lundi, 25 mars 2013
Analyse du matin, chagrin...
Aujourd’hui j’ai pu confirmer une information que je subodorais depuis un certain temps déjà.
Je me suis levé aux aurores pour me livrer à un exercice de visée pas si aisé qu’on le pense quand on a encore les yeux et la cervelle embrumés de sommeil.
Une fois l’aurore aux doigts de rose vaguement donc entrevue, je me suis rendu là où on ne peut aller à deux, d’ailleurs l’exigüité du lieu ne le permet pas, et me suis livré à l’exercice dont je vous tenais quelques mots au début de ce billet qui reste quand même un de mes plus beaux exercices de délayage.
Là, j’ai dévissé le couvercle de la petite boîte destinée à fournir le matériel nécessaire à l’examen dit « ECBU sur échantillon » et ai réussi à n’arroser ni la lunette ni le carrelage et à ne pas envoyer un jet sur le petit meuble plein de livres et de bandes dessinées destinés à occuper un séjour pas toujours aussi bref qu’on le souhaiterait.
Sortons donc des toilettes et revenons à cette information dont je sais que vous, lectrices chéries, attendez avec impatience de savoir ce dont il s’agit afin d’en faire, j’en suis sûr, votre profit.
Vous vous doutez bien que je ne me suis pas levé dès l’aube pour rien.
Oui, je sais, j’ai prétendu il y a trois phrases que c’était à l’aurore mais, comme n’importe quelle femme vous le dira « oui mais non », c’est tout bêtement que la Toussaint qui est arrivée le premier novembre 2012 semble être bien partie pour traîner jusqu’au mois de juin et empêche d’apprécier à sa juste valeur la nuance entre l’aube et l’aurore à cause d’une couverture nuageuse aussi épaisse que l’humour de Nicolas Canteloup.
Tout cela pour vous dire que, ce matin, je suis allé au laboratoire d’analyses pour l’examen hématologique annuel de votre goût chéri.
Comme je suis arrivé tôt, je suis passé le premier.
Et j’aurais mieux fait d’arriver plus tard.
D’abord parce que quand vous êtes le premier à entrer, malgré un « bonjour » plutôt suave, vous interrompez la narration du film de la veille, les anecdotes du week-end et autres histoires. L’accueil est donc poli mais plutôt frais.
Ensuite, vous avez la peur de votre vie quand vous entrez dans le cagibi où s’apprête à officier la dame qui est d’habitude assez adroite. En effet, au moment où elle vous dit « retroussez votre manche s’il vous plaît », entre une autre dame en blouse blanche avec un bidon monstrueux en plastique blanc, genre « cubitainer » pour ivrogne.
C’est là que vous demandez, inquiet, « euh… vous comptez me tirer combien de litres ? ». Malgré le sourire de l’officiante vous savez pourquoi il ne faut pas arriver le premier pour une prise de sang, surtout un lundi.
Retenez bien ça, lectrices adorées : La première prise de sang, c’est comme la première crêpe d'une série ou le premier « câlin avec tout », que je vous souhaite d'une série extrêmement longue, c’est toujours raté...
Et admettez, mes amours, que je mérite bien d'entrer à l'ENA sans examen d'entrée. Un tel talent pour tartiner sans rien lâcher d'essentiel est exceptionnel, non ?
09:04 | Commentaires (11)
Commentaires
Ca doit être la mauvaise influence du lundi, c'est sûr!
(Pour avoir été la première dans ce genre d'examen, un autre jour de la semaine)
Écrit par : livfourmi | lundi, 25 mars 2013
mdr!! je connais ça !! j'ai eu droit ce matin, et à domicile, oui Monsieur, à la prise de sang du siècle, elle a percé sur la main et o miracle du premier coup ça a coulé dans deux fioles successives sans problème, même pas d'hématome !!! je l'aurai embrassée !!!!!
Écrit par : maevina | lundi, 25 mars 2013
Je me serais évanouie, je déteste les prises de sang et encore plus les infirmières qui ne sont pas adroites !!!! Bravo le Goût tu as accompli ton de devoir dignement et sans rien renverser, ni même t’effondrer toi-même clap clap clap !!
Écrit par : Rivka | lundi, 25 mars 2013
Il vaut mieux faire des prises de sang sur les jeunes gens , leurs veines ne roulent pas et ne pètent pas , les personnes très fortes sont elles aussi difficiles à " piquer" . On attend alors ?
Écrit par : Brigitte | lundi, 25 mars 2013
Prise de sang ça ne me dérange pas, en même temps j'en fais peu et certainement pas assez. J'ai de belles veines qu'on ne peut pas louper.... en général c'est un jeu d'enfant pour l'infirmière.... Sinon... bravo pour ton tir ajusté dans ton local exigu et bocal encore plus exigu.... c'est pas donné à tout le monde de réussir haut la main !!
Écrit par : Ysa | lundi, 25 mars 2013
J'aime bien être le 1er, mais même en y allant vers 6heures45 ouverture à 7 heures du laboratoire, je n'ai été qu'une seule fois le 1er.. Ils ouvrent à 7 heures piles et tout de suite à l’œuvre
Belle fin de journée !
Écrit par : patriarch | lundi, 25 mars 2013
Quel talent !
Moi qui me demande encore ce que je vais bien pouvoir pondre, je ne peux que m'incliner devant cet art qui consiste à ne rien dire en 44 lignes ( je les ai comptées).
Écrit par : Berthoise | lundi, 25 mars 2013
Pas d'accord : Nicolas Canteloup me fait parfois éclater de rire, sur Europe 1 Le matin.
Écrit par : liliplume | lundi, 25 mars 2013
oui! Canteloup est un peu lourd parfois! Mais au moins on est obligés de rire et celà dédramatise certains sujet!
Mais tu vas au laboratoire à quelle heure ? Fais attention se sont des vampires!!!
Et pendant ce temps là, HB dormait ?
Écrit par : emiliacelina | lundi, 25 mars 2013
oui! Parfois Canteloup est un peu lourd, mais on est obligé d'en rire et parfois celà dédramatise certains sujet !
Mais tu vas au labo à quelle heure ? Fais attention, se sont des vampires !
Et pendant ce temps HB dormait du sommeil du juste ?
Écrit par : emiliacelina | lundi, 25 mars 2013
lol, pour tartiner tu tartines!!!Ceci dit je suis d'accord, vaut mieux éviter de passer en premier, et puis, on a rien dans le ventre, c'est une vraie corvée pour moi, je déteste! par contre je faire une précision, c'est plus facile pour un mec que pour une femme de faire dans le tout petit récipient, je sais pas comment faire pour pas en avoir plein les mains...hihihi...kisss
Écrit par : mialjo | lundi, 25 mars 2013
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