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mercredi, 06 mai 2015

Tour de vice…

Bon, lectrices chéries, certaines d’entre vous ont manifestement des trous dans l’éducation à la vraie vie.
Ou, pour paraphraser Madame Vallaud-Belkacem, certaines d’entre vous « ne sont pas en capacité de vie sécure par manque d’apprentissage à l’autonomie en milieu extra-scolaire » 
Vous, Berthoise, Liv Fourmi, Brigitte, Emilia-Celina !
Que diable vous ont appris vos parents ?
Pas un ne vous a mises en garde contre les pièges tendus habilement par des garçons, genre « voyous de la Porte de Clignancourt » ?
Eh bien il vous a manqué une mère comme la mienne !
Une qui usait le soleil à nous mettre en garde contre tout, surtout les autres.
Il vous manquait aussi un père comme le mien.
Pas très habile en discours sur l’éducation mais cador en éducation par l’exemple.
Il savait vous montrer dans les rues tout ce qui devait nous servir de repoussoir ou de modèle.
Il me montra, à défaut de m’expliquer, des exemples à ne pas suivre.
Les boulevards entre Stalingrad et Place Clichy, méritaient bien le qualificatif de « boulevards en enfilade », riches qu’ils étaient en « arpenteuses d’asphalte » et autres  « cueilleuses d’asperges » qui donnaient une appréciation différente de Socrate sur l’enseignement de la philosophie.
Ces péripatéticiennes dispensaient un enseignement d’un autre ordre…
Je ne suis pas un expert de l’argot de l’époque d’Aristide Bruant, mon père m’apprit alors que « marcher au pantre » c’est faire marcher le bourgeois bon à gruger, celui qu’on peut facilement amener dans son lit et qui se retrouve tout bête, à poil et sans portefeuille après un coup mal tiré…
Il n’utilisa pas exactement ces termes car il était, comme votre serviteur, assez bégueule, mais l’essentiel y était.
Il ne laissait son langage « coincé » que lorsqu’il s’agissait de faire bondir ma mère.

Écoutez bien lectrices chéries, la chanson « Rue Saint-Vincent » est très claire là-dessus.
«  Mais le p’tit Jules était d’la tierce
    qui soutient la gerce, aussi l’adolescent.
    Voyant qu’ell’marchait pas au pantre,
    D’un coup d’surin lui troua l’ventre.
    Rue Saint-Vincent… »

C’est pourtant clair, non ?
« Elle s’app’lait Rose, elle était belle. » et comme « elle sentait bon la fleur nouvelle » ben le P’tit Jules a voulu l’envoyer sur le trottoir pour pécho du bourgeois en mal de galipette…

Commentaires

Latin -argot voilà ce qu'il faudrait apprendre dans nos écoles.

Écrit par : mab | mercredi, 06 mai 2015

Et encore, tu ne m'as jamais entendu parler le "Porte de Clignancourt"...

Écrit par : le-gout-des-autres | mercredi, 06 mai 2015

Quand on m'explique clairement, je comprends.

Écrit par : Berthoise | mercredi, 06 mai 2015

"Cueilleuses d'asperges"... ça me plait mouahahahaha
Marcher au pantre je ne connaissais pas.... y a pas à dire, on en apprend des choses chez toi !!

Écrit par : Ysa | mercredi, 06 mai 2015

Chez nous , on parlait de " blousons noirs" , de faire le "trottoir" , " de coups de commerces " ..

Écrit par : Brigitte | mercredi, 06 mai 2015

tout ça chez nous, se réduisait en un seul mot : Mériadeck! C'était le quartier avec ses rues où les "demoiselles" prenaient le frais sur le pas des portes!!
Maintenant, c'est un grand centre commercial qui porte le même nom!
C'est bien quand tu refais notre éducation à coup de chansons!!!!

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 06 mai 2015

Emilia : Meriadeck ... C'est pas un hôpital à Bordeaux ?... Ce nom me dit qq chose ...
Autrefois dans notre petite ville du nord , c'était juste un prénom car il n'y en avait qu'une qui "vendait " ses charmes officiellement .

Écrit par : Francelyne | jeudi, 07 mai 2015

Un truc scandaleux à La Réunion? Je ne sais pas de quoi tu parles mais tu ne me surprends pas, parce que La Réunion, c'est pas vraiment la France. Surtout en politique.

Écrit par : muse | jeudi, 07 mai 2015

Les commentaires sont fermés.