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jeudi, 27 décembre 2012

Camarades ! On vous spolie ! On vous ment !

..En attendant la manifestation du 13 mai, celle qui, hélas, allait préparer celle du mois de juin qui verrait le retour en force de « la droite réactionnaire avide de revanche et prête à écraser l’ouvrier » je persiste malgré tout à travailler.
Les connaissances nécessaires ne se trouvant pas sous les sabots d’un cheval et encore moins sous les roues d’un car de police, il faut bien ingurgiter malgré tout le contenu des « poly »…
Mais, malgré quelques absences pour cause de travail, je participe tout de même activement à la construction d’un pays enfin délivré des pesanteurs bourgeoises moralisantes.
J’apprends pour l’occasion que « le bourgeois n’est pas un type seulement qui a les moyens d’aller au théâtre mais un vieux réac’ qui n’y va pas parce qu’il ne peut pas y aller en pantoufles ».
Oui lectrices chéries, j’apprends déjà ce que je risque de devenir en persistant dans ma quête d’un métier intéressant mais à l’inconvénient majeur, aux yeux du révolté romantique que je suis, d’être rentable.
Pour être honnête, assez peu porté sur les travaux manuels, épuisants et peu gratifiants, mais avec la chance d’être musclé de la langue il ne me reste guère que la fac pour apprendre à faire quelque chose de ma vie…
Surtout quand on sait que, sauf pour les caresses et les travaux très minutieux, votre scribe adoré est plutôt équipé de deux mains gauches…
Malgré tout, ce mois de mai fait beaucoup pour développer d’autres muscles chez votre admirateur inconditionnel. Je veux parler des mollets...
Comme je vous en ai déjà fait part il y a quelques mois, ces braves gens en uniforme nous assurent ce mois-ci un entraînement à la course quasi quotidien et, en échange, reçoivent quelques cailloux qui leur donnent du cœur à l’ouvrage.
Je vous avais aussi fait part d’une observation intéressante quant à l’équilibre des forces en présence.
Mais peut-on parler d’équilibre tant il est nettement en défaveur de l’intellectuel ? 
Il y était finement remarqué itou que l'étudiant court nettement moins vite que le CRS qui garde son souffle pour courir sus au gauchiste plutôt qu’à le gaspiller à ergoter sur les mérites comparés de Trotski et Staline.
Il y a peu, ces CRS avaient bien tenté une incursion dans le domaine de la réflexion. Ils étaient entrés à la Sorbonne, « pour nous protéger » mais en sortirent hélas, aussi peu affutés en rhétorique qu'ils y étaient entrés.
En revanche ils avaient acquis une dextérité certaine dans le maniement du bâton dans les couloirs encombrés.
Le seul langage pratiqué par les CRS, avec l’aisance que donne l’expérience, est celui dit « langage de la matraque ».
Le problème est qu’ils vont jusqu’à prétendre que le seul langage que la jeunesse comprenne est justement ce  « langage de la matraque » qu'ils manient si bien.
Ça me permet de constater que les tentatives de la jeunesse pour éduquer les générations précédentes sont souvent décevantes et vouées à l'échec.

Je me demande si on ne finit pas CRS parce qu'on est un mauvais élève...

Commentaires

Tu me rassures quant à l'avenir des petits, je n'ai pas de mauvais élèves pour le moment quoique...Eugénie.
les parents ont rendez-vous avec la directrice à la rentrée pour un comportement très limite.

Écrit par : mab | jeudi, 27 décembre 2012

on quand même pas!!! les CRS ils ont ça dans le sang la matraque!!!lol...mes dernières manif pour le CPE m'en on rappelé l'existance...surtout en fin de parcours...
Toi tu étais aux premières loges...tu racontes bien le Goût...bonne journée, ici vent 100 à l'heure, rafales de pluie et soleil...quel méchouiiiiiiiii....

Écrit par : mialjo | jeudi, 27 décembre 2012

Il fallait faire comme eux, prendre des manche de pioche, pas de pelle c'est moins facile à manier... et être casqué comme nous l'étions au travail....

Bonne soirée le Goût

Écrit par : patriarch | jeudi, 27 décembre 2012

Bah, si c'était l'élite de la Nation qui s'engageait dans les forces de police, ça se saurait.

Écrit par : clodoweg | jeudi, 27 décembre 2012

Voyons, Patriarch, imagine nous, gras comme des filets de vinaigre, adroits comme des manchots, en train de nous battre avec des CRS...

Écrit par : le-gout-des-autres | jeudi, 27 décembre 2012

Sans dec', tu crois qu'on peut devenir CRS par vocation ?

Écrit par : berthoise | jeudi, 27 décembre 2012

Tu racontes bien! C'est vrai!! Dis donc!ça chauffait ! Tu courrais vite ????

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 27 décembre 2012

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