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vendredi, 28 avril 2017

Les zob cédés...

Se promener avec Heure-Bleue est toujours un voyage du genre « Quatre pas dans l’étrange ».
Pour la première fois depuis bien longtemps nous avions réussi à attraper le train « au vol » après quelques pas de course lente, puis de la même façon, le 29 qui nous emmènerait à Rambuteau.
Assis tranquillement dans le bus, en diagonale d’une jeune fille babillant dans son smartphone assise à côté d’un grincheux, habillé rapidement par Heure-Bleue en « vieux con ».
Peu avant la place des Victoires, je fus distrait par une voix féminine indignée :
- Mais enfin ! Son zob ! Il m’a montré son zob !
Quelques instants plus tard elle a repris :
- Mais il me l’a montrée !
J’ai vu la dame, j’ai été rassuré, pour elle ce n’était pas une première et il n’allait pas lui tomber un œil même si le type aurait pu s’abstenir.
Je crois me rappeler qu’il n’y a que deux endroits où exhiber ses avantages et le bus n’en fait pas partie…
Ça a réveillé l’ambiance, le « vieux con » s’en est pris à la jeune fille qui fut défendue par un autre vieux.
Elle allait se rebiffer alors je l’ai apaisée d’un geste lui recommandant de se calmer.
- Mais je parle doucement !
- Je sais bien Mademoiselle et justement vous devriez mettre le haut parleur.
- Alors là ! Mais ça va être pire !
- Mais non, vous savez ce qui dérange avec le téléphone dans le bus…
Regard mi-méfiant-mi-mauvais et interrogatif  de la demoiselle.
- En fait, on n’entend toujours que la moitié de la conversation alors ça perd de son intérêt. Si on pouvait suivre ce serait mieux…
Elle et la dame assise en face de moi ont eu le bon goût de rire.
La lumière de mes jours, beaucoup plus sage, a remarqué que l’ambiance était de plus en plus électrique, s’attirant l’approbation de la dame assise face à elle.
Quand j’ai dit « le fascisme ne passera pas ! » Heure-Bleue m’a dit « tu ne viendras pas te plaindre que tu ne cours pas assez vite ! »
Nous sommes allés jusqu’à la « rue au  Maire » et avons été enchantés des raviolis.
Nous avons –évidemment- papoté avec des voisins de table, et tout aussi évidemment des élections.
Puis nous sommes partis tranquillement vers la rue Elzévir jusqu’au musée Cognac-Jay, voir cette exposition sur Venise.
Pas moyen d’embarquer un Guardi, c’est terriblement surveillé…
En sortant nous nous sommes arrêtés devant une boutique qui me scandalise régulièrement en affichant des prix démesurés.
Heure-Bleue me reprend :
- Arrête de râler, Minou elles doivent vivre aussi…
- Enfin, tu as vu ce qu’elles…
- Ethnique, Minou ! Ethnique…
- Oh ça, j’ai bien senti…
Je ne sais pourquoi elle trouve toujours ce genre de remarque désolante…
Nous avons pris, sur « la petite place », celle qui donne sur la rue Thorigny, un « café gourmand »  qui aurait pu servir de dîner puis sommes partis vers le boulevard Beaumarchais prendre le 20.
Puis après avoir tergiversé pendant quelques minutes, nous nous sommes décidés pour le train malgré cette passerelle.
Avant la passerelle, histoire de finir cette journée « cochonneries » nous avons pris une pizza monstrueuse.
Bilan ?
J’ai pris un kilo…

Commentaires

Un bail que je n'ai pas arpenté la rue Rambuteau je ne me souviens même plus du n° où Fu et Arthur ont vécu quelques mois

Écrit par : mab | vendredi, 28 avril 2017

Zob, c'est un joli mot.
Comme vit.
Et il y a une expression que j'aime bien aussi : "Peau de zob".
Voilà, sinon, je vois bien que la journée d'hier t'a fatigué.

Écrit par : Berthoise | vendredi, 28 avril 2017

J'ai corrigé, merci...

Écrit par : le-gout-des-autres | vendredi, 28 avril 2017

De toutes façons, le temps et l'angoisse ne nous permettent que de prendre des kilos !...

Écrit par : lakevio | vendredi, 28 avril 2017

Tu n'as rien fait pour ne pas les prendre ces kilos...
Il faut ajouter que si la dépression fait grignoter inconsidérément, le plaisir et une bonne journée incitent à se moquer royalement de son poids.
Savoureux compte-rendu.

Écrit par : Sophie | vendredi, 28 avril 2017

Ton titre me fait rire même si je n'aime pas le mot lui-même 'd'où vient-il d'ailleurs ?) , pas plus que le même remplaçant le b par un m, et tous les mots finissant en "assse". Mais bon vaut mieux ça qu'une faute flagrante (je ne parle pas de celle d'inattention).

Écrit par : Sophie | vendredi, 28 avril 2017

Je n'ai fait que sourire, d'abord parce que je trouve que cette période troublée ne te trouble pas trop l'esprit, en tout cas elle n'en ôte pas le sel ;-)

Arrête de te peser!

Écrit par : la baladine | vendredi, 28 avril 2017

c'est vrai qu'emporter un Guardi, ça aurait fait désordre o;)))

Vous pouvez aussi aller à Venise avec Ryanair o;))) Il fut un temps où on pouvait y aller et retour pour 0 euros (mais on payait les taxes d'aéroport) et c'était à Venise Trévise, il fallait encore prendre un bus navette... L'avantage c'est qu'on passait par le pont de la Liberté...

Wan tans et pizza (j'ai de plus en plus faim !)

Écrit par : Pivoine | vendredi, 28 avril 2017

ah bon j'ai eu ma réponse posée chez HB. l'exhibitionniste est resté dans le bus ?? J'en ai vu un une fois dans un bus mais il est sorti vite après

Écrit par : colombine | vendredi, 28 avril 2017

J'ai vu l'exhibitionniste dans le bus, il avait sa valise qui cachait l'objet, dommage..

Écrit par : heure-bleue | vendredi, 28 avril 2017

Vous prenez toujours les transports publics, aussi. Il faut marcher plus...

(bon, aïe, aïe, je sors...)

Écrit par : livfourmi | vendredi, 28 avril 2017

Tu veux rire ?
On marche !
Minimum 3km/j, minimum minimorum !

Écrit par : le-gout-des-autres | vendredi, 28 avril 2017

En marche!
Oui, je sais, ce n'est pas malin mais je n'ai pu y résister...

Écrit par : Olivier | vendredi, 28 avril 2017

Les Cénobites tranquilles ont encore frappé...

¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | vendredi, 28 avril 2017

Les commentaires sont fermés.