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dimanche, 26 janvier 2014

Suis-je mielleux ou extra-glucide ?

Bon, lectrices chéries, certaines abusent…
« T’es encore pas mal » me dit l’une.
Je t’en foutrais, moi des « T’es encore pas mal » !
A la suite de ce commentaire sur mon blog, Heure-Bleue a lâché :
- C’est vrai que t’as de beaux restes…
C’est là que j’aurais peut-être dû éviter le « Mais tu sais que t’as été pas mal,  toi ? »
Bon, c’était mesquin, d’accord…

Il y a des compliments, comme ça, qui t’allongent d’une vingtaine d’années comme de le dire.
Ça doit faire le même effet à une femme quand elle entend dire d’elle « Elle a dû être très belle ».
Surtout si on pense lui faire plaisir.
Je la vois d'ici retenir une gifle... 
Au lieu de me dire un truc du genre « Oh ! Nom de dieu ! La première fois que je t’ai vu, j’ai failli tomber à la renverse tellement tu m’as fait de l’effet ! Bon sang, je n’en suis pas revenue ! Personne ne m’avait fait cet effet là depuis mes dix-huit ans ! Oh mon dieu, le Goût ! »
Bref, des trucs sympas, quoi, des choses qu’on a envie d’entendre, les yeux clos, en rêvassant à tout ce qu’on pourrait bien faire si ça arrivait…
Quoique… Ce que je devrait faire, je le sais.
M’enfuir vite fait avant de me retrouver devant chez moi, mes valises sur le palier.
J’aime mieux vous parler des jardins parisiens.
Ils sont peu nombreux, ceux qui sont assez grands pour qu’on y puisse déambuler tranquillement.
Encore moins nombreux ceux qui sont petits mais fichus de telle sorte qu’on puisse tranquillement s’asseoir avec l’impression d’être seul dans le jardin.
Rares sont ces squares. D’ailleurs, à part le square Saint-Lambert, le square Nadar et de très rares autres, je n'en vois pas.
Il y avait bien le square Villemin mais il est devenu si mal fréquenté que je n’y mets plus les pieds depuis des décennies.
En revanche, il y a, vers la place Franz Liszt, un petit espace qui était très rarement fréquenté. Il faut grimper quelques marches pour y accéder. C’est sans doute ce qui décourage les promeneurs, probablement aussi le vacarme incessant aujourd’hui de la rue Lafayette là où elle croise la rue d’Hauteville.
Je me rappelle le petit espace « calme et arboré » qu’il était. Je m’y asseyais sur un banc, le nez en l’air et attendais le passage d’une tache de bleu entre deux nuages.
Imaginez une voute feuillue, trouée suffisamment pour que le passage d'un rayon de soleil d’été vienne vous éblouir. Vous attendez, c'est tout. Si vous avez de la chance, les nuages sont gris perle et quand le coin de ciel bleu apparaît, vous fermez les yeux et attendez le délice la vaguelette d’air tiède qui vient vous caresser le visage.
Ah si vous saviez comme il était délicieux d’attendre à cet endroit.
Aujourd’hui, pour oser faire un truc pareil, si vous n’attendez pas un créneau horaire genre entre trois et quatre heures du matin, vous courez un risque d’anoxie qui vous envoie ad patres en dix minutes.
Je le sais, c’est maintenant le trajet du 26 direction Saint Lazare…
Mais si vous saviez comme ce coin était bien…
Si vous êtes sages, lectrices chéries, je vous raconterai quelques rues de Montmartre une prochaine fois.
Et j’ai bien dit « quelque rues »…

Commentaires

Je commente très rarement mais je me régale à chacun de tes récits et de tes promenades .Merci et amitiés à toi et à ta belle eliane

Écrit par : lianne | dimanche, 26 janvier 2014

c'est vrai que j'avais été surprise par la multitude de squares que l'on trouve sur Paris ! Venant d'Aix en Provence j'avais l'habitude des parcs en périphérie et des pinèdes tout autour mais où la ville était dans la ville

Écrit par : maevina | dimanche, 26 janvier 2014

J'ai senti sur mon visage le rayon de soleil et la brise légère d'un matin parfumé de lilas... Mais même pas à Päris et même pas dans les années 60 ! Je te l'accorde, c'est pie aujourd'hui !

Écrit par : lakevio | dimanche, 26 janvier 2014

On nous a bouffé les espaces verts...
Je me souviens de la "grande pelouse" à l'orée du bois de Boulogne.
L'hiver 41, fut particulièrement rude et j'ai vu des personne skier ou faire
de la luge...
Maintenant c'est un bout de pelouse décharnée qui recouvre le périphérique...
Mais où sont nos "verdures" d'antan ???
Vivre dans mon coin, c'est avoir le bonheur de vertes praires, de paysages superbes... ainsi chaque matin je vois le Canigou couvert de neige, à la saison les mimosas en fleurs... et j'en passe.
J'aime Paris puisque j'y ai vu le jour... mais je ne le regrette pas. Y aller en touriste permet d'en profiter LOL

Écrit par : Françoise | dimanche, 26 janvier 2014

Ça donne envie d'y être avec toi et d'apercevoir ce coin de bleu.

Écrit par : livfourmi | dimanche, 26 janvier 2014

Le Goût ! tu es un éternel poète !! en ce moment tes notes (avant que je n'ai un blog)constituent mes moments de lecture! alors continue!

Écrit par : emiliacelina | dimanche, 26 janvier 2014

Parler des jardins est si agréable, surtout qu'en ce moment, ils sont bien endormis.

Écrit par : seringat | dimanche, 26 janvier 2014

Les commentaires sont fermés.