dimanche, 02 juillet 2017
Un prix inestimable...
Je tousse ce matin.
Je me demandais pourquoi.
Puis Heure-Bleue me l’a rappelé.
« Tu as vu tes petites-filles, hier à l’école. »
La raison avancée s’avère chaque fois…
Alors que je vous dise, lectrices chéries, hier nous sommes donc allés à l’école de Merveille.
On y donnait « Kermesse sous la pluie » dans le gymnase et « Cuisson de merguez sous le préau. »
Nous avons assisté à la distribution des prix.
Elle m’a rappelé celles de mon enfance avec ses quatre prix.
Le troisième prix.
Le deuxième prix.
Le premier prix.
Et, modernisme et multiplication des mots obligent, le prix de « l’élève qui a le plus progressé de l’année », celui qui s’appelait il y a longtemps « le prix d'encouragement ».
« Le prix de camaraderie » a disparu…
Et nous attendîmes la distribution des prix des classes de CM1.
« Cette année, nous avons quatre lauréates » a commencé le directeur.
Quatre lauréates car le troisième prix a été attribué à deux élèves ex-aequo.
J’ai, comme environ quatre-vingts autres paires de parents, retenu mon souffle.
Il a donné deux prénoms dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
Puis le deuxième prix fut attribué à Louane.
Là, une crainte terrible m’étreignit.
Et s’il advenait que le premier prix n’échût pas à ma petite-fille ?
Equipée d’un caractère de mince, qu’elle tient-de-je-ne-sais-qui-enfin-je-le-sais-mais-je-ne-le-dirait-pas-parce-que-je-crains-des-représailles, j’ai peur de sa réaction.
Dès qu’il est question d’agilité d’esprit, elle est susceptible et si elle n’était pas dans les trois premières elle allait se jeter en chougnant dans mes bras mais surtout en trépignant de rage.
Je la connais, si elle ne fait pas partie du trio de tête, elle ne mettra plus les pieds à l’école et tentera de se faire embaucher comme arpète chez un garagiste.
Et à au moins deux cents kilomètres de l’école.
Le clan Ours-JJF-Manou-Heure-Bleue-Le Goût retint son souffle.
Et si ce n’était pas elle ?
Le directeur agita sa feuille d’une main, le livre « Premier Prix » dans tous les sens du terme de l’autre.
Garda le silence deux à trois secondes et annonça « le premier prix est attribué à Merveille ! »
J’ai hurlé « Ouaiiiis !!! »
Le directeur m’a regardé bizarrement…
Bref, Merveille est la meilleure !
10:49 | Commentaires (19)
Commentaires
Pouark, je hais les classements chez des mômes de cet âge-là...
Écrit par : Milky | dimanche, 02 juillet 2017
Il vaut mieux qu'ils soient classés par l'EN que par eux.
Si l'école ne les classe pas, ils se classent entre eux, et c'est autrement féroce...
Écrit par : le-gout-des-autres | dimanche, 02 juillet 2017
Je te rassure, l'un n'empêche pas l'autre...
Écrit par : Milky | dimanche, 02 juillet 2017
Et qu'est-ce qui bichait "grave" ???
Écrit par : Sophie | dimanche, 02 juillet 2017
J'ai oublié d'ajouter qu'il faudra que vous lui appreniez petit à petit à gérer les déceptions car elle en connaîtra, comme tout le monde, en classe comme dans le monde du travail.
Écrit par : Sophie | dimanche, 02 juillet 2017
Il va lui falloir apprendre que l on ne peut pas toujours avoir des prix et qu il y a aussi d autres, elle risque de vite tomber du haut de son piédestal .
Écrit par : Martine | dimanche, 02 juillet 2017
Ne t'en fais pas, elle sait aussi ce qu'est la frustration.
On le lui apprend régulièrement...
Et puis elle comprend le second degré.
Elle...
Écrit par : le-gout-des-autres | dimanche, 02 juillet 2017
La meilleure, c'est toi qui le dis et sans vouloir t'offenser, on peut parfois douter de ton impartialité.
La première, c'est le directeur qui le dit, et lui je pense qu'il est impartial.
;)
Écrit par : Berthoise | dimanche, 02 juillet 2017
Les braves gens ... ;-)
Écrit par : Aukazou | dimanche, 02 juillet 2017
On n'en doutait pas!!!!
Écrit par : Bécassine | dimanche, 02 juillet 2017
Tu t'es fait remarquer encore une fois.
Écrit par : mab | dimanche, 02 juillet 2017
Tu ne chercherais pas à voler la vedette à ta petite fille, quand même? Nooon, tu n'oserais pas?
;-)
Écrit par : La Baladine | dimanche, 02 juillet 2017
ELLE, c'est à dire moi, je comprends aussi le second degré mais faire un aussi message au 2d degré ( sic !!) est quand même le signe d'un certain aveuglement vis à vis d'une Merveille!!!!!
Écrit par : Martine | dimanche, 02 juillet 2017
Je ne pensais pas que la joie d'un grand père fier de sa petite fille, et c'est légitime, allait lui attirer des commentaires acerbes, l'anonymat du net permet aux aigris de s'exprimer.
Écrit par : heure-bleue | dimanche, 02 juillet 2017
je comprends ta fierté.
Moi aussi, j'aurais fait "wouééé !"
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | dimanche, 02 juillet 2017
Bravo Merveille, c'est bien de vouloir la "tête", la lutte sera perpétuelle et nous savons, nous les anciens, que la ste ne fait pas de cadeau. J'aurai crié aussi ! Dommage il n'y a plus de distribution de prix en grande banlieue, juste mon petit fils au Québec en fin de cycle c'est la parade avec la toge et les jeunes en sont très fiers et que dire des parents ! Merveille continue à faire crier de joie ton grand-père.
Écrit par : Mamily | lundi, 03 juillet 2017
Tu as absolument raison d'encourager Merveille et de montrer ta joie comme de la consoler quand elle a du chagrin. C'est à cela que servent des grands-parents !
Écrit par : lakevio | lundi, 03 juillet 2017
Le goût se lit au 1er, 2è, 3è degré etc.... :)
Écrit par : Nina | lundi, 03 juillet 2017
Merveille a de qui tenir... non ?
Une lourde hérédité d'excellence, ça ne se gomme pas aisément !
Écrit par : Gwen | lundi, 03 juillet 2017
Les commentaires sont fermés.