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dimanche, 22 juin 2014

Une femme parmi nous. Et réciproquement…

Je suis scandalisé –oui, je sais, encore…- par une lectrice chérie qui prétend que je ne suis pas coquinet, ce qui est assez niais mais pas extraordinairement grave.
Oui Lili ! C’est de toi que je parle !
Tu vas jusqu’à prétendre, sans autre information que celle que je donne parcimonieusement ou qu’Heure-Bleue donne avec réticence, que je serais « un fieffé coquin » !
Alors qu’en réalité, si je suis un admirateur inconditionnel des femmes, comme en témoigne mon goût pour ce tableau qui lie si bien deux péchés indispensables : La Paresse et la Luxure et que j'insère à l'attention de Ckan qui semblait ne pas savoir de quoi il s'agit.

Le Sommeil.jpg
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Si donc je suis comme ça, ce n’est dû qu’à l'enthousiasme qui saisit normalement un élève qui fut passionné dès la première leçon.
Si assez tôt je fus un élève assidu des études de psychophysiologie, est-ce ma faute ?
Non ! Bien sûr les sujets d’études étaient particulièrement passionnants, attachants, intrigants.
Voyons, lectrices chéries, connaissez vous une discipline, un enseignement où les cours sont à la fois les cours et la récré ? Hmmm ?
Et puis, après tout, être prêt à tout pour faire des progrès dans un domaine est plutôt une qualité, non ?
Hier soir, justement, une des premières leçons m’est revenue à temps.
Elle me fut pourtant enseignée il y a longtemps. Très longtemps. Et durement. Très durement…
Hier soir donc, une Heure-Bleue en veine de « test à choix unique », bien plus délicat à manier que le QCM qui pourrit la connaissance et transforme une discipline en loterie, a soudain au détour d’une remarque demandé d’un ton doux que je ne lui connaissais pas et qui a illico attiré mon attention « C’est vrai ça ? Dis moi, mon chéri… »
La question s’était insidieusement introduite dans mon esprit perpétuellement embrumé jusqu’à ce que je m’aperçusse que ce n’était pas la question elle-même qui était le piège mais sa formulation.
Ce « Dis moi, mon chéri » m’a estourbi au point que j’ai regardé la lumière de mes jours, estomaqué.
- Mon chériiii ? !!! Tu déjantes !
- Ah quand même…
J’ai regardé la lumière de mes jours comme un enfant regarde son assiette la première fois qu’on y met des épinards. Avec méfiance et inquiétude.
- Jamais tu ne m’as appelé « mon chéri » ! Tu es malade ? Jamais, en plus de quatre décennies, tu ne m’as appelé autrement que « Minou », rarement « M’amour ».
- J’ai eu peur un moment. Je me demandais si tu ferais attention !
- Allons ma Mine, tu vois, je ne dis pas « mon amour », tu crois que j’allais tomber dans le piège ? Pfff…
Après des années d’enseignement, de leçons durement apprises, essayer de m’avoir de cette façon… Non, vraiment… « Mon chéri » je vous demande un peu.
Comme s’il y avait eu quelqu’un pour m’appeler « mon chéri » pendant des décennies…

Commentaires

J'aime bien réussir à te surprendre et surtout me prouver que tu m'écoutes...

Écrit par : heure-bleue | dimanche, 22 juin 2014

au moins elle peut verifier par la même occas si tu l'écoutes vraiment

Écrit par : maevina | dimanche, 22 juin 2014

Comment ? Je ne sais pas de quoi il s'agit ? Mais je suis sur l'image !

Écrit par : Ckan | dimanche, 22 juin 2014

trop mignon votre marivaudage .....des tourtereaux (sur le retour ?) !! Et ne crois pas me faire changer d'avis...

Écrit par : liliplume | dimanche, 22 juin 2014

Je me demande quand même, si comme tous les hommes, tu n'as pas une oreille sélective....

Écrit par : Ysa | dimanche, 22 juin 2014

c'est vrai que l'on s'habitue au petit mot habituel dans le couple. Si l'on en change par mégarde l'autre est tout étonné! (ée) voire vexé(ée) !!surtout au bout de tant d'années!

Écrit par : emiliacelina | dimanche, 22 juin 2014

Un point pour HB. Elle sait comment te faire dresser... l'oreille !

Écrit par : lakevio | dimanche, 22 juin 2014

Méfions_nous des mots doux trop souvent employés ils pourraient y perdre toute valeur.

Écrit par : mab | lundi, 23 juin 2014

Les commentaires sont fermés.