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mercredi, 30 mai 2012

Des lys de Capoue…

Là je vais pouvoir enfin m'endormir dans le calme trompeur de la victoire, tel Hannibal ayant collé une rouste aux Romains et profiter de la senteur des lys qui embaument les pièces de la maison.

Vous rappelez-vous, il y a peu, cette superbe pancarte rouge qui recommandait d’attendre les jours et heures ouvrables pour agir en cas d’extrême urgence ?

 

urgence_relative.JPG

 

« On » m’a dit qu’il n’y avait pas de panneau digne d’un malade sorti du casting de « Le Christ s’est arrêté à Eboli » (non, n’y voyez pas un rapport avec le récent séisme à la Mirandola, je n’ai pas écrit « Le Christ s’est arrêté à éboulis »), avertissant dès l’entrée du Monop’ par l’étage supérieur qu’on risquait les foudres du tribunal si un pot de moutarde nous glissait des mains.
J’y suis retourné, pensant que, passé l’un des quatre accès décrits par « On », seule une aberration de l’esprit maladivement gauchiste de votre serviteur avait pu transformer l’entrée « mode » du Monop’ en propagande mussolinienne.

Eh bien non.
Notre malade de la supériorité de l’huissier sur le quidam, notre siphonné de « la Révolution Nationale », promoteur (peut-être) involontaire de la francisque, a bel et bien réussi à convaincre le syndic qu’il était indispensable de menacer l’imprudent acheteur d’une paire de chaussettes …

Contrairement à ce que prétend Heure-Bleue, je supporte très bien d’avoir tort.

Mais quand j’ai tort…

Sinon, la preuve que je n’ai pas forcément tort est là…

Le cadre:

 

entrée_du_Monop.JPG

Le détail, pour ceux qui ne sont plus myopes mais passé du stade casse-c... à celui de presbyte:

 

pancarte_Monop.JPG

 

 

Franchement, est-ce qu'un texte comme ça est sérieux ?
Surtout si on n'a pas un manteau de cuir sur le dos et un béret de la Milice sur la tête.
Je me demande s'il n'y a pas sur cette esplanade un repli du continuum espace-temps coincé au début des années quarante...
Du coup, je me suis demandé ce que risquait l’imprudent qui échappait une bouteille de lait, ou pire, de vin, en sortant avec ses achats.
J'a expliqué à Heure-Bleue que par les temps qui courent, elle n'avait pas besoin d'un cache-col mais plutôt d'un cache-nez. On ne sait jamais...
Bon, on pourrait sans doute demander l’indulgence du jury pour peu que le rédacteur, manifestement humaniste, du texte affiché soit absent.
Mais, si le rédacteur était membre du jury,  je ne parierais pas ma chemise sur l’indulgence d’un type dont je ne suis pas bien sûr que son doberman n’ait pas pris possession de son maigre cerveau…
je vous l’ai dit : « A chien méchant, maître con »…


Commentaires

Ce panneau est un syndrome à lui tout seul.

Écrit par : clodoweg | jeudi, 31 mai 2012

Un gars imbu de sa fonction... Ils ne sont pas si rares qu'on ne le pense !!!

belle journée; Amicalement

Écrit par : patriarch | jeudi, 31 mai 2012

Un gars imbu de sa fonction... Ils ne sont pas si rares qu'on ne le pense !!!

belle journée; Amicalement

Écrit par : patriarch | jeudi, 31 mai 2012

Petit chefaillon ne deviendra pas grand j'espère!

Écrit par : mab | jeudi, 31 mai 2012

Je ne comprends strictement rien à ton texte.

Je sais, je sais, je comprendrai tout à la re lecture mais quand même...

Écrit par : Clair | jeudi, 31 mai 2012

Ben dis donc , ce panneau fait peur !

Écrit par : Brigitte | jeudi, 31 mai 2012

ca veut dire que les clients doivent rentrer par la grande porte et en ressortir pour partir sans errer autour du magasin ?????? ....... mais qui aurait envie de monter toutes ses marches ???????????? bon les gamins n"ont plus qu'à aller faire du skate ailleurs avec leurs canettes de coca !!!!!

Écrit par : maevina | jeudi, 31 mai 2012

Et encore tu habites dans le 9-2. A la Grande Borne il y aurait carrément les sacs de sable et la mitrailleuse en batterie.

Écrit par : Catherine | vendredi, 01 juin 2012

Incroyable ! J'ai dû relire trois fois pour ne rien omettre de la longue liste d'interdictions, menaces et autres réglementations plus ou moins avérées d'ailleurs...
Ce genre de panneau me donne l'envie d'aller le taguer, le tordre, le peinturlurer, l'enrubanner, le rayer, le surcharger, à défaut de le f..... en l'air !!! A deux ou trois, nuitamment, ça mériterait de prendre des isques, non ?
Merci de patarger ces saines colères...

Écrit par : mia- | vendredi, 01 juin 2012

Moi à leur place j'aurais miné le terrain. Les plages de Normandie l'étaient bien entre 1940 et 1944. Les touristes ne s'y promenaient pas.

Écrit par : Jeanmi | dimanche, 03 juin 2012

Ben alors qu'est ce qui se passe chez vous? plus rien chez heure Bleue et idem ici, j'espère que tout va bien.

Écrit par : mialjo | mardi, 12 juin 2012

et comment veux tu que je l'appelle? je ne dis rien de mal pour l'instant c'est clean, en plus j'ai mis une photo et j'explique les endroits....je vais quand même pas l'appeler la Samaritaine? grrrrrrrrrrr si le BHV m'interpelle je verrais bien, mais je ne pense pas ça fait de la pub gratos!

Écrit par : mialjo | mercredi, 13 juin 2012

et comment veux tu que je l'appelle? je ne dis rien de mal pour l'instant c'est clean, en plus j'ai mis une photo et j'explique les endroits....je vais quand même pas l'appeler la Samaritaine? grrrrrrrrrrr si le BHV m'interpelle je verrais bien, mais je ne pense pas ça fait de la pub gratos!

Écrit par : mialjo | mercredi, 13 juin 2012

Bon tu reviens ou pas?

Écrit par : mab | jeudi, 14 juin 2012

Comme Clair, j'ai relu pour être sûre que rien ne m'échapperait de ce galimatia d'interdictions !
Pourvu que je ne rencontre pas en enfer, celui qui a pondu ça...
Gwen

Écrit par : Gwen | mercredi, 01 août 2012

Les commentaires sont fermés.