dimanche, 22 novembre 2015
Vobis quoque, puellae…
Comme aurait dû dire César s’il avait eu plus de goût pour les filles.
Oui, Cicéron s’oubliait parfois jusqu’à l’appeler « ma Reine » en public.
C’est pour ça que je le sais.
Les coups de poignard ne viennent que des plus proches.
Une fois de plus, la preuve en est donnée.
A lire les commentaires que vous avez laissés sur ma note d’hier, je passerais mon temps à essayer de vous rouler dans la farine, lectrices chéries.
Pfff…
Que voulez vous que je réponde à une telle attaque ?
Je suis totalement désarmé !
Je manque de mots…
Oui, vous m’avez coupé le sifflet !
Déjà je ne parle pas votre langue.
Déjà je ne comprends pas votre langue.
Déjà globalement je ne vous comprends pas.
Déjà c’est pour ça que je vous écoute, bouche bée.
Avide d’apprendre des tas de choses.
Des choses qu’il commence à se faire tard pour moi pour les utiliser.
Je m’aperçois avec horreur et stupéfaction que vous m’avez toutes surpris dans la position peu enviable du gamin curieux.
Vous savez bien, celui qu’on oublie parce qu’on ne l’entend pas ni ne le regarde, transparent et silencieux qu’il est.
Celui dont on découvre trop tard qu’il a entendu des choses qu’il n’aurait jamais dû entendre
Alors que je me tais la plupart du temps.
Que je me contente d’oser parfois une parole dont j’espère seulement qu’elle vous poussera à en dire plus sur vous et les ressorts qui vous animent.
Bref, vers un sujet qui me tient à cœur depuis mes… Depuis longtemps.
Pas depuis toujours, non.
Mais je dirais depuis que j’ai…
Ouais, lectrices chéries qui me lisez depuis longtemps, vous savez bien depuis combien de temps je suis passionné par l’autre moitié de l’humanité.
Ça en dit long sur la stupidité de ceux qui poussent leur moitié à abandonner l’idée d’être mère dès que l’échographie leur a appris qu’une fille se pointait au lieu du fils bêtement attendu.
Bon d’accord, il faut les deux.
Mais d’expérience, être un garçon n’a pas que des avantages.
Tirésias m’a renseigné il y a longtemps sur un détail…
Alors, lectrices chéries, sachez que ce n’est pas vrai.
Je ne parle presque pas.
Je vous écoute, je bois vos paroles.
Et des cafés…
Je suis sûr que vous ne me croyez pas.
Pourtant « c’est vrai c’que j’dis » ».
Quand il disait ça, on savait que mon père galéjait…
06:47 | Commentaires (13)
Commentaires
Ah tu me fais rire!
Écrit par : mab | dimanche, 22 novembre 2015
j'cause fille mais je cause pas latin... et en cherchant une traduction au plus juste, sur quoi je tombe hein ?
Sur ton billet du jour ... ce qui ne me renseigne pas plus (j'ai compris le sens général quand même).
Quoi qu'il en soit, je suis contente, le soleil brille ce matin après les rafales de pluie des derniers jours, et tu es d'humeur et d'humour taquins.
Bonne journée à vous deux et une sortie au programme ?
Écrit par : Sophie | dimanche, 22 novembre 2015
Il était très bien ce billet d'humeur, pas de quoi fouetter une chatte...
(Bon ne va pas croire que je fayote, de toutes façons je n'étais pas dans la "liste" des heureuses élues de ton panthéon portatif, mais c'est normal, je suis stagiaire ici, je n'ai pas encore été adoubée comme aficionada officielle...)
Alors comme ça, Jules en était ? Ben ça, qui l'aurait cru ? ;-)
Bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | dimanche, 22 novembre 2015
Tu sais, à l'époque on n'était pas très regardant, il n'y avait pas de "manif pour tous", du moment que ça faisait passer un bon moment, autant en profiter...
Écrit par : le_gout_des_autres | dimanche, 22 novembre 2015
"Je suis totalement désarmé."
En ces temps, tu n'en es que plus fréquentable.
Bon dimanche.
Écrit par : Berthoise | dimanche, 22 novembre 2015
Je suis bien d'accord Berthoise, d'autant plus qu'il est complètement désarmant de surcroît...
Écrit par : Brin de broc | dimanche, 22 novembre 2015
Ça vient donc du latin (comme toujours !) "mes poules"...
Écrit par : Brin de broc | dimanche, 22 novembre 2015
Oh Brin de broc, tu te dévergondes !
Voilà l'effet qu'il nous fait Le goût, qui en a beaucoup pour nous traiter en lectrices chéries ....
Écrit par : Sophie | dimanche, 22 novembre 2015
Certains font l'éloge de la paresse, toi, tu nous fais l'éloge de la mauvaise foi..
Écrit par : heure-bleue | dimanche, 22 novembre 2015
Mais je suis paresseux aussi !
Écrit par : le_gout_des_autres | dimanche, 22 novembre 2015
c'est vrai c'que j'dis
Quand il disait ça ton père galéjait....
... tu es bien son fils!
je t'imagine mal ne pouvant pas en placer une! Vraiment mal !
Écrit par : emiliacelina | dimanche, 22 novembre 2015
Sans te connaître, je me dis que "oser parfois une parole dont j'espère seulement qu'elle vous poussera à en dire plus sur vous" est assez vrai, que ce soit une ou plusieurs paroles.
Écrit par : Livfourmi | lundi, 23 novembre 2015
si mes souvenirs sont bons, les soldats du Grand Jules chantaient "il est l'homme de toutes les femmes, et la femme de tous les homes".... Visiblement il avait de la santé et bouffait a tous les rateliers....
Écrit par : yolande | mardi, 24 novembre 2015
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