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mardi, 29 mars 2016

Les clochettes.

Pour en finir avec cette histoire de lapin, ce que je vous ai raconté hier n’était pas ce que j’avais en tête quand j’ai taillé mon clavier pour écrire.
Quand j’ai récupéré l’image sujet du devoir à rendre le lundi à Lakevio, c’est une toute autre affaire qui m’est revenue.
Je l’ai racontée à une Heure-Bleue scandalisée.
- Minou ! Ne me dis pas que tu as pensé faire un truc comme ça !
- Naaaann... Bien sûr que non, ma Mine, voyons, tu me connais !

Ben si… J’avais bien pensé faire un truc comme ça…
Voilà, Merveille était encore en « Maternelle moyenne section » et vers Pâques, nous l’avions emmenée en promenade à Paris.
Oui, nous avions visité le « Musée de la Poupée », au fond de l’impasse Berthaud.
En sortant du musée, nous avions passé un moment dans le jardin attenant, celui qui est derrière le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme et Merveille me posait des questions sur les « œufs et les lapins de Pâques », leur pourquoi et leur comment.
Elle me demandait, alors que les lapins étaient « tout nus » comment on faisait pour savoir si c’était « un papa lapin ou une maman lapin ».
Je lui ai expliqué la chose.
J’ai aussi précisé que les lapins ne pondaient pas d’œufs, encore moins en chocolat.
Et que non, les cloches non plus ne pondaient pas.
Aussi pragmatique que Papy, Merveille a insisté pour avoir d’autres renseignements.
C’est là que m’est venue une idée saugrenue, de celles qui hélas viennent tout le temps à votre Goût préféré à la place d’idées brillantes et utiles au monde.
C’est là que j’ai raconté à la lumière de mes jours ce qui m’est venu à l’esprit quand Merveille m’a posé ces questions.
- En fait, Merveille, dès la naissance on attache aux « filles lapin » une clochette.
- Comment ça s’appelle une « fille lapin » ?
- Une lapine. Alors on leur attache une petite clochette avec un collier spécial qui grandit avec la lapine.
Merveille, curieuse, voulut savoir comment les clochettes étaient faites, à quoi elles ressemblaient, etc.
Jamais à court d’une ânerie, je lui ai raconté des bêtises à peu près sensées.
- Mais, Papy, où on les trouve ces clochettes.
C’est là que ça s’est précisé.
- Que dans les pharmacies, Merveille, ça regarde la biologie alors seuls les pharmaciens en vendent.
- Papy ?
- Merveille ?
- Je pourrais en acheter une ?
- Bien sûr mon cœur…
Nous sommes ressortis, Merveille me tenait la main, Heure-Bleue l’autre bras.
Nous avancions tranquillement vers la rue de Rivoli.
J’ai imaginé la tête du pharmacien.
Heureusement Merveille a eu l’attention attirée par autre chose, ce qui a évité un moment délicat à gérer.

Commentaires

Déjà qu'expliquer les mystères des "genres" à une toute petite n'est pas facile,
mais si tu lances dans ceux des légendes et coutumes, tu vas d'emmêler les
crayons vite fait, fussent-ils bien taillés et affûtés par une imagination débordante...

Écrit par : Sophie | mardi, 29 mars 2016

Ah mais non !
J'ai déjà eu affaire à elle ici :
http://le-gout-des-autres.blogspirit.com/archive/2012/11/29/les-choses-de-la-vie.html

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 29 mars 2016

Bon d'accord, je suis allée lire, mais j'avais déjà une idée de l'esprit aiguisé de Merveille 1 lors d'une visite récente au Palais de la Découverte je crois.
Pour le second degré, je ne suis pas très forte et ce qui me vient à l'esprit n'est pas... heu !!!!

Écrit par : Sophie | mardi, 29 mars 2016

Y aurait-il, dans toute cette histoire, un second degré qui m'échappe ?

Écrit par : Berthoise | mardi, 29 mars 2016

C'est donc que tu as saisi le fond de l'affaire... ;-)

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 29 mars 2016

Moi, très naïve (je crois encore que les cloches partent à Rome et rapportent du chocolat !), moi, pas tout compris ! Mais n'explique pas, je vais aller demander au pharmacien !

Écrit par : lakevio | mardi, 29 mars 2016

Tu es passé à un poil (de lapin) de la vérité finalement...C'est juste que ce sont les mâles à qui la nature accroche des clochettes à la naissance...
hihi !
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | mardi, 29 mars 2016

Ha, ha, ces histoires de lapins (pines) auront fait couler beaucoup d'encres.
Je me souviens enfant, avoir passé des heures à regarder les lapins dans leur clapier. Ca m'intriguait fortement. Il est vrai que les lapins passent leur temps à forniquer. C'était si drôle de les regarder. D'où l'expression "chaud comme un lapin".
Il me souvient aussi une chose. Mon mari m'a raconté un jour qu'un adulte (jamais en veine les adultes de rire au dépend des enfants) lui avait demandé d'aller à l'épicier acheter de la graine de bois de lit. Ce qu'il avait fait. Et, bien sûr, l'épicier, lui-aussi avait joué le jeu et lui avait dit qu'il n'en avait plus.
ps : au fait, ce sont les vaches qui portent es clochettes au cou. Sinon, s'il y avait du second degré dans ton texte, je ne l'ai pas saisi.

Écrit par : Julie | mardi, 29 mars 2016

Ah, Le Gout, nous sommes l' innocence même. J'ai posé la question à Google ...qui m'a répondu !!

Écrit par : Nina | mardi, 29 mars 2016

Un jour pas si lointain elle ne te fera plus confiance.

Écrit par : mab | mercredi, 30 mars 2016

et..... Merveille se rappelle cette conversation ? Si c'est le cas , un jour, pus grande, elle te la remettras sur le nez ! :)
Tu es vraiment un cas !

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 30 mars 2016

"C’est là que m’est venue une idée saugrenue, de celles qui hélas viennent tout le temps à votre Goût préféré à la place d’idées brillantes et utiles au monde."

Je m'inscris en faux contre cette allégation : faire rire les lectrices chéries est une idée brillante et utile au monde.

Écrit par : Brin de broc | vendredi, 08 avril 2016

Les commentaires sont fermés.