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lundi, 14 avril 2014

Souriez, vous êtes trompés…

Je viens de lire une nouvelle qui m’époustoufle quelque peu.
Nous avons un ministre du Commerce extérieur nouvellement nommé.
Cette pauvre chérie, horrifiée à l’idée d’échouer dans une aile de ce galetas qu’est le palais d’Orsay réclame en trépignant des locaux décents pour elle et ses esclaves.
Comme elle a malgré tout les goûts modestes qui siéent aux grands serviteurs de l’État, elle se contentera d’un hôtel particulier dans cet arrondissement populaire bien connu qu’est le VIIème arrondissement de Paris.
Elle montre là le courage qui honore chaque Français lorsqu’il accepte, au nom de l’intérêt général, de se frotter à des masses qui ne demandent qu’à devenir populaires, dès qu’on leur propose de faire partie de ceux qui seront touchés par la vague d’économies.
Là réside, me semble-t-il, la différence entre des gens qui œuvrent pour les citoyens et ceux qui appliquent les théories qu’ils ont apprises lors de leurs études d’économie.
Orwell est bien loin avec 1984. Il est largement dépassé.
Sa vision du totalitarisme est touchante de naïveté.
Nous avons pesté contre ce qu’on a longtemps appelé « l’État ENA », nous avions tort. Les gens qui en sortaient étaient, comme aujourd’hui, des gens déconnectés de la réalité mais au service de l’État et de ses citoyens.
Le miracle de l’enseignement des écoles de commerce dont est issue celle dont je vous parlais et qui façonne la plupart de nos gouvernants a fait son œuvre.
Aujourd’hui nous sommes sauvés.
Souriez Français, vous êtes gérés !
Il fut un temps où nous, citoyens, étions la richesse d’un pays.
Le temps est venu où nous, citoyens, sommes une charge pour le pays…

Commentaires

Comme quoi les problèmes de logement décent touchent tout le monde.

Écrit par : mab | lundi, 14 avril 2014

Oui, bon, il y a un ascenseur. Certes, très sollicité surtout aux heures de pause mais c'est vrai que son sublime carré pourrait ne pas résister aux courants d'air sous le semblant de porche à traverser. C'est navrant pour moi car j'ai fait quelques peintures dans cette aile de bureaux là qui sont fonctionnels et qui ont une belle vue sur la Tour Eiffel et le Pont Alexandre III...

Écrit par : Armelle | lundi, 14 avril 2014

"Il fut un temps où nous, citoyens, étions la richesse d’un pays.
Le temps est venu où nous, citoyens, sommes une charge pour le pays…"
J'opine en soupirant.

Écrit par : Berthoise | lundi, 14 avril 2014

Il semble pourtant que l'intéressée a démenti... Le média serait-il douteux dans ses affirmations ? A suivre.

Écrit par : Le rônin | mardi, 15 avril 2014

Chaque jour nous nous enfonçons un peu plus et pas seulement aux yeux de ceux qui nous gouvernent... j'aurais aimé resté sur mes hauteurs... auvergnates !

Écrit par : lakevio | mardi, 15 avril 2014

entre elle et l'autre qui trouve la bouffe de l'Elysée dégueu, où allons nous ??

Écrit par : maevina | mardi, 15 avril 2014

tes deux dernières phrases me "plaisent" bien! La conclusion me va !!!

Écrit par : emiliacelina | mardi, 15 avril 2014

...un temps où le pays est une charge pour nous.

Écrit par : marie-madeleine | mardi, 15 avril 2014

Waouh ! Ce blog est juste comme mon ancien ! C'est sur un sujet totalement différent, mais il a peu près la même mise en page et le design. Grand choix de couleurs !

Écrit par : plaisir femme | lundi, 26 mai 2014

Les commentaires sont fermés.