mardi, 22 avril 2014
Rien de neuf de Pâques.
Vous devez la note qui suit, lectrices chéries, à ce qui tomba sous mon regard acéré il y a quelques heures et m’agaça prodigieusement.
Il y a peu donc, je lus la plainte de plumitifs, vexés pour certains, scandalisés pour d’autres, qu’on leur interdise l’entrée de l’avant première de certains spectacles.
Je dois leur signaler que s’ils n'avaient pas pris la détestable habitude d’éreinter les spectacles avant même que le public ne soit averti de leur sortie, ils ne se feraient pas virer d'entrée.
Comme si l’obtention d’un bac L leur donnait droit de vie et de mort sur une œuvre quelconque.
Ils semblent avoir oublié qu’on leur demande, mais après coup et quand ils ont payé leur place, un avis, si possible éclairé, sur un spectacle.
C'est au public de décider -à tort ou à raison- qu'un spectacle est bon ou mauvais.
Ce n’est certainement pas une poignée de gens autoproclamés arbitres des élégances d'expliquer au public ce qu'il doit aimer. D’autant qu’entre ceux qui ont un compte à régler avec « ce monde de l’art qui ne les a pas compris », ceux qui font profession de dénigrer systématiquement parce qu’on leur a expliqué longuement que plus le public se presse, plus c’est mauvais et ceux qui se contentent de rapporter les communiqués des attachés de presse, ce qu’on lit des spectacles me semble sujet à caution.
Maintenant qu’Heure-Bleue a décidé de nous réapprovisionner en Télérama, le journal TV de ceux qui ne regardent pas la télé, il me revient le côté relatif et aléatoire de la critique cinématographique.
L’inoubliable « First Blood » plus connu par chez nous sous le titre « Rambo » sortit sur nos écrans. Télérama nous montra alors son petit bonhomme pleurant à chaudes larmes, nous signifiant par là que ce film était nul à ch… et qu’on gagnerait au moins le prix de la place à se contenter d’un café au Flore.
Des années plus tard, « Rambo » revint dans les salles à l’occasion de la sortie d’un nouvel épisode de cette saga dévolue à la gloire de la démocratie, de la liberté, de la grandeur de l’Amérique, de la libre entreprise et de la gonflette.
Le même Télérama afficha alors le petit bonhomme sautillant de bonheur à cette rediffusion.
Ça me permit alors de recouvrer mon statut d’intello pur sucre pour être allé le voir des années auparavant et en avoir tiré un peu d’agrément.
Comme quand on va voir un western quand on est gamin, quoi...
J’imagine une revanche malsaine sur les critiques qui tuent un spectacle avant même que le premier quidam ne l’ait vu.
J’imagine une poignée de critiques, au fait de la grammaire, de l’orthographe et de ce que doit être une dissertation, jugeant nos critiques si impitoyables avec le travail des autres sur leur orthographe, leur grammaire, leur connaissance du sujet et la finesse de leur analyse.
Avec la même sanction : L’article ne paraît pas et n’est donc pas payé si les critiques sont mauvaises.
Je pense que beaucoup de piges n’arriveraient pas à nourrir leur auteur…
07:47 | Commentaires (5)
Commentaires
Monuments men éreinté par les critiques , le sujet me plaisait, les acteurs aussi. pour une fois les critiques avaient vu juste.
Écrit par : mab | mardi, 22 avril 2014
dis donc toi t'es sûr que t'es pas un peu Breton? Tu lâches pas l'affaire...oui c'estmon jardin, plus pour longtemps mais j'en profite un peu.
Écrit par : mialjo | mardi, 22 avril 2014
!!!!!!!!!!!!!!!!
?????????????
Écrit par : juliette | mardi, 22 avril 2014
Pas vu Rambo, On lit Télérama et on n'est pas toujours d'accord. Cependant j'ai acheté juste en ayant lu la critique des disques que j'ai beaucoup aimés.
Écrit par : Berthoise | mardi, 22 avril 2014
On m'a encore expliqué le pourquoi du First Blood, mais je ne me souviens plus.
Écrit par : livfourmi | mardi, 22 avril 2014
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