coincement économique sous peu.
Je vois bien une façon de ne pas claquer inutilement de l’argent qui pourrait être mis astucieusement à profit par les ménages.
Pour en assurer le mieux être par exemple.
Virer les « coaches » me semble être une méthode efficace et rentable qui ne nécessite pas autre chose que deux sous de jugeote…
Et si vous avez tendance à vous arracher les cheveux à la première difficulté ménagère, appelez votre mère.
Elle vous saoulera probablement, mais au moins elle ne vous fera pas payer…

Commentaires

J'ai eu, un jour, une conversation avec un coach.
Ton article est criant de vérité !

Écrit par : clodoweg | mardi, 29 mai 2012

Je me souviens que le "petiot" voulait une France à 80% de propriétaires et espérait que la France suivrait l'exemple de l'Espagne, qu'il nous citait en exemple....


heureusement que les français sont moins cons qu'il le pensait, sinon, nous aurions beaucoup de logements.... vides et plus de gens à la rue......

Belle journée à vous deux

Écrit par : patriarch | mardi, 29 mai 2012

Moi je rêverais que tout se fasse à ma place , pas besoin de coach mais de serviteurs !!

Écrit par : Brigitte | mardi, 29 mai 2012

Coach pour gogos, un bon job c'est sûr

Écrit par : mab | mercredi, 30 mai 2012

Pour ma part je crois profondément au coatching. J'avais quelques difficultés dans le domaine intime de mon couple, j'ai donc fait appel à un coatch. Après ma'avoir observé faire l'amouir à mon épouse, il m'a demandé de me lever et m'a montré comment je deavais faire. Depuis il est resté chez chez moi et de mon côté j'ai pris une coatchette, rue St Denis à Paris et pour un tarif très raisonnable elle me donne des leçons 2x par semaine...

Écrit par : Jeanmi | mercredi, 30 mai 2012

Tu as une vocation toute trouvée : coach pour virer ses coachs

Écrit par : lakevio | jeudi, 31 mai 2012

Parce que tout le monde a besoin d'un coach: "l’affaire DSK à calmé"... ;-)

Écrit par : muse | samedi, 02 juin 2012

Les commentaires sont fermés.