vendredi, 06 janvier 2012
Les ans foirés...
On vient de perdre cinq ans.
« On » espère nous en faire perdre cinq autres.
Pour ce faire, notre Iznogoud est parti chercher des voix à Domrémy.
Si ça a marché pour Jeanne d’Arc, pas de raison qu’il n’en profite pas.
On ne sait jamais, courir après les extrêmes droitiers peut l’aider à être réélu…
Je ne sais pas pourquoi on fait tant d'histoires, moi aussi, comme la pucelle -mon oeil- je suis né le 6 janvier.
C'est d'ailleurs pour ça que ça s'appelle l'épiphanie, non mais...
Dans le cours des choses agaçantes, une chronique de Mr Duhamel dans Libé parlant de la morosité des Français.
Cette aimable andouille, dans la veine habituelle de ceux qui ignorent les fins de mois, surtout quand elles commencent le dix, nous explique en substance que « nous nous plaignons car nous aimons nous plaindre alors que nous sommes privilégiés. »
Déjà qu’hier, Jean-Claude Beffa, comme tous ceux qui gagnent chaque année de quoi vivre trois ou quatre vies, nous montrait la Chine comme l’exemple à suivre.
Je dois avouer que, malgré ma tendance à l’ironie plutôt taquine, je me sens de plus en plus énervé par la propension des plus riches à savoir ce qui est bon pour les pauvres.
Vous ne trouvez pas un peu étrange que ce soit toujours ceux qui gagnent touchent plusieurs millions d’€uros par an qui trouvent que le SMIC est un frein à l’emploi et que ceux qui gagnent mille €uros par mois gagnent trop ?
Personnellement, ça me choque.
08:54 | Commentaires (14)
mardi, 03 janvier 2012
L'avarié était en noir...
Hier, je râlais, et j’avais raison.
Une année qui commence un lundi, ça aurait dû nous mettre la puce à l’oreille…
Une année du lundi, c’est comme « la bagnole du lundi », ça ne demande qu’à tourner mal…
Franchement, manquait plus que ça, déjà, notre excité en costume de deuil a ouvert les hostilités en nous expliquant qu’on allait en baver en 2012.
Mais qu’est-ce qu’il est venu nous saouler avec le triple « A » alors qu’à la fin de cette année, c’est la fin du monde ? Hein ? Je vous demande !
Mais qu’a-t-on à foutre de la crise de l’€uro alors qu’avant le premier jour de 2013 on va tous crever ? !
Bon, c’est une histoire de Mayas, déjà qu’ils ne savaient pas compter, on ne va pas trop les croire sur ce coup...
Revenons à notre bien-aimé futur licencié –on l’avait pourtant prévenu que l’Elysée, c’était un bail précaire-, il nous a déjà prédit la misère chaque saint-Sylvestre les quatre années précédentes. Ça lui permet de faire des coupes sombres, de plus en plus sombres, dans tous ces trucs de pauvres qui coûtent un œil et donnent de mauvaises idées au bas peuple. La santé, l’éducation, la justice par exemple.
Bref que des trucs qui empêchent de gagner plein de sous sans se poser de questions métaphysiques…
Du coup, je suis sorti.
Comme chaque jour je vais chercher le pain et le journal.
Me manque plus que le béret et le litre de rouge pour avoir l’air d’un vrai Français.
Un Français de souche…
Et je regarde le Figaro, comme chaque jour.
Cette fois-ci l’édito est somptueux, comme à chaque fois que l’actionnaire de référence prend la plume.
Bien dans la veine de Marcel, qui tenait une chronique intitulée « le café du commerce » dans son magazine « Jours de France ».
Il nous dit tout le mal qu’il pense de la gauche, des 35 heures et des congés payés.
Il va même jusqu’à nous inciter à voter pour un type qui n’est pas candidat.
C’est dire à quel point notre sénateur déjante sévère…
Bref, tout s’arrange.
On a un président qui nous incite à continuer dans la direction qui nous a si mal réussi jusqu’à présent.
On a un sénateur qui perd les pédales et veut nous envoyer au charbon douze mois par an.
On a aussi Elisabeth Tessier qui, histoire de nous achever, nous prédit l’élection de François Hollande.
Et ça c’est vraiment inquiétant quand on se rappelle qu’elle avait prédit que 2011 serait une année plus que faste pour DSK.
Du coup, la réélection de notre excité n’est plus à exclure.
Tu parles d’un nouvel an de rêve…
11:18 | Commentaires (10)

