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mercredi, 25 juillet 2012

Retour vers le présent...

Déçu une fois de plus par le « je m’en-foutisme » qui semble régner en maître dans certains bureaux des services publics,  je me suis vu d’abord contraint d’appeler l’organisme en question, puis à lui envoyer une lettre.

Si je deviens célèbre dans les mois qui viennent,  ce poulet rejoindra ceux envoyés par Pierre Desproges.
Si je reste confortablement installé dans un anonymat protecteur, cette lettre rejoindra au pire une accueillante corbeille.
Je connais l’administration, sa maladie de l’archivage la conduit inévitablement à garder ce qui est bon pour la corbeille et à mettre à la corbeille ce qui est nécessaire à la bonne marche du service.
Donc, si tout se passe comme prévu, l’inutile l’emportant haut la main, ma lettre rejoindra le classeur, que je suppose énorme, des lettres qui recensent les multiples preuves de l’incurie, de l’incompétence, du laisser-aller et parfois, j’en suis sûr, la flemme de certains qui donnent raison à un sketch de Coluche.

   

Le-Goût-Des-Autres

Ile de France

 

N°SS :            Et puis quoi encore ?

Né le :            Pfiouuu… Il y a quelque temps

 

 

Mesdames, Messieurs

 

Veuillez trouver ci-joint un RIB qui, cette fois-ci j’espère, permettra de créditer le bon compte courant du montant des virements que vous émettez.

 

C’est la quatrième fois que je vous envoie ce RIB, depuis le mois d’octobre en effet, la banque à laquelle j’avais souscrit un compte ne prend plus de clientèle particulière.
Et donc, depuis octobre, vous avez reçu au moins trois RIB de la banque qui nous a accueillis, mon épouse et moi.

Vous nous envoyez obligeamment une lettre nous disant que « notre banque », qui n’existe plus en tant que telle, a refusé le virement qui vous avez émis.
Nous vous avons alors envoyé un RIB de notre nouvelle banque, et, de temps à autre, vous envoyez un virement à l’ancienne banque…


Donc, au lieu de me proposer, à chaque fois que je vous appelle, d’inonder ma messagerie de conseils de prévention en matière de santé, je ne saurais trop vous conseiller de consacrer ces sommes à la qualité des logiciels que vous utilisez et à creuser un peu plus les implications des procédures que vous appliquez…
Il y a plus d’un an, notre changement d’adresse a conduit immédiatement à l’invalidation de ma carte Vitale.
Il m’a fallu attendre près de quatre mois pour en avoir une autre.
Quand, quatorze mois après mon déménagement, la Sécurité Sociale s’est enfin avisée que mon épouse avait elle aussi déménagé, suivant, selon les recommandations du maire qui nous unit, son  époux, donc moi, sa carte Vitale a été immédiatement invalidée, c’était le 25 mai 2012.
Aujourd’hui, 25 juillet 2012, le formulaire nécessaire à l’obtention de la nouvelle carte n’est toujours pas parvenu à trouver notre boîte aux lettres.
J’ai donc appelé le 3xxx, où les quatre à cinq minutes d’attente m’ont été facturées à raison de six centimes d’€uros la minute, alors que la loi stipule assez fermement de ne pas facturer les temps d’attente.
Quand j’ai enfin eu une interlocutrice, cette dernière m’a avisé que « suite à de nouvelles procédures, on ne donne de renseignement qu’à l’assuré en personne ».
Sans envisager la façon dont vous vous en sortiriez avec un assuré dont l’épouse est muette, je me demande simplement ce qui se passe quand l’assuré objet de l’appel est cloué au fond de son lit ou à l’hôpital…
Ou pire encore, s’appelle Heure-Bleue, que j’ai vue à l’œuvre.
Situations courantes que le cabinet de conseil, probablement privé auquel la CNAM a fait appel, n’a manifestement pas envisagées, malgré les sommes exorbitantes –je les connais- qu’il vous a facturées…

 

Je n’ai pas osé mettre la suite que voilà.

Je sais qu’il faut éviter de froisser l’administration si on veut avoir quelque chance d’être entendu et surtout écouté.
Je profite donc du profond sommeil dans lequel vous semblez plongés en cette période de congés pour vous donner mon opinion sur la qualité de votre absence de travail.

 

Espérant, Mesdames, Messieurs, que mes salutations empressées ne vous réveilleront pas en sursaut.

 

Le-Goût-Des-Autres.

 

Ça n'avancera pas la carte Vitale d'Heure-Bleue ni le bon atterrissage sur notre compte des virements mais ça m'a amusé...

Commentaires

j'ai dû envoyer quatre ou cinq courrier pour faire admettre que je n'étais pas allée à une consultation dans un hôpital dont on me réclamait le prix. Ca a duré des mois.

Écrit par : liliplume | mercredi, 25 juillet 2012

ah! qu(il est bon de vider son coeur, même si on sait pertinament que celà ne servira à rien!!!

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 25 juillet 2012

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