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jeudi, 23 octobre 2014

La flore et l’aphone…

J’ai hésité pour le titre de cette note dont je n’ai à l’instant aucune idée du contenu.
J’ai failli choisir « Le roi se meurt » mais dans un accès de modestie, louable pour ceux qui me connaissent, j’ai préféré faire plaisir à Mab.
Je sais qu’elle prête plus attention aux titres de mes notes qu’au notes elles-mêmes…
Je me suis même demandé si je devais écrire aujourd’hui.
Je me suis aperçu incidemment que je devrais m’abstenir en regardant l’état de mon blog vu par Blogspirit.
Il appert que j’ai nettement plus de visiteurs quand je n’écris pas que quand j’écris, d’où l’idée de faire exploser les compteurs en m’absentant quelque temps.
Mais vous me manquez, lectrices chéries, alors je me mets au charbon pour vos beaux yeux.
Cela dit, un doute m’étreint.
A survoler la blogosphère et regarder l’audience de certains blogs grâce à « ebuzzing », j’ai peur.
C’est autant pour ça que pour vous régaler d’anecdotes sans intérêt je me remets à écrire.
Ce site d’évaluation de l’audience des blogs m’a fait toucher du doigt une réalité désolante : L’audience est inversement proportionnelle à l’intérêt du blog.
Un souvenir de cours de physique m’a rappelé que la qualité première du vide est d’aspirer.
Que ce soit la cervelle ou la poussière ne change rien. L’important  c’est que ce soit léger.
Bon, revenons à ce cas qui doit retenir l’attention du monde : Moi.
Comme l’avaient prévu Lili, Emilia-Celina, Brigitte , Praline et toutes ces lectrices chéries qui me souhaitent du mal dès que je me moque d’Heure-Bleue, « elle » me l’a refilé.
J'ai mal à la gorge, ça me déchire les éponges et ma voix ressemble à celle de Claude Brasseur.
Mes gestes déjà peu sûrs me poussent même à dire « Je meurs ou je me tache. »
Un peu comme on parle du lierre dans le « langages des fleurs ».
Pour celles qui ne connaissent pas le langage des fleurs, le lierre est censé signifier « Je meurs ou je m’attache ».
Ne ricanez pas, lectrices chéries, on voit bien que vous n’avez pas connu ma grande sœur à son adolescence.
On trouvait partout dans la maison, plus exactement sous les lits et dans les interstices des coussins du divan, des bristols couverts de sa jolie écriture minuscule.
Tous contenaient une liste qui commençait par « amarante » et finissait par « zinnias ».
C’était immuable. La colonne de gauche énumérait les fleurs, celle de droite leur signification. Un « GPS du Tendre » en somme.
Ça ne parlait que d’amour.
Il était ardent, discret, éternel, pur ( ?).
L’immortelle, évidemment, c’était « l’amour immortel ».
Ma mère n’est heureusement pas tombée sur toutes ces listes que ma grande sœur éparpillait. Quand ça arrivait. Même les M. et Mme B. du troisième étaient au courant…
Et tous les enfants de l’immeuble savaient immédiatement qu’il y avait des « mon amour » qui n’étaient pas tombés dans les bonnes oreilles…

Commentaires

C'est la lumière de tes jours qui l'avait prédit, je n'ai fait que répéter ses propos :))
Finalement c'est bien de ne pouvoir parler, ça donne un joli titre et non moins joli billet, quel enchaînement ! soigne toi bien !

Écrit par : Praline | jeudi, 23 octobre 2014

"Je meurs où je m'attache"...un accent peut tout changer...

Écrit par : Madeleine | jeudi, 23 octobre 2014

Donc tu es à l'article de la mort, une fois de plus. Ah au fait j'ai lu ta note du début à la fin.

Écrit par : mab | jeudi, 23 octobre 2014

Je préfère Claude Brasseur à la dame aux camélias ! Soigne-toi bien.

Écrit par : lakevio | jeudi, 23 octobre 2014

La carte du tendre semée a tout vent est trés choutte

Écrit par : Ckan | jeudi, 23 octobre 2014

Allez le Goùt , on ne meurt qu'une fois , là , on n'est pas préparé à ton trépas !

Écrit par : Brigitte | jeudi, 23 octobre 2014

La voix et le physique???

Écrit par : edith | jeudi, 23 octobre 2014

Ma petite fille m'a redit ces jours ci " il n'y a que l'amour qui m'intéresse. Tu sais, j'aime les histoires d'amour!" Déjà elle effeuille les pâquerettes puis viendra le langage des fleurs peut être...

Écrit par : Marie-Madeleine | jeudi, 23 octobre 2014

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