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mercredi, 05 décembre 2012

« The Mab attitude »...

Mab et moi avons des avis divergents sur énormément de sujets.
Ça va de l’existence des fantômes à l’aptitude à la survie quand on est en couple.
Nous avons donc l’habitude de n’être pas d’accord sur presque tout mais de nous apprécier.
Enfin j’espère.
A la réflexion, je n’en suis pas sûr du tout…
Elle cache toujours son jeu. Elle appelle ça « de la discrétion ».
Je détesterais jouer au poker avec Mab.
Mais ce matin, ma matutinale visite chez Mab vient de me causer un choc.
Au début je la pensais simplement désabusée à considérer la marche du monde.
Puis j’ai senti chez elle cet état bizarre, dit « entre deux », cet état où l’on erre quand quelque chose ne va pas.
Mais qui arrive aussi quand on est saisi par l’impatience de l’attente.
Mais qu’a donc écrit Mab pour me plonger dans des réflexions aussi vaines qu’indiscrètes quant à sa psyché ?

Ça :
« je n’ai pas plus tendance à considérer le verre à moitié plein plus qu’à moitié vide, il est, un point c’est tout. »


Ça n’a l’air de rien, ou de pas grand-chose mais en y regardant de plus près c’est très éclairant sur le cheminement de la pensée mabesque au cours des années.
Cette phrase ma rappelé quelque chose que j’ai lu il y a bien longtemps.
Isaac Asimov avait prêté à R.Daneel une réflexion qui disait en substance « L’univers n’a pas de but, il existe, c’est tout ».
Pour ceux qui ne sont pas familiers de la saga « Les Robots » et « Les trois lois de la robotique », R.Daneel est un robot humain, si humain qu’il finira par être désigné pour être le représentant d’une humanité enfin apaisée étendue sur de nombreuses galaxies.  
Ce qui m’amène à lancer cet avertissement solennel à cette amie que je lis depuis des années.
Cette amie si sérieuse et si plantée sur son quant-à-soi qu’il est quasiment impossible de savoir si elle a un rhume ou la peste bubonique quand elle tousse discrètement.
Je prétends même que, le sort l’en préserve, si elle se tranche un doigt avec son sécateur, elle arrivera, l’air dégagé et ensanglantée jusqu’aux genoux, à la pharmacie en disant « je crois que je me suis retourné un ongle »…  

Mab ! Fais attention ! Tu es en train de piétiner avec cette réflexion des décennies d’éducation !
Je te sens aller vers la pente glissante de l'athéisme.

Demain tu vas dire la même chose de l'Univers et paf ! Exit dieu.
Ne restera que le tire-bouchon...

Et tu verras, Mab, que le tire-bouchon est bien utile, lui...
Sauf peut-être au moment de rendre l’âme, moment où l’utilité du tire-bouchon n’est pas flagrante et ou celle d’un dieu peut remonter le moral de l’âme inquiète.

Commentaires

En parlant de tire-bouchon le mien a disparu de la maison début octobre, j'ai renoncé à le chercher, il a été remplacé par un autre moins bien d'après Maky, une sombre histoire de technique d'extraction...
Je m'explique :
Il y a le tire bouchon du type hélice qui, s'il est performant quant à la progression perforante a l'énorme désavantage de détruire le bouchon et causer de fâcheux dégâts qui vont jusqu'à souiller le divin breuvage.
A l'inverse, le tire bouchon de forme de "tore" enveloppe la matière au moment de la progression et ne provoque aucune déchirure du liège...
On peut ainsi réutiliser le bouchon et l'entailler pour la bouteille de vinaigre, qu'elle soit à moitié pleine ou à moitié vide...

Ainsi parlait Mab...

Écrit par : mab | mercredi, 05 décembre 2012

et, bien!! au moins, elle ne va pas chercher midi à 14 heures! Les choses sont ce qu'elles sont! un point c'est tout!

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 05 décembre 2012

Je connais ta comparaison du tire-bouchon... Je conseillerai aux âmes inquiètes de l'utiliser encore une fois afin de boire un bon verre de vin avant la dernière heure. Il me semble qu'un dieu, même s'il doit être accueillant aux recrues du dernier souffle apprécierait davantage les âmes joyeuses !

Écrit par : lakevio | mercredi, 05 décembre 2012

Ici, nous avons plus d'un tire-bouchon, nous sommes prudents et prévoyants.
J'aime bien l'idée d'arriver devant mon créateur avec un verre dans le nez, l'histoire d'avoir l'âme joyeuse.

Écrit par : Berthoise | mercredi, 05 décembre 2012

St Pierre, parait-il, fait souffler l'arrivant , non dans un "ballon" mais dans son pif, et selon le cru et l'année, il place les arrivants. Le plus près de Dieu, ceux qui aiment le gros rouge, celui qui tache....

bonne journée à vous deux. Amicalement

Écrit par : patriarch | jeudi, 06 décembre 2012

Les commentaires sont fermés.