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dimanche, 17 décembre 2017

Et le verbe s’est fait cher…

De rien, Mab & Lakevio, de rien…
Hier, nous sommes partis pour quelque chose de précis.
Ça ne devait nous prendre que peu de temps.
Il s’agissait de remplacer le four que les déménageurs ont transformé en informe tas de tôle inutile.
Ça ne nous a pris effectivement moins d’une demi-heure et il devrait nous être livré aujourd’hui même.
Je n’aurais jamais pensé que l’avidité commerciale se transformerait aussi rapidement en fibre esclavagiste.
Même la jeune femme absolument charmante qui remplissait son samedi en s’occupant de nous devait revenir aujourd’hui travailler.
J’ai bien peur que d’ici quelques années on soit ramené aux débuts de la Révolution industrielle qui avait vu disparaître les samedis, dimanches et fêtes de l’emploi du temps des travailleurs qui devaient aller au charbon sept jours par semaine…
Quant à nous, nous fûmes sages.
Pas d’arrêt à la FNAC.
Pas de petit pâté de canard en croûte chez Pou.
Pas de ratte du Touquet rue Poncelet.
Pas de Romanée-Conti dans l »Le repaire de Bacchus ».
Pas de Glennrothes 1978 pour commencer.
Par de marc de Gewurztraminer pour finir.
Bon, là je rêvais un peu…
On n’a plus l’âge.
Et pas que l’âge.
Bref, nous étions partis vers quinze heures pour moins d’une heure.
Je ne sais pas comment nous faisons mais il est toujours dix-neuf heures quand nous arrivons à la maison.
Nous musardons, voilà…
Et, entre le petit café pour fêter le nouveau four, la balade jusqu’à l’entrée du boulevard de Courcelles.
La constatation que cette partie du XVIIème est belle mais profondément ennuyeuse nous a occupé un petit moment.
Le 30 est enfin arrivé qui nous a ramené place de Clichy, juste pile pour descendre la rue Damrémont pour faire les courses « normales ».
Oui, hier soir j’ai fait des « keftas » avec de la graine de couscous.
Je n’irai pas jusqu’à dire que « c’est bon comme là-bas, djiiis ! » mais la lumière de mes jours a aimé.
Et c’est bien ça l’essentiel.
Tout à l’heure, Imaginer et Chéri passent à la maison pour goûter.
Bon, au lieu de ça :

romanee-conti-la-tache-1981-jeroboam.jpg

Ce sera ça :

four.jpg

Commentaires

Il est bien beau ce nouveau four ! Auto-nettoyant ??? o;) je dis ça parce que j'ai toujours eu des fours censés être auto-nettoyants mais qui ne le sont pas du tout... Et comme je n'aime pas le Décap four !

Mais quel menu ! Note, les keftas, c'est bien aussi, avec une sauce au yaourt ??? Miam.

Des rattes du Touquet, c'est digeste... J'ai une amie qui fait des pdt grenouille ce midi - traduisez, grenaille o:))) Moi, je n'ai encore rien préparer, je suis censée me faire un "stoemp" pdt céleri rave (j'adore !) Mais je fais mon tour de blogues et des arrangements photos.

On continue à se balader dans Paris. Avec un four maintenant ! Mais ce n'est pas le four heureusement !

Écrit par : Pivoine | dimanche, 17 décembre 2017

L'un ne va pas dans l'autre....
L'un est éphèmère, l'autre servira longtemps (enfin, ce doit être vérifié dans le temps)
Que vaut-il mieux ?
J'opte pour le second, qu'est bien beau.

Quand tout tombe en quenouille en même temps, il faut bien choisir des priorités. Pour une personne seule, le micro-ondes est nécessaire et comme le bouton horloge tournait dans le vide, j'ai acquis un nouveau (qui fait petit grill) de la même marque que ton four. Il est pour l'instant dans son carton et sera (peut-être) installé demain.

Tout ceci ne me dit pas ce que tu appelles kefta : une boulette de viande ? une tomate farcie ?

Écrit par : Sophie | dimanche, 17 décembre 2017

kefta : boulette de viande épicée, servie avec de la graine de couscous.
les boulettes sont petites.
Comme nous sommes à peu près aussi musulmans que juifs ou chrétiens, on a une recette genre "communauté élargie aux athées" je mets du porc.
On n'avait pas de menthe, alors j'ai mis plus de coriandre.
Je mets du piment d'Espelette parce que ça pique moins que le piment de Cayenne.
Du paprika doux.
Au lieu de les faire au grill (on n'avait pas le four hier soir) je les fais revenir avec un peu d'huile d'olive.
Bref, c'est une recette dite "à lure-lure", "au feeling" si on cause branchouille parisien mais c'était bon...

Écrit par : le-gout-des-autres | dimanche, 17 décembre 2017

Bravo pour l'intitulé ! (et la référence, :) )
Joyeuse après-midi à vous.

Écrit par : lakevio | dimanche, 17 décembre 2017

Que cache le "café de la Butte" 71 rue Caulaincourt ? Réponse sur Paris- Bise-art au 8 décembre 2014.

Écrit par : Nina | dimanche, 17 décembre 2017

Il cache le charmant "pavillon de Bavière" utilisé comme atelier par Renoir et Steinlen.

Écrit par : Nina | dimanche, 17 décembre 2017

Désolée encore de ne oasis avoir pu observer ce moment avec vous.
Chéri est toujours fiévreux, faible. Il tousse et mouche non stop. Il n'arrive pas à dormir. Il a mal partout....
Gros bisous

Écrit par : Imaginer | lundi, 18 décembre 2017

Les commentaires sont fermés.