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jeudi, 12 novembre 2015

La réalité dépasse l'affliction...

Heure-Bleue et moi avons décidé que donner un temps pareil à une salle de cinéma était un crime.
Nous nous sommes donc précipités, lentement faute de souffle, vers le train puis vers Paris.
Une vieille rame essoufflée, censément réformée depuis le début de l’année, nous à emmenés à Pont-Cardinet.
Nous avions dans l’idée de déjeuner légèrement dans le quartier alors nous avons traversé lentement le square des Batignolles et remonté la rue du même nom.
Nous sommes entrés dans la rue des Dames, pas trop bien nommée sauf à appeler « dames » celles qui font commerce de ce qui différencie les dames des messieurs.
Nous avons tranquillement avancé vers l’avenue de Clichy.
Nous nous sommes arrêtés devant tous les restaurants, peu nous plaisaient.
Un nous a laissés indécis, un pied dans l’ébahissement devant un tel culot, l’autre dans le fou-rire devant la nunucherie de ceux qui allaient sans aucun doute succomber à un accès de branchitude.
Il y en a qui plongent, histoire de « faire bobo parisien » l’espace d’un repas.
Profitant de l’inattention courante du type qui a une idée derrière la tête en invitant une fille au restaurant, le mastroquet avait réussi une performance époustouflante.
Admirez un peu ce menu, lectrices chéries.

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Vous auriez pensé, lectrices chéries qu’on aurait osé me proposer pour un prix « robuchonesque » de m’amener une boîte de sardines à partager avec la lumière de mes jours.
Après avoir ri un instant, nous avons continué notre ascension de cette rue décidément très pentue…
C’est en voyant au loin, un peu au-delà de l’avenue de Clichy, les frondaisons du cimetière de Montmartre que je me suis fait la réflexion que l’absence était quelque chose qui meublait beaucoup nos existences…
Il nous manquait toujours quelque chose.
Nous avons grignoté quelque chose dans une gargote et avons repris notre chemin.
Le Cinéma des Cinéastes nous proposait des films qui nous poussaient à nous promener, alors nous avons continué.
Nous sommes repartis vers le centre de Paris, doucement, tranquillement, d’un vrai pas de promeneur, admirant des immeubles superbes où nous aurions volontiers établi nos pénates.
Nous avions décidément tout pour être riche, ne nous manquait que la fortune…
Nous avons fini notre chemin, je ne sais s’il faut parler de pérégrination ou de pèlerinage, au café caché dans le passage Vivienne.
Heure-Bleue a admiré une longue veste délicatement tricotée et prévue pour estourbir le flâneur imprudent.
Je me suis contenté d’aller chez « Legrand fille et fils » acheter le vin de notre dîner.
Il était délicieux.
J’avais laissé tomber l’idée d’un magnum de Château Gruaud Larose pourtant bien tentant.

Commentaires

j'avais aussi flashé sur les sardines collées serrées comme Hanouna le chante si bien

Écrit par : maevina | jeudi, 12 novembre 2015

ça fait cher la boite de sardines !! Et l'oeuf mayonnaise, ha ha !

Écrit par : liliplume | jeudi, 12 novembre 2015

A qu'est-ce qu'on est serré...

Écrit par : pucca | jeudi, 12 novembre 2015

Ah !! Alors si le cinéma des cinéastes (belle expression !) ne vous a pas donné envie de vous faire une toile ..mais de prendre le soleil et de vous rendre au square des Batignolles, tout est bien ! Un bon mardi Parisien en somme avec cette magie qui rode dans l'air et qui est pour toutes et tous bénéfique ! Et çà ..c'est de bon Gout !!

Écrit par : Jerry OX | jeudi, 12 novembre 2015

J'ai partagé ma boîte de sardines à midi , repas frugal et bon marché ! Il ne font pas de la grande cuisine , ceux là !

Écrit par : Brigitte | jeudi, 12 novembre 2015

même en tirant la patte, j'aurai bien aimé vous suivre!

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 12 novembre 2015

P.S. mais pas à ce restaurant !

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 12 novembre 2015

13 euros les sardines, mais c'est vrai qu'elles sont rangées.

Écrit par : seringat | jeudi, 12 novembre 2015

Vous avez le chic pour dégoter des trucs invraisemblables ! Si je ne te savais pas aussi sérieux et fiable, je ne croirais pas à l'histoire des sardines ! (Mais en fait, je connais des gens qui n'aiment pas ou ont peur d'ouvrir les boîtes de sardines, alors cela doit être pour eux que ce restaurant filou en propose !)

Écrit par : Anita | jeudi, 12 novembre 2015

Au café Vivienne, les sardines sont aussi proposées.
Mais à 14,70 €.
Mais on ne pouvait pas prendre la photo car nous étions surveillés.

Écrit par : le_gout_des_aut | jeudi, 12 novembre 2015

13 € la boîte de sardines ? on ne se mouche pas avec la manche, dans la rue de Clichy !

Écrit par : Berthoise | jeudi, 12 novembre 2015

Alors qu'une petite boîte rouge avec de mignonnes petites sardines tête-bêche, quel délice à la maison avec du pain fraichement toasté. Miam, c'est pas l'heure, mais...

En résumé, c'était une balade bien "requinquante" il me semble. C'est vrai qu'il faut en profiter. La pluie arrive....

Écrit par : Sophie | vendredi, 13 novembre 2015

J'aime quand tu parles de tes balades dans Paris. Il faudra que je parcours tous ces chemins.

Écrit par : livfourmi | vendredi, 13 novembre 2015

Mais vous avez mangé quoi finalement dans cette gargote ?
Déjà que je n'aime pas les sardines...

Écrit par : Brin de broc | vendredi, 13 novembre 2015

PS : Ton titre, une nouvelle fois, régal ! (Et pas cher pour autant !)

Écrit par : Brin de broc | vendredi, 13 novembre 2015

Les commentaires sont fermés.