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dimanche, 22 décembre 2013

Manuscrit de la mère morte…

Vendredi, Heure-Bleue et moi sommes allés à Paris.
Pour traîner et acheter des capsules Clooney. Plein de capsules.
Comme toujours, nous n’avons pas arrêté de papoter tout le long du chemin.
Heureusement que nous allions à Saint Lazare et que c’est le terminus car si nous ne ratons pas notre station c’est souvent parce qu’un sursaut nous sort de notre conversation ou, plus souvent, parce que « la rame cause » et nous dit à haute voix que c’est là que nous devons descendre.
Nous sommes donc sortis, avons traversé la Cour de Rome pour aller jusqu’à l’Opéra.
Heure-Bleue à trouvé un bouquin, moi aussi.
Bon, allez, je vous le dis : En veine de relecture, j’ai acheté « L’Etranger ».
Ça faisait plusieurs semaines que je ressassais « Aujourd’hui, maman est morte », sans doute que je vous ai parlé de ma mère. Ça m’a donné envie de relire Camus, enfin « L’étranger », je n’avais pas envie de me tuer le moral avec « Le mythe de Sisyphe ».
Je suis passé devant un type à la caisse, prêt à me bourrer de coups de poings pour être passé devant lui alors qu’il y avait deux caisses libres à côté.
Avant qu’Heure-Bleue ne hurle « il a une carte de bancal ! Il l’a ! Il a le droit ! », ce qui m’énerve car je n’aime pas trop qu’on me prenne pour un vieux truc esquinté, j’ai dit au type en lui montrant ma carte « Excusez-moi, je n’ai pas voulu tricher, je ne cours plus assez vite pour ça… »
Il a eu le bon goût de sourire.
Puis nous avons marché jusque chez Clooney, qui n’était pas « inside » justement.
Mais on aurait bien cru, à la foule hyper dense qui se pressait, qu’il errait dans le magasin.
Fainéant comme une couleuvre et n’ayant pas envie de passer des heures dans l’équivalent d’un wagon de métro immobile et bondé, j’ai pris l’ascenseur et, ma carte de « disabled citizen » dans la poche, je suis allé voir un de ces charmants garçons –il n’y avait pas de filles, sinon je serais allé voir une fille- et lui ai dit « je suis vieux, fatigué et je n’ai pas envie de faire la queue. Alors si vous pouviez m’aider à gruger toute cette foule, je vous en serais reconnaissant… »
Il a réfléchi deux secondes, ne m’a rien demandé, pas ma carte et m’a dit « venez, je vais m’occuper de vous. »
J’ai été servi en moins de cinq minutes et suis sorti retrouver Heure-Bleue qui déteste ces boutiques de luxe, trop bruyantes, trop chauffées et trop peuplées.
Ce bref intermède m’a prouvé une fois de plus que si on sait demander –et à qui-, on obtient généralement sans être obligé de montrer des sauf-conduits, des cartes, des permis et autres machins anti-démocratiques.
Puis, Heure-Bleue m’a emmené dans la boutique Illy toute proche et m’a offert un café.
Comme souvent, quand Heure-Bleue m’offre un café, c’est moi qui vais le chercher, donc je le paie…
Voilà tout ce que j’avais à vous raconter, lectrices chéries
Palpitant, non ?

Commentaires

Dommage pour Georges, il vous a manqué!

Écrit par : mab | dimanche, 22 décembre 2013

Palpitant parce que bien écrit, bien décrit. Un rien de jalousie, j'aurais aimé vous retrouver mais je pâtissais avec Blondine !

Bisous.
A vos menus ! Ikls ne mangeront pas les capsules !

Écrit par : lakevio | dimanche, 22 décembre 2013

Pas de capsules Clooney , ici , café dans une cafetière classique , je résiste à Cher et Tendre qui aurait aimé avoir une machine .

Écrit par : Brigitte | dimanche, 22 décembre 2013

Je ne bois jamais de café, ça m'énerve.
Mais je suis d'accord, parfois il suffit de demander.

Écrit par : berthoise | dimanche, 22 décembre 2013

ici c'est filtre et goutte à goutte avec verseuse en dessous. Classique

Écrit par : liliplume | dimanche, 22 décembre 2013

Mon Aveyronnaise et moi avons aussi acheté cette cafetière "magique" j'ai invité un couple d'amis, l'année dernière, à l'inaugurer. Quelle ne fût pas ma surprise, alors que je lançais la confection de la première tasse de voir Georges Clou-nez en personne enjamber la rambarde du balcon pour me dire "I'm ready man" ! Il chercha des yeux la caméra qu'il ne trouva pas, bu sa tasse de café et s'envola par où il était venu. En se réveillant la Monicou me dit : "tu ne devineras jamais à qui j'ai rêvé". Je sais lui répondis-je d'un air énervé...

Écrit par : Jeanmi | dimanche, 22 décembre 2013

M'enfin! Tu passes à la concurrence avec facilité. Tss tss.

Écrit par : livfourmi | lundi, 23 décembre 2013

La foule était là pour toi, pas pour Clooney...

Écrit par : MG | lundi, 23 décembre 2013

Les commentaires sont fermés.