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dimanche, 29 juin 2014

Et l'ange vint...

Rêveries…
Bon, je suis d’accord avec vous, lectrices chéries, il s’agit plutôt d’élucubrations.
Ça m’arrive quand, le matin arrivant, je me promène dans ce qu’on appelle couramment « les limbes du réveil » et que j’aurais tendance à prendre pour une sorte de pâté où l’esprit hésite entre replonger pour quelques minutes dans le sommeil et se décider engin à engendrer cette sécrétion d’adrénaline qui va me sortir du plumard et me pousser à trouver une ânerie quelconque à faire pour remplir ma journée.
Ce matin, donc, allez savoir pourquoi, les yeux encore clos, l’aurore aux doigts de rose n’ayant pas fait son boulot, je me suis mis à penser au voyage dans le temps.
Non ! Lectrices chéries, ne soupirez pas en pensant « tiens donc, le voilà José maintenant ! »
Je me mis donc à penser au voyage dans le temps et, mon esprit marchant à côté de ses pompes, je me suis dit dans ce demi-sommeil « Mais quel couillon ce Langevin ! »
Oui, de bon matin, du haut de mon matelas, je regarde de haut les grands cerveaux de l’humanité, surtout celui là, avec son paradoxe !
Ouaip, c’est celui là, le vrai « French paradox »…
Je pensais –si l’on peut dire- à cette affaire de fils remontant le temps et tuant son père avant qu’il ne fût né, un Œdipe de science fiction en somme.
Remontant vaille que vaille mes souvenirs de cours de physique, je me suis dit que pour voyager dans le temps, il fallait aussi voyager dans l’espace, et vite, sous peine, en reculant de quelques semaines, de se retrouver tout con entre la Terre et le Soleil avec rien autour à des millions de kilomètres et, pour un frileux comme moi, c’est grave…
Puis, avançant toujours vers le réveil, j’ai pensé à un autre inconvénient, majeur celui-là.
Imagine, lectrice aussi chérie que matinale, que tu bidouilles cette machine magique qui te permettra de remonter le temps.
Eh bien, lectrice chérie, emportée par ton élan et ta curiosité autant que l’idée de voir à quoi ressemblait dans sa prime enfance cette s… de D. qui a essayé de te piquer ton mari il y a quelques années, il risque bien de t’arriver un drôle de truc.
Je vais vous dire quoi, lectrices chéries.
Vous allez, comme moi s’il m’arrivait de donner corps à cette idée saugrenue, vous retrouver toutes connes, assises en barboteuse dans une bécane dont vous n’auriez aucune idée de ce à quoi elle peut bien servir…
Vous aurez bien sûr, recouvré cette peau de bébé et cet étonnement devant un monde inconnu qui vous manquent depuis que vous avez découvert à quoi ça mène en réalité.
Mais ça ne va pas vous avancer beaucoup…
Sacré Langevin, va.
Évidemment, une fois réveillé pour de bon, je me suis dit qu’il était tout de même drôlement futé, ce type.
Assez en tout cas pour me gâcher quelques soirées dans ma jeunesse studieuse.
Et je vous écris toutes ces bêtises en écoutant le « doux bruit de la pluie, par terre et sur les toits »…
Quel beau dimanche.

Commentaires

Le temps, l'arrêter un moment mais le remonter certainement pas!

Écrit par : mab | dimanche, 29 juin 2014

Je préfère remonter le temps en cartes postales !

Écrit par : lakevio | dimanche, 29 juin 2014

Langevin aimait bien jouer l'électron libre avec les madames !

Écrit par : maevina | dimanche, 29 juin 2014

hihi...tu racontes si bien...as vu la trilogie ou la quatrologie des films" Retour vers le futur"? c'est un peu ton article en fait...avec le vieux doc et sa Doloréanne..., tu devrais les regarder, car moi depuis le temps que je les regarde, j'ai toujours pas compris la fin...kiss...

Écrit par : Joëlle | dimanche, 29 juin 2014

revenir en arrière? .... mouais!!! mais pas tout! Juste quelques années de moins et savoir ce que je sais!

Écrit par : emiliacelina | dimanche, 29 juin 2014

Les commentaires sont fermés.