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samedi, 27 janvier 2018

J’en ai vu marcher au « pas de lois »…

De rien, Mab, de rien…
Hier on est allé vérifier que la Seine ne débordait pas.

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Nous avons de la chance car le bus de la petite place nous amène directement à la station « Musée du Louvre » alors nous avons traversé le quai du Louvre, devenu quai François Mitterrand, et avons admiré la Seine.
Elle est sensiblement moins haute qu’en 2016.
Nous avons voulu boire un café.
J’avais 1,23 € dans la poche.
La lumière de mes jours a sorti son petit porte-monnaie.
Il aurait pu être encore plus petit, ça suffisait pour les 0,31 € qu’il y avait dedans…
Nous avons donc cherché une banque.
Hélas, le quartier est trop cher, même pour les banques.
Nous avons donc tranquillement traversé le pont du Carrousel et remonté la rue Bonaparte jusqu’à Saint Germain des Prés.
C’est là que nous avons vu une banque pleine de distributeurs de sous.
Peu soucieux de claquer une somme monstrueuse pour deux cafés, nous avons évité « Les deux magots » et le café de Flore.
Hélas, il n’y avait en face que la brasserie Lipp.
Alors nous sommes allés de l’autre côté, dans la rue Bonaparte.
Nous y avons trouvé un « café-tabac ».
Nous avons avancé de treize arrondissements et reculé de deux cents ans !
Un vrai bouge dans le VIème arrondissement, près de Saint-Germain des Prés, ça nous a surpris.
Près des portes de Paris, il y a encore des cafés de voyous mais vous auriez pensé, lectrices chéries qu’il y avait encore dans ce quartier des cafés d’ « Apaches » ?
La seule « Casque d’or » du bistrot était une fausse blonde dont le regard ne semblait pas très sûr que nous n’étions que deux…
Au comptoir, des cartes Visa passaient de main de « tire-laine » à main de « coupeur de bourse ».
Nous avons eu l’attention attirée par un type qui sortait.
Raskolnikov soi-même, mince « crevard » à l’air dans la débine et « l’air franc comme un âne qui recule ».
Maigre comme un chat des rues au mois d’août, la barbe clairsemée, la moustache étique, le poil d’ado quoi….
Puis Heure-Bleue a remarqué un autre type.
Le mec qui fait peur.
Raspoutine en personne était devant le comptoir.
Même les clients avaient l’air de racailles !
On aurait dit qu’un tronçon de la rue de Crimée avait été implanté dans le coin.
Ça nous a surpris mais bon, après tout, il faut bien que tout le monde vive…
Nous avons payé nos cafés et sommes partis.
Heure-Bleue, dont le flair en la matière est infaillible, nous a menés dans le Monop’ de la rue de Rennes faire quelques courses.
Nous avons attrapé le 95 à l’église Saint Germain des Prés et nous sommes rentrés.
Une fois de plus il était tard.
Nous n’avions pas vu passer l’après-midi.
Comme elle dit « C’était bien… »

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Commentaires

Cumuler en un même lieu Casque d'Or, Raskolnikov et Raspoutine (quoique la rue de Crimée soit bien indiquée pour ces deux-là) dans une rue d'Apaches, il n'y a que vous deux pour dénicher cela ... on dirait deux touristes !!!).

Si j'avais été là, je vous aurais offert Le Flore, rien que pour le souvenir !!

Écrit par : Sophie | samedi, 27 janvier 2018

Heureusement que vous avez évité le Flore, vous auriez raté Raspoutine et comparses !

Écrit par : camille-madeleine | samedi, 27 janvier 2018

Voir de l'intéret partout, même dans les bars louches, c'est un véritable art.
Vous êtes des artistes.

Écrit par : Berthoise | samedi, 27 janvier 2018

Que de rencontres lors de votre après-midi !

Écrit par : ab | samedi, 27 janvier 2018

« Un Parisien n'a pas assez d'une vie pour découvrir Paris » disait mon père.
Et il avait raison, je crois... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | samedi, 27 janvier 2018

C' était le Québec ? Celui qui est "rempli de piliers du quartier un peu éméchés et où le serveur est roi..." :))

Écrit par : Nina | samedi, 27 janvier 2018

HB n'a pas eu peur d'aller dans les toilettes de ce "bouge" ? Etait elle propre au moins ?
-Je me rappelle de notre 2e nuit après notre mariage, quand nous sommes arrivés à Bourg en Bresse. Nous n'avions pas de lit, alors, on s'était résolu à aller à l'hôtel. Comme il était tard, on était entré dans le 1er hôtel venu. Mon dieu, quel hôtel ! Ca devait être un hôtel de passe...Je me rappelle encore du regard concupiscent des types...On nous avait donné une chambre dont la fenêtre donnait sur l'escalier menant aux chambres. Toute la nuit, il y avait eu des va et vient..Je crois même que quelqu'un avait frappé à la porte...Je n'avais pas dormi de la nuit et avait bien-sûr empêché mon nouveau et frêle mari de dormir...Bon, HB, même avec sa peau toute douce, je suppose que les mecs ne lui ont pas fait du gringue, préférant de la chair plus fraîche..

Écrit par : julie | dimanche, 28 janvier 2018

Etait elle propre au moins ? J'aurais dû mettre le pluriel, car, je parle bien-sûr des toilettes...

Écrit par : julie | dimanche, 28 janvier 2018

"Bon, HB, même avec sa peau toute douce, je suppose que les mecs ne lui ont pas fait du gringue, préférant de la chair plus fraîche.."

Pas de doute Juju, tu sais ce qu'est le tact...
Tu es prête pour le poste de Ministre des Affaires étrangères;-)

Écrit par : le-gout-des-autres | dimanche, 28 janvier 2018

Les commentaires sont fermés.