Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 03 août 2016

Le sein doux...

Nous avons commencé sous le pluie, nous sommes revenus sous les nuages.
Elle était chouette cette expo Marquet au Musée d’Art moderne de Paris.
Je n’avais vu jusqu’à présent que quelques toiles au hasard de nos pérégrinations dans les musées.
L’exposition était cette fois ci, sinon exhaustive, du moins très riche.
Si les paysages m’ont plu, ce qui m’a époustouflé ce sont les dessins.
Une si grande faculté d’expression associée à une telle économie de trait, on ne la trouve guère que chez Rembrandt.
Eh oui, lectrices chéries, il y a quelques années, une expo Rembrandt au Louvre m’avait surpris pour la même raison.
Bon, Rembrandt n’avait pas les mêmes soucis en tête que Marquet.
J’aime Marquet parce qu’il semble avoir le même souci que la majorité des hommes dont moi : Les femmes et tout ce à quoi on peut jouer avec elles…
C’est sûrement pour ça que je ne montre pas les mêmes œuvres qu’Heure-Bleue…

marquet-albert-1875-1947-franc-dessin-erotique-2999916.jpg

marquet_1.png

albert-marquet 6.jpg

Bon, en fait c'est juste pour susciter les commentaires offusqués ou moqueurs de Liliplume, Mab, Lakevio, Milky, Rosalie, Livfourmi et mes autres lectrices chéries... 
Après avoir fait le tour de l’expo nous sommes passés à la librairie.
Il n’est pas question de prendre le catalogue de l’exposition, trop lourd pour le lire au lit, un regard dessus et rangé ad vitam æternam sur une étagère.
Nous avons regardé, nulle part on ne trouve les dessins.
Ça m’a fait penser que notre époque est bizarre.
Époque où la pruderie est de mise mais la pornographie est aisément accessible sur n’importe quel téléphone portable.
J’ai l’impression qu’entre le milieu du XIXème siècle et la fin du XXème siècle, si la pornographie était mal vue, on pouvait être leste sans encourir la vindicte bigote.
Nous avons fini par aller boire un café sur la terrasse du musée.
Il faut lutter pour obtenir un café d’un type qui ne mangerait jamais s’il était payé au sourire.
Il faut lutter plus durement encore pour défendre son spéculoos de la voracité des moineaux.
Ces bestioles sont grasses comme des évêques, nourries qu’elles sont au spéculoos qu’elles chapardent toute la journée.

images_téléphone_2 025.jpg

Comme dit la lumière de mes jours : C’était bien…

Commentaires

je suis fan de ton écriture décidément!
j'aime le titre, les remarques justes acerbes à point et gorgées d'humour sur le café et le garçon, tiens! on pourrait faire une fable

Écrit par : sylvie | mercredi, 03 août 2016

pourquoi veux-tu que je fasse une remarque offusquée? Le monsieur ne doit pas être une bonne affaire, les femmes sont renfrognées.

Écrit par : mab | mercredi, 03 août 2016

Sauf la première qui semble bien profiter, elles font toutes la gueule.
Même le mec fait la gueule.
Il a dû se faire envoyer à l'école...

Écrit par : le-gout-des-autres | mercredi, 03 août 2016

Comme dit Mab, enfin oresque, c'est pas jouasse ! J'aime pas quand le sexe est triste !

Écrit par : lakevio | mercredi, 03 août 2016

Bon j'attendais que Lilliplume, Milky, Rosalie et Livfourmi aient déposé leur com.
pour écrire le mien.. (je souris dans ma barbe naissante)

Si on tape "dessins de Marquet" on n'a pas grand choix , ça alors !!!

La première que tu nous présentes est une esquisse : la seconde, "tout ce qu'on peut faire avec une femme" semble avoir été épuisé..... et la troisième a le regard dur des dames de petite vertu qui ne posent pas pour le plaisir. Mais ça, c'est mon avis de femme.

Suis jamais allée au musée d'Art Moderne ... mais le décor pour y boire un café me semble bien sympa !

Bien d'accord avec les catalogues d'expo : j'en ai quelques-uns qui pesaient lourd en allant prendre le train, les bus etc... Maintenant avec le Centre Pompidou à un vol de moineau de chez moi, je peux aller consulter et acheter sur place. Il n'y a que le catalogue "Chefs-d'oeuvre" (ouverture du CPM) que je consulte régulièrement.

Écrit par : Sophie | mercredi, 03 août 2016

Comme dit Mab, les muses n'étaient pas souriantes ou alors reproduites sans. Vous avez pu profiter de cette exposition intéressante lorsque les photos de vos deux blogs sont réunies.

Paris en Août, c'est bien d'en profiter encore plus !

Écrit par : AGNES | mercredi, 03 août 2016

Vous n'êtes pas allés voir Modersohn ?
Je n'ai rien à dire sur les dessins,pas étonnée qu'ils te plaisent..ils ont emballé aussi M.Liliplume !! (et aussi une toile avec deux femmes nues bien occupées...). Nous avions déjeuné sur cette terrasse et nourri les mêmes oiseaux

Écrit par : liliplume | jeudi, 04 août 2016

bof! Les dessins ne m'emballent pas plus que ça! Mais ce n'est pas parce-que le sujet me déplaît.
J'aime bien ton commentaire sur le garçon de café ! :)

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 04 août 2016

Voilà ce qu'à peu près, mon cher, je peux dire...
Offusqué: Seigneur! Quel est donc ce coquin caché entre ses jambes?
Moqueur: Une rousse! Encore une!

Écrit par : Livfourmi | vendredi, 05 août 2016

en fait je préfère tes dessins..hi hi...HB est pudique mais c'est de l'art!!!!!!!quand au serveur c'est leur spécialité à Paris, ils ne sont ni aimables ni commerciales! bisous

Écrit par : Tarrah | vendredi, 05 août 2016

Notre époque semble être le règne de l'hypocrisie puisque, ainsi que tu le dis, la pornographie est le pain quotidien de ceux qui la chargent sur leur téléphone, mais les nus des musées choquent les bien-pensants (qui font l'amour habillés ?)

Écrit par : Bourlingueuse | mercredi, 10 août 2016

Les commentaires sont fermés.