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mardi, 05 mai 2015

Les ailes des moulins, etc…

Vous vous rendez compte, lectrices chéries ?
Patachou à lâché la rampe !
Même ma mère chantait les chansons de Patachou.
Je sais aussi bien que Mab, à qui j’ai le plaisir de les coller dans la tête pour la journée, des choses comme « La complainte de la butte ».

Avec ses escaliers qui ne sont pas durs qu’aux miséreux, hein Mab ?
J’aimais bien Patachou, elle chantait mon quartier et celui que je traversais pour aller au lycée.
J’ai en fait, de chouettes rencontres, dans ce quartier…
Et je sais aussi bien que ma mère « Rue Saint-Vincent ».
Je sus quelques années après, pour l’avoir demandé à mon père ce que voulait dire « marcher au pantre ».
Il me l’expliqua vaguement en me montrant des dames boulevard de Rochechouart où nous allions au cinéma.
Ce qui me valut, suite à un pari stupide,  un épisode gênant quelque temps plus tard en sortant du lycée.
Quand l’un et l’autre arrêtaient de chanter Patachou, Edith Piaf, Mouloudji, Montand et autres morts, la radio prenait le relais.
J’ai remarqué que si ma mère chantonnait volontiers « Marinella » ou « Bella Catarinetta tchi tchi »  mon père évitait soigneusement de chanter Tino Rossi.
Probablement parce qu’il détestait « ce Corse calamistré qui chante avec une voix de châtré ».
Mon père avait, comme son fils, une chevelure rebelle et pleine d’épis et je le soupçonne d’avoir pensé que ma mère avait le béguin pour ce brun si bien peigné.
Je l’ai même entendu dire à ma mère, à propos de la femme de Tino Rossi et d’autres qui avaient épousé des hommes beaucoup plus vieux qu’elles « elle au moins, elle sait ce que ça fait de prendre un coup de vieux… »
Ça faisait bondir ma mère et pas nous car nous n’apprîmes que bien plus tard les différentes acceptions du terme…
Bref, mon père était parfois ce qu’on appelle en français moderne « une langue de pute ».
Pour en revenir à Patachou, sa mort m’a quand même fait quelque chose.
Ces temps-ci, des pans entiers de ce que fut la radio de ma jeunesse s’effondrent.
Même si à 96 ans Patachou avait largement l’âge de faire un mort.
Ça me fait penser qu’il ne me reste du coup qu’une trentaine d’années à tirer.
Et que ce n’est que « peut-être »…

Commentaires

moi j'aimais bien aussi "ah quel bonheur d'avoir un mari bricoleur" que nous chantions à papa qui avait 2 mains gauches.

Écrit par : mab | mardi, 05 mai 2015

"
Boîte à outils papoum papoum,
boîte à outils papoum papoum"

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 05 mai 2015

Comme Mab nous chantions " Le bricoleur " . Papa était très adroit de ses deux mains et jamais nous n'aurions fait appel à un quelconque dépanneur. Dès que nous le voyons sortir LA boîte à outils, retentissaient deux sonores " boîte à outils !"
Ce n'est que plus tard que j'ai compris le double sens du " vilebrequin" au dernier couplet ...

Écrit par : Michèle | mardi, 05 mai 2015

Marcher au pantre? Jamais entendu!

Comme quoi, on en apprend tous les jours. Tchi tchi... c'est malin!

Écrit par : Livfourmi | mardi, 05 mai 2015

Moi non plus je n'ai jamais entendu " Marcher au pantre;"

Écrit par : Berthoise | mardi, 05 mai 2015

Moi non plus !

Écrit par : Brigitte | mardi, 05 mai 2015

moi non plus! tu te rends compte Le goût, tu nous apprends encore quelque chose!!! Moi aussi j'aimais beaucoup tous ces chanteurs!

Écrit par : emiliacelina | mardi, 05 mai 2015

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Mes parents adoraient tous deux Tino Rossi mais il faut dire que mon père était son sosie !
Bisous du Sud.

Écrit par : lakevio | jeudi, 07 mai 2015

Les commentaires sont fermés.